Les prisons sont pleines sous la gauche…

Le titre de ce billet n’est ni un satisfecit, ni une critique, c’est un simple constat: Les prisons sont pleines sous la gauche… La capacité des établissements pénitentiaires en France est depuis des années très insuffisante et, la surpopulation carcérale bat des records, même sous la gauche. Le nombre de détenus dans les prisons françaises a atteint début juillet un nouveau record à 68.569 pour 57.320 places. Conséquence….

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Manuel Valls se dit très surpris: « Cette décision très étonnante va à l’encontre de la stratégie décidée conjointement par la Chancellerie et l’Intérieur qui vise à accroitre le concours des forces de sécurité pour faire exécuter les peines« . La Droite parle de laxisme, c’est leur boulot, l’opposition s’oppose. Construire des places de prison? Oui, mais qui va payer l’addition? Réduire les déficits... Si on augmente les impôts pour cette dépense, la même droite criera au matraquage fiscal.

Les prisons sont pleines, donc, les voyous vont bien en prison, même sous la gauche (le préciser). Je ne sais pas s’il faut s’en réjouir ou s’en plaindre. D’autres solutions existent, certainement. Si la Droite avait bien géré la chose avant, on…

C’est un avis peu objectif me diront certains, mais une lecture possible face à une « polémique » qui l’est tout autant.

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5 réflexions au sujet de « Les prisons sont pleines sous la gauche… »

  1. Il y a eu des progrès très importants. Jusqu’au 16 octobre 1998 rien n’a été fait. Des procès n’ont abouti qu’à deux condamnations. Dans un des cas c’est parce que l’assassinat avait été commis à Washington, raison pour laquelle les Etats-Unis ont exercé des pressions, et la justice a fonctionné. C’était le cas de Orlando Letelier, qui avait été chancelier [ministre des Affaires étrangères] d’Allende et qui a été assassiné à Washington par la DINA (Direction nationale de renseignements de la dictature). Ils n’ont condamné les responsables qu’à sept ans de prison, mais au moins il y a eu condamnation. Par la suite il y a eu quelques autres procès, pour l’assassinat d’un camarade du Vicariat de solidarité, José Manuel Parada [il s’agit du cas connu sous le nom de «les égorgés» de 1985. A cette occasion sont également morts, de la même manière, deux membres de l’Association corporative des Educateurs du Chili, le peintre Santiago Esteban Nattino Allende et le professeur Manuel Leonidas Guerrero Ceballos].

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