Les «idées du FN»? Un produit dangereux devenu «objet–tendance» sur le marché politique en France. «L’extrême droite, un nouveau produit marketing»?
Il faut croire, c’est dans l’air, pas seulement au Front national, mais de plus en plus chez les politiques et dans la presse qui a trouvé un bon filon à gros tirage pour faire face à sa crise d’édition…
Les codes marketing pour ce «nouveau produit» s’inspirent des politiques commerciales de nos produits geeks, ceteris paribus. Comme dans le high tech, le «Front national» est devenu un événement médiatique dans une certaine presse (Le Figaro, Valeurs actuelles, Minute) avec ses «bons sondages» de complaisance et ses geeks-politiques, des spécialistes de la spéculation sur le marché électoral.
C’est une tendance récurrente et omniprésente sur le marché français depuis bien des lustres. Ce produit bas de gamme, de très mauvaise qualité est cependant bien ancré sur le marché. Malgré quelques bons résultats sur les places politiques du sud de la France, élu deuxième produit politique de la Présidentielle 2002, il n’a cependant pas eu le succès escompté auprès des français. Les récentes compagnes médiatiques sur certains forums politiques ont permis de glaner quelques parts de marché, enfin d’après certains indicateurs sur la consommation des idées-FN testés auprès des sympathisants de droite.
Source
Une curiosité ce produit «FN», il suscite l’adhésion des leaders UMP lancés dans une stratégie de niche électorale sans vergogne. Après l’OPA agressive de Nicolas Sarkozy en 2007, le marketing la firme UMP a progressivement intégré le logiciel FN dans son programme de gestion politique, favorisant de facto son acception dans les sphères les plus républicaines de la société. Pour parfaire cette récupération, Nicolas Sarkozy avait débauché les meilleurs analystes-programmeurs des idées-FN l’ouverture était en marche. Ainsi, Patrick Buisson et Guillaume Peltier sont devenus ses fervents conseillers marketing en 2012, puis auprès de ses héritiers depuis son départ forcé de la direction du Groupe, le 06 Mai 2012.
Le produit «FN» toujours en vente libre sur le marché politique, s’expose désormais dans les rayons avec deux emballages distincts, respectant le même code couleur et surtout, les mêmes slogans marketing…
Polémique PAIN AU CHOCOLAT (Source
La presse spécialisée (de droite) présente «les idées FN» avec des accroches marketing très alléchantes, «nouvelle tendance politique», «idées novatrices», une hérésie. C’est ni plus ni moins qu’une vieille niche politique, une sorte valeur refuge par temps de crise qui cependant enregistre de nouveaux adeptes à droite de l’échiquier politique, surtout depuis la reprise de l’entreprise par l’héritière Le Pen: D’abord la droite décomplexée de JF Copé, nouveau leader du marché via sa succursale «droite forte», puis François Fillon, longtemps réfractaire qui se positionne lui aussi sur ce segment porteur. Deux vrais Poligeeks en quête de reconnaissance auprès des inconditionnels de la marque FN, pourtant minoritaires sur le marché des valeurs de la république.
Source
Malgré cette nouvelle offensive orchestrée par sa presse spécialisée (Le Figaro, Valeurs actuelles, L’Opinion, Minute etc.) le chiffre d’affaire ne décolle pas. La grève du temps de cerveau disponible freine son implantation au grand désespoir des geeks politiques de droite, très actifs lors du Mariagepourtous. La récente étude de l’agence « BVA-UFC-Que Choisir en Politique » est sans appel: 65 % des consommateurs ont une mauvaise opinion de ce produit malgré son nouvel emballage Bleu-Marine, 67 % n’envisagent en aucun cas l’adopter à la prochaine présidentielle. La greffe ne prend donc pas, la «République» reste le refuge pour de nombreux français, malgré le marketing aggressif de certains leaders du marché…
Le Front national n’est pas un produit high tech même si son logiciel Open Source est de plus en plus intégré à droite du marché politique.
…bravo Bembelly, bonne analyse, j’adhère !!
La droite UMPiste, même disloquée, joue avec le feu pour soigner son électorat proche du FN, les surenchères vont bon train et bientôt, au milieu de ce grand cafouillage, même une truie ne reconnaitra pas ses petits !! 😉 !!
J'aimeJ'aime
Y a trop de poligeeks à l’UMP…
J'aimeJ'aime
Excellent!
J'aimeJ'aime
Merci
J'aimeJ'aime
Une démocratie agonisante ……
Une vieille démocratie qui délire au seuil de la mort …….
Hantée par tous ses vieux fantômes qui l’appellent ……
Et qui déjà la tirent par les pieds vers sa tombe ……
C’est si ancien la démocratie …..
C’est si vieux ! …..
Au fond l’humanité n’a que faire de la liberté …..
Elle ne veut que le bonheur …..
Le plus total possible …..
Toutes les dictatures promettent le bonheur ….
Enterrons vite cette démocratie qui commence à puer la charogne ! ……
Ne votons plus pour la liberté ! …..
Votons Bonheur obligatoire ! ….
J'aimeJ'aime
On consomme du politique comme on consomme n’importe quel produit …..
On produit du politique jetable , des politiciens gonflables ……
Dans de beaux emballages cadeaux …..
On sait pas comment ça marche ? ……
On comprend rien au mode d’emploie ……
On le rapporte au magasin ……
On en veut un autre ! …..
Tout de suite ! …..
Sur le champs ! ……
Le politicien durable se doit d’être dur ……
Avec des bottes aux pieds ……
Le politicien durable ne se laisse pas emmerder …..
Choisissez donc le politicien durable , garanti incassable …..
La dictature a de bons côtés finalement ……
J'aimeJ'aime
La gauche française est donc traversée par quatre courants que le Président doit rassembler. Or, si l’on s’appuie sur l’analyse anthropologique de la France, la gauche se structure autour des valeurs de partage égalitaire de l’héritage sur le plan familial, du pouvoir sur un plan politique, et ce, entre les frères sur le plan familial, les courants sur le plan politique. La cohésion de la gauche française s’appuie bien plus sur un partage égalitaire des courants que sur le charisme de son chef, ce que F. Hollande semble avoir compris depuis maintenant très longtemps. A droite, le chef peut se permettre une inégale répartition des pouvoirs entre les courants si son charisme produit encore ses effets. A gauche, la tâche est bien plus compliquée.
J'aimeJ'aime
Le « licenciement » du Ministre Cahuzac était peut-être pas encore une nécessité politique vu le fait qu’il n’est même pas mis en examen, mais c’est probablement un leurre pour détourner l’attention des graves problèmes qui s’abattent sur la France et dont nos (ir)responsables politiques – de droite comme de gauche – portent toute la responsabilité.
J'aimeJ'aime