L’ami Juan, commentateur-bénévole de l’actualité politique depuis l’An I de l’ère Sarkozy, répond à l’incessante question de ceux qui veulent le voir virer de bord: «As tu changé?».
Changer? Certains l’ont fait dès les premiers couacs du gouvernement, un choix courageux. Être sous le feu de la vindicte populaire de la période «Hollande Bashing» n’était pas chose facile. Depuis, les choses s’arrangent, il y a de l’amélioration dans l’air, et certains reviennent à la charge avec l’intelligente question: «As tu changé?». Je vais répondre.
Vous savez, comme l’avait dit Jacques Villeret dans «Papy fait de la résistance», un grand « conquérant » est un homme seul, toujours. Regardez Sarkofrance, il écrivait (aujourd’hui encore) des billets critiques sur Sarkozy pendant que le PS se cherchait un leader «naturel» avant l’arrivée de Pépère à défaut de DSK tombé sur le champ du déshonneur aux States. Blogueur de gouvernement, je dois vous avouer que des fois, je me sens «étranger» lorsque Le Ministre de l’intérieur récite sa catéchèse sur les chaines d’info en continu. Je pense, (à la Montebourg) que «le seul problème de Pépère, c’est Manuel Valls». (Précision à l’attention de la Gauche décomplexée: Je revendique le droit à l’erreur, je peux me tromper).
Aussi, j’ai envie de vous dire…
«Je n’ai pas changé, je suis toujours resté ce blogueur étranger qui chantait le «changement», qui vantait le rêve français et qui vous faisait voyager à travers lignes et billets. Oui, je suis toujours ce blogueur un peu fou, pas assez riche dans ses écrits et arguments, mais toujours fidèle à ses convictions, masquant avec talent les quelques trucs à la marge que vous avez pris pour des renoncements. Et toi mon cher Juan, tu n’as pas changé, c’est bien, toujours le même parfum fruité de la critique juste ».…
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Non, je n’ai pas changé. Par contre, j’ai une question pour ceux qui ont changé, personne ne leur demande jamais rien, à eux. Ce n’est pas juste…
Et vous? ça va mieux?
Extimités (politiques)... 
C’est bien gentil tout cela. Trop d’honneur. En fait, notre identité politique est ce qu’on l’on croit et ce que les autres croient qu’elle est. Cela fait deux visions, parfois davantage, qui s’éloignent parfois, se retrouvent ensuite.
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Je ne pense pas que la question de l’identité soit au cœur de nos conversations et/ou divergences. L’identité est la même, c’est la façon de l’exprimer qui diffère. Les enfants d’une même famille ne portent pas forcément le même idéal en dépit des attaches réciproques.
Une bonne bouffe entre frangins/frangines resserre les liens, surtout lorsque la menace extérieure arrivera.
Attendre…
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humm.. une 2° lecture (plus une nuit de sommeil..)
non, ma vision n’a pas changé (j’entends et admets l’opinion versatile) aussi, je suis plus politique (branché) depuis internet (blogs etc.)
bon dimanche
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Je note.
Bon dimanche.
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Comme dit ‘tit suisse, je n’ai pas changé, j’ai affiné ma vision. Et comme je le précise là
http://sarkofrance.wordpress.com/2013/08/24/change/#comment-36336
elle est peut-être différente de la tienne : peut-être parce que nos fondamentaux sont différents, et que pour avoir un peu il faut exiger beaucoup. Vraiment beaucoup.
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(Lire le billet de Juju, lien ci dessus, elle donne de ses nouvelles)
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