DSK: Meurtre avec préméditation [Pourquoi je n’y crois pas…]

DSK.

La stupeur, la surprise et l’émotion, c’est fait. L’heure est à la réflexion. Affaire DSK? c’est le scénario parfait d’un meurtre politique avec préméditation. Nous ne sommes plus de simples spectateurs mais des figurants actifs, notre émotion compte.

Des échéances de 2012 découlera une nouvelle conception de la société française avec des incidences sur notre quotidien. Les enjeux sont importants, de taille. Qui pour sortir la France de la crise politique et morale? Il n’était pas candidat, enfin pas encore. Le pensait-il? A en croire les démarches de ses lieutenants, oui. Candidat? Ou plutôt, Candidat potentiel, tel semble est le crime suprême

Comme Bernard Tapie en 1993, DSK candidat potentiel aux primaires socialistes, en tête des sondages pour la présidentielle de 2012 est… (on connaît la suite)

Récurrence? Coïncidence? Je n’y crois pas. Crainte des coups bas, il l’avait confié à des journalistes ‘’en off’’. Il craignait le piège, il imaginait une femme violée dans un parking et à qui on promettrait 500.000 ou un million d’euros pour inventer une telle histoire. Il avait confié sa crainte des attaques sur ‘’le fric, les femmes et sa judéité‘’. On nous a servi la Porsche, maintenant la femme de chambre...

Fuite? Mais quel con! Commettre l’innommable, aller déjeuner avec sa fille, s’enfuir vers l’aéroport puis, rappeler le standard des lieux du crime pour se signaler à JFK Airport, afin qu’on lui rapporte un téléphone portable à la con! Sa fonction ? Directeur Général du Fond Monétaire International… Vous y croyez ? Moi pas.

Ce billet fait suite à une conviction, à une intime conviction. Une image, celle de DSK menotté entre deux policiers, le regard lourd, fixant les objectifs. Un regard vers la communauté des hommes. Lucide, pas fuyant, serein. Courageux. Sur ce visage, son intime conviction. J’ai vu un homme libre…

Beaucoup de presse ses dernières heures sur DSK. Oui, ‘’J’aime les femmes, et alors? ‘’ disait-il. Oui, Et alors?  Qui ne les aime pas?

Il n’est nullement question de morale ou de féminisme. Il est question de justice, d’entourloupe, de meurtre avec préméditation. Les incohérences dans l’accusation ne sont plus à démontrer. Les approximations ou supputations, énormes. Question: A qui profite ce meurtre?

Nous ne sommes plus de simples spectateurs d’une superbe production américaine, mais des figurants, jouant à merveille notre rôle d’indignation. Qui produit ce film? Avec quelle financement? Qui a géré la distribution des rôles? Il y a forcement un metteur en scène, une maquilleuse, un scénariste. Et, déjà sur tous les écrans…

L’idée d’écarter DSK (de je ne sais quoi) est une évidence. Des problèmes dans les placards du FMI? Des conflits monétaires internationaux? Des luttes d’influences sur les orientations boursières? La création et protection de l’Euro face au dollar? Est-il tombé sur un os Grec? Politique nationale française? Peut être un peu de tout…

Le FMI est une sphère d’influence considérable avec d’énormes enjeux économiques, monétaires et surtout politiques. Le système judiciaire américain? l’arme du crime. La politique française n’est pas moins dangereuse. DSK disait craindre les coups bas. Cette affaire ne nous est pas encore révélée. C’est juste la genèse, et c’est déjà énorme.

J’ai vu un homme serein, posé. Cela m’a suffit. Je peux me tromper, c’est vrai. J’ai la certitude d’une entourloupe monstrueuse, d’une mise à mort orchestrée. Comme mon ami Vivien, sa culpabilité, je n’y crois pas.

Ecce Homo.