Le « poids » politique de Manuel Valls…

Il est toujours intéressant de mesurer le poids des personnalités politiques pour une meilleure lecture de l’actualité. Depuis son installation Place Beauvau par François Hollande, Manuel Valls semble prendre quelques libertés, ce qui laisse penser qu’il a un poids important dans l’actuelle majorité présidentielle. Le dernier baromètre sur son « poids politique » reste la Primaire socialiste de 2011, l’actuel ministre de l’intérieur était candidat face à d’autres socialistes, le scrutin était ouvert à tous les français…

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Il avait fait mieux que Jean Michel Baylet (pas au PS, Président du Parti Radical de Gauche, PRG), c’est déjà ça. Si c’était à refaire, je ne suis pas certains que les électeurs de gauche adoubent la sarkoïsation de Manuel Valls…

Manuel, on se calme, on a une croissance à confirmer…

33 réflexions au sujet de « Le « poids » politique de Manuel Valls… »

  1. Appliquons à Manuel Valls ce proverbe anglais, ce qui relativisera son « impact »:
    -Tout oiseau aime à s’entendre chanter-

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  2. Je ne suis pas un adepte de Valls mais le poste de ministre de l’Intérieur est celui sur lequel il est le plus facile de taper. Je ne lui donne quand même pas l’absolution Urbi et Orbi en ce 15 aout

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    1. Là, c’est lui qui veut taper sur les autres.
      Gâcher les vacances de Pépère et la bonne nouvelle « Croissance », c’est pas son rôle. On peut le virer aussi, d’autres Ministres de l’intérieur sont dispo au PS; Faut pas exagérer non plus…

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  3. Approche originale !
    Mais je ne vois pas les choses sous cet angle. Comme Maire d’EVRY, il a une expérience de quartiers très difficiles que je connais très bien : tu ne peux laisser à certains sujets, même mineurs, la bride sur le cou. Sous cet angle, il a parfaitement raison. Mais Christiane Taubira a pour moi, dans la durée, la vraie réponse : tu peux prendre tes « mauvais sujets » et les embastiller tant que tu voudras, si on ne met pas les moyens pour reprendre à zéro le processus qui permet à un individu d’intégrer la « Règle Sociale », tu peux l’embastiller 20 ans, à la sortie il agira avec ses moyens à lui : égocentriques et violents; et même pendant l’incarcération, il instaurera autour de lui la loi du plus fort et l’escalade dans la violence y compris à l’égard des gardiens.Si tu prends un gamin de 18 ans et que tu l’immerges là-dedans pour un pas de travers, sans autres moyens que l’enfermement, le milieu carcéral devient son milieu et l’éduque à ses règles, non aux nôtres : tu désocialises un peu plus chaque jour.
    Manuel Valls sait parfaitement tout cela. Mais il dit que dans l’urgence et compte tenu des contraintes budgétaires actuelles, le choix est d’enfermer en maintenant réduites les dépenses de « fonctionnement » au sens des Finances Publiques, et construire très vite (dépenses d’investissement) pour enfermer « plus propre ». Je pense que dans son esprit, cela signifie que rapidement, on fermerait les centres de détention vétustes. Il dit aussi que dans l’urgence, on ne peut se passer des peines « planchers ». Là, pour moi, il a tort : menacer un délinquant, c’est comme menacer un malade alcoolique. La conduite délinquante ou addictive ne s’arrête pas sous la menace, il faut des soins particuliers qui ne dépendent pas de la bonne ou mauvaise volonté du sujet concerné.
    Bizoo

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      1. J’ai lu sa lettre et celle de C.Taubira : ce sont des notes administratives aussi bien argumentées l’une que l’autre. Je crois qu’au moment où la presse nous rebat les oreilles avec les crimes comme chaque été – même si c’est malheureux – ces deux approches claires vont au contraire bien servir les décisions que « Pépère » et JMA avaient à prendre à la rentrée.
        ça ne gâche rien, au contraire, puisqu’on voit au contraire exposées, d’un côté, les solutions d’urgence, de l’autre côté des solutions qui vont servir à l’élaboration du prochain budget et vont dans le sens de politiques pénales de « Défense sociale ».
        Je trouve au contraire que le débat va être grâce M.VALLS et C.TAUBIRA de haute tenue : on n’en attendait pas moins d’eux qui méritent l’un et l’autre notre reconnaissance et notre admiration.

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        1. Le débat sur les idées ne pose aucun problème, c’est la méthode (Fuite organisée dans la presse, puis courrier pour demander l’arbitrage de Pépère). Qu’il embrasse sa femme en public (Match), on s’en fiche, mais laisser trainer des trucs dans la presse… C’est…
          On avait pas besoin de ça…

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