Comme ses illustres prédécesseurs, le Syrien Bachar El-Assad a fait sa rentrée universitaire ce lundi entre les colonnes du Figaro. Ses compétences avérées dans les matières chimiques lui ont valu cette prestigieuse distinction. Et, pour masquer la peur de l’échec, il n’a pas dérogé à la règle de la menace…
Pour vous éviter la lecture de sa fiche d’inscription (si vous n’approuvez pas cette «ouverture» faite à Bachar), on va résumer l’exclu du Figaro en quelques mots : «Même pas peur, je vais tout faire péter dans la région, j’ai des armes chimiques, vous voulez savoir si j’ai gazé des civils? C’est un secret. Et, si on vient me chercher, peut être que je vais attaquer Israël (ou pas)».
A l’université Le Figaro, la peur de l’échec pousse souvent de brillants élèves vers ce type de déclaration, c’est une convention. On se souvient tous de Mouammar Kadhafi, cet étudiant désinvolte qui refusait la résidence universitaire pour une tente dans les jardins du campus…
Fallait-il accepter leur inscription à l’Université Le Figaro? Je pense que oui. On aurait tort de penser le contraire, c’est une distinction honorifique qui marque la fin d’un cursus, une épingle pour une fin du cycle. On pourrait penser que pour cette inscription, ils ont bénéficié de sérieuses recommandations de la part d’amis français très proches du Figaro. C’est faux, ils sont tout simplement excellent dans certaines matières, la chimie particulièrement.
On va donc souhaiter une bonne saison universitaire à l’étudiant Bachar el-Assad. La remise des diplômes aura lieu chez lui, à Damas, il le mérite. Pour l’occasion, une importante délégation française et américaine sera sur place pour le feu d’artifice, comme en Libye.
Parce qu’il le vaut bien.
bientôt le Nobel !
J'aimeJ'aime
Dans ce cas, on pourrait demander le vote du parlement si ça les amuse…
J'aimeJ'aime