Confessions intimes d’un blogueur de gouvernement…

bogueusedegouvernementCe dimanche matin, il neige, j’ai chaussé mes skis pour un slalom entre les lignes blanches de la Chronique(politique) de l’ami juan (Astérix) avant de m’arrêter devant le panneau: vie ma vie de hollondiste inquiet.

C’est un peu la mienne. Alors, je vais m’expliquer sur cette dure vie d’un blogueur de gouvernement comme le confiait Jegoun (Obélix). Permettez que je vous livre ma potion magique dans ce désormais petit village Gaulois peuplé de quelques irréductibles bataves. Il s’agit, comme le dit Sarkofrance, d’éclaircir un débat politique, devenu hystérique.

1. Approuver la politique du Gouvernement ne signifie point « valider » toute la politique du gouvernement. Certaines choses ne vont pas dans le sens souhaité, ne respectent ni le calendrier, ni les promesses de campagnes, c’est vrai. Je ne m’attendais pas non plus à un respect stricto sensu de la chose promise, il faut être con pour le penser! 5ans, c’est la durée légale d’un mandat. Je garde à l’esprit l’état de la France au soir du 06 Mai 2012, les dérives morales et le trou budgétaire que François Hollande a reçu en héritage. Après 10 ans de politique de Droite, tous les indicateurs sont au rouge. Un changement en 9 mois est impensable.

La France d’aujourd’hui ressemble à une femme violée à qui on reproche de ne pas se sentir femme. Oui, demander à une victime de viol de ne pas retomber amoureuse de suite est juste grotesque. Il faut du temps pour panser ses plaies, du temps pour se reconstruire. La Cour des comptes a rendu son rapport sur le viol aggravé de la France de ces dernières années. L’accompagner, sans compassion, c’est dans ce registre que je fonde mon action et l’acceptation du qualificatif de «Blogueur de gouvernement».

2- L’opposition interne.  Il est plus facile de jouer les « opposants », surtout en interne. Soit par réflexe (les restes de la période Sarkozy), soit par paresse intellectuelle, ou par nostalgie, c’est parfois le cas. Soutenir ce qui est décrié par la presse nécessite du courage et de la réflexion, un peu comme sur une scène de crime comme le font les « experts Manhattan» dans certaines séries télé.

C’est en cela que cette posture « blogueur de gouvernement » est intéressante. Prendre le temps de chercher des arguments contre la nouvelle opposition (interne et externe). Chercher à comprendre et accompagner le changement. Ce n’est point une «obligation morale», juste un choix. La critique est nécessaire, je vous l’accorde. La rendre systématique relève de quelque chose que j’éviterai de décrire dans ce billet pour ne fâcher personne. Je reste partisan de la «la liberté de bloguer» et donc de la riposte-critique contre les critiques. Je vais le faire plus loin dans ce billet, promis.

3-Le Changement, c’est pour quand? C’est pas Maintenant? Etc. Des questions, de l’impatience et peut être des faiblesses. Je comprends les attentes des uns des autres. Nos situations (sociales) ne nous mettent pas dans les mêmes dispositions d’attente. Ce point, je l’avais abordé dans un commentaire chez Nicolas (je me cite): « Je me sens bien dans la France de François, personne ne m’agresse à la télé, chez moi devant mes gosses. Mes origines « étrangères » ne sont plus l’alpha et l’oméga de la politique du gouvernement, je ne suis plus l’excuse, ni la « cause » des mots de la république, Enfin libre… Et cette liberté porte un nom : François Hollande. Pour moi, le rêve se lit aussi sur le volume quiétude gagné au jour le jour, depuis ce jour historique du 06Mai2012.

Blogueur de gouvernement? Oui. Au nom de la liberté, de l’égalité (on verra pour la fraternité), je confirme le fait que « le rêve français » est déjà en marche. La perception de ce rêve est à géométrie variable en fonction des attentes des uns et des autres… Ce rêve, je l’espère pour tous. Il faut du temps, celui du changement pour bâtir, dans le respect, une France toujours plus belle, toujours plus prospère, et prête pour le grand rendez-vous de la croissance. Chantier gigantesque ».

C’est là une vision très personnelle et égoïste du changement. Le changement attendu ne sera pas parfait, qu’on se le dise! S’attendre à quelques déceptions. Un tien vaut mieux que deux tu l’auras. Sur la critique comme «objet d’écrire» sur un blog ou dans un édito, je laisse ce plaisir à la Droite et à ses blogueurs. Je n’ai pas l’intention de les aider ni de les gêner. C’est dans leur forfait illimité 24/7, ils l’ont bien mérité, durée 5 ans, tacite reconduction en 2017. Il faut que « l’opposition se fasse »...

Mon « opposition » se caractérise par le « silence » ou de la « récréation verbale », J’ai opté pour le ton humour dans mes billets, c’est un choix. Un blog n’est pas un Mémoire de 3ème Cycle ou une thèse de Doctorat. Ce temps est révolu. Alors, je le  manifeste (opposition) par l’édition de billets culture, architecture, peinture, conneries ou des billets musiques. Blogueur politique n’est pas un métier, cela reste un divertissement. Faire autre chose, vivre paisiblement dans la nouvelle France, sans rage

Blogueur de gouvernement est un choix difficile à tenir me direz vous. Je pense que c’est intellectuellement plus intéressant que le « Ah! Je l’avais dit! Vous avez vu? Ils renoncent! Ah ces soc-lib-dem-bidules-truc, etc.). Ce qui est marrant, ce sont tous ces blogueurs-spécialistes-ès-quelque-chose qui pensent que leur voix ou billets vaut avis d’expert parce que «ancien blogueur de gouvernement». J’aime les lire. Il faut cependant distinguer ceux qui le font un peu de temps en temps avec des avis très justes que je partage et, ceux qui le font beaucoup tout le temps. Rien à dire sur les « Front-de-Gauche », ils sont devenus « écologistes« , « Robin-des-Landes », et oublient les classes populaires, les ouvriers. Opposition systématique. Les baptiser le Front-anti-Hollande serait juste. Les cons.

Personnellement, Je cherche à comprendre les « couacs » du gouvernement, si possible, les lire entre les lignes, pour les écrire sans chercher à convaincre. Je peux me tromper, c’est mon choix. La campagne électorale est derrière nous. Il faut du courage et un peu d’intellect pour adopter cette posture, car plus difficile. C’est surtout très amusant.

Que Dieu me protège de mes amis, mes ennemis, je m’en occupe!.

Amitiés bataves.

Guy-Alain BEMBELLY, Lyon, 24 Février 2013

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