S’étonner ou s’émerveiller?…

Philo politique« Aujourd’hui, une extimité pour vous dire à quel point je m’étonne de ce que la chose politique peut bien être merveilleuse, cela dépasse les bornes. Et quelques fois, quand j’y prête attention et j’ai la vue qui s’obscurcit…». Et vous me direz: «Mon cher ami, c’est tout à fait de quelqu’un qui aime à savoir, ce sentiment, s’étonner, s’émerveiller… »…

Comme en philo, la politique naît de «l’étonnement», particulièrement chez le sujet politique. Spectateur hilare depuis la balustrade de cette grande salle de théâtre, il s’étonne, semaine après semaine, de voir ces acteurs reprendre avec talent les textes codifiés d’une pièce (politique) écrite à l’avance. Le remake devient la norme, une merveille, s’étonner de ce que l’on sait…

Le point de départ de la passion politique, c’est l’étonnement. Oui, la politique c’est un passage d’envie, une transmission de désirs. La politique? C’est découvrir que le monde politique n’est non seulement intéressant, passionnant c’est aussi une promenade dans la nature même de l’homme, un espace où l’on découvre de tas de choses, des idées, des concepts, le tout, pour sortir de l’indifférence. C’est ce qui se passe actuellement en France avec cette récréation verbale qui étonne et émerveille à la fois…

A défaut d’avoir bien tout lu Freud, ou l’Hysterical Literature(de Fred), commencez par comprendre Téétète (Platon), puis lire,«J’ai eu la tête à Zeus.»…

Philolitique.

[…]

9 réflexions au sujet de « S’étonner ou s’émerveiller?… »

  1. Bien sûr, il y a politique, et politique. Il y a ce théâtre de guignols grotesques qui s’ébattent sur fond de médias complaisants. Et puis il y a la vraie politique, faite de gestes quotidiens accomplis par les citoyens, soit dans le sens d’un mieux pour tous, soit dans celui d’une détestation de ce qui n’est pas soi (et encore, il y en a sûrement plus qu’on ne l’imagine, qui se détestent eux-mêmes).

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  2. Oui moi aussi comme @babelouet je pense que les millions d’actions citoyennes valent mieux que les brassages de vents et les mensonges de ceux qui devraient être chargés de mettre en place une politique ambitieuse, pleine d’espoirs et de rêves.
    Mais voilà, d’un côté la société s’endort abreuvée de reality shows et de fictions à deux francs, pendant que le monde meurt assoiffé par les richesses accumulées d’un petit nombre.
    Toutes ces choses dites relèvent du passé, et ne sont plus que l’ombre d’une démocratie qui n’en a plus ni le goût, ni l’odeur. Elle est détournée et déchue de ses valeurs premières.
    Alors non cela ne m’étonne plus ni ne m’émerveille, il reste l’Internet ou des gens bien diffusent des nouvelles qui nous donnent encore l’espoir d’un monde meilleurs, une utopie réalisable si la société se réveille et se rebelle.

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      1. Moi aussi Mister Bembelly, cela m’étonne qu’on porte autant d’intérêt à ce discours, ces discours vidés de sens et pourvoyeurs de haine. Du populisme rien que ça …
        Mais il reste des gens logiques qui n’ont rien perdu du rêve et de l’autocritique, qui promeuvent l’altruisme et la compassion, s’éloigne des rageux ! comme toi par exemple.
        Donc, l’internet est le bon messager, mais il rest encore des émissions sur Fr5, Arte qui restent intéressantes : j’ai vu un doc proprement allucinant à la téloche la semaine dernière : « Super Trash » rien à voir avec ton sujet, mais bien monté sur Fr2.
        Les débats avaient débutés avec le fait divers du tireur fou, voilà un bon papier pour toi, je ne me souviens pas que tu es fait un papier la dessus, mais ça mériterait, il y avait le mec de #acrimed dont j’aime bien le discours (les médias sont ils en danger).

        J’aimerai bien te lire sur ces deux sujets (Environnement « Super Trash » et les médias sont ils en danger), il y a fort à parier que je trouverais ce que j’aime dans ton écrit (sans flâterie, c’est sincère).

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  3. Je pense qu’on a pas besoin de grands discours et de Platon pour pousser la pensée jusqu’à l’étonnement ou l’émerveillement.

    Il faut être intègre, faire preuve d’éthique et de valeurs humaines. C’est un peu ce qu’il manque dans les philosophe de l’antiquité, l’altruisme est assez absent, mais je suis loin d’avoir tout lu.

    Je pense que cela suffit et on ne pas avoir peur de jeter ceux qui heurteraient cette sensibilité d’être réaliste et idéaliste, rester soit même.

    Le reste n’admet pas d’étonnement ou d’émerveillement, c’est la vie simplement, pas de la masturbation comme cette émission, je respecte la philosophie, les écrits à la base de la démocratie, Socrate, Platon.

    Oui comme tu le dis, je traduis cela par l’égoïsme et le repli sur soi, l’individualisme et l’éducation purement judéo-chrétienne n’est pas symbole d’ouverture vers les autres contrairement à ce qu’elle voudrait laisser croire, la spiritualité du catholicisme est de plus éloignée des valeurs humanistes (ce n’est pas une généralité mais un constat) on a pu l’observer avec le mariage pour tous.

    La pensée simple de l’ouverture d’esprit au monde est l’axe de la libération de l’humain face à la dictature de la pensée unique (voir l’enseignement de la spiritualité orientée vers le bouddhisme) ou l’altruisme et la compassion sont des axes nettement plus prometteurs de la transformation de la société.

    Pour moi Platon, Socrate, sont plus éloignés de la société moderne, et ne sont plus les socles de la pensée qui est maintenant sociale démocrate, nous devons avoir une pensée moderne pour lutter contre la suprématie de l’argent et du libéralisme exacerbé. Transformer la société par une pensée emprunte de marxisme, d’écologie de partage, d’altruisme et d’humanisme. Curieux mélange je l’admets mais la société n’est elle pas curieuse.

    Pour refonder la société nous avons besoin de changer son mode de pensée, aller ver les autres plutôt que de favoriser le recentrement sur soi ou la peur des autres.

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