J’ai eu du mal à écrire ce billet, je ne sais pas faire dans la nécrologie et, j’étais loin de m’imaginer que cette disparition me … bref. A travers Tabu Ley (Seigneur Rochereau), les sonorités d’une enfance joyeuse, toute la musique que j’ai aimé, celle de mes parents, celle de mon Afrique. Mes souvenirs, ma racine.
Le Roi de la rumba est mort aujourd’hui à Bruxelles. Tabu Ley, c’est une figure légendaire, il a accompagné les premiers pas de Manu Dibango le long des rives du fleuve Congo (Kinshasa), il est le papa du rappeur Youssoufa (vidéo n°2). S’il fallait une chanson pour la circonstance, « Mokolo na kokufa » (le jour où je mourrai) s’impose…
Vié Ley, Mboté na vié Franco, « Rumba ezalaki, ezali pé ekozala » (La rumba était, elle est, et elle sera…). Pour finir, Quand le fils « sample » le Père, cela donne une Rumba Rap-session… [Avec la radio de mon père à 1mn50].
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