Investisseurs étrangers: Si avec ça…

… Si avec ça, ces « cons » d’investisseurs étrangers ne rappliquent pas pour relancer la croissance et tout ce qui va avec, enfin. « L’Etat français -via son agence en charge des investissements étrangers et l’Inpi- a confié à l’agence Publicis consultants le soin de réaliser une campagne qui sort des sentiers battus pour promouvoir l’Hexagone et attirer les investisseurs étrangers ». (Challenges.fr). On regarde?

Si après tant d’efforts et d’attentions, s’ils ne viennent pas avant fin 2013, alors, ça ne sert à rien que Hollande Ducros, il se décarcasse…

My country is fantactic, its economy too!

Welcome! 

Mittal: « un tiens vaut mieux que deux tu l’auras »…

090205073335« Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras« . Une citation pour résumer ma conversation avec Rémi, Alex, Nico isaboux et Gabin, hier soir, au « Grand Café des Négociants » à Lyon.

On s’y retrouve souvent, pour échanger, refaire le monde autour d’une bonne bouteille et d’un bon repas. Pour ces agapes (politiques), le sujet Florange-Mittal s’est imposé avec les mêmes clivages (les « pour », les « contre ») comme sur d’autres dossiers d’actualité: Les  « contre » parlent de «vieilles méthodes», de « bataille de Florange », ou de «marche arrière».

D’entrée de table, la colère d’Alexis: « C’est à perdre la raison ! Là il s’agit d’emplois, on a 650 postes non supprimés, absence de plan social, 180 millions d’investissement alors qu’il y a 2 mois c’était nada, et Mittal qui ne voulait rien négocier.(…). Perso j’étais pour la nationalisation qui aurait sans doute eu le mérite de relancer les deux hauts fourneaux, mais à défaut, le résultat obtenu n’est pas si mal que ça et sauf l’essentiel, les emplois ».

Nico, actif dès la troisième tournée se réveille et se demande si à Florange le verre est «à moitié plein ou à moitié vide»: « Quoi qu’on en dise sur l’action du Gouvernement, la pression sur Mittal a permis la sauvegarde de 650 emplois. A mon avis, les vieilles méthodes résident dans la nationalisation pas dans le fait de faire plier un industriel (…) Montebourg l’a emporté : les emplois sont sauvés. Ce n’est peut-être pas la solution préférée de Montebourg qui l’a emporté, mais le résultat de son action est bien là ».

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Pour Rémi, « Montebourg  a perdu gros. Ses propositions sont désavouées, et tout a été fait pour satisfaire le magnat de l’acier». Gabin, jusque-là concentré sur son Meursault (ou la serveuse) a failli avaler de travers: «Disons les choses comme elles sont. Le ministre du redressement productif a fait correctement son job en mettant la pression qu’il fallait sur le groupe sidérurgique (…) Le président de la République et le premier ministre ont donc tranché pour ensuite jeter les bases d’un compromis avec ArcelorMittal dans le but de consolider des emplois menacés, non pour faire plaisir personnellement à Arnaud Montebourg. Point barre».

Oui.

Dans la nuit lyonnaise, les premiers flocons de neige sonnent la fin de la récréation politique, les véhicules de la DDE préparent la circulation du lendemain. Puis, une citation pour sceller dans le vin et l’amitié, ce moment d’échange.

« Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras… »

A suivre.