Indirectement, Manuel Valls, en flagrant délit « involontaire » de «Quenelle». C’est une mémoire numérique publiée par le Parisien, ça la fout mal…
Cette histoire de «Quenelle» va mal finir, une mauvaise cuisine …
Indirectement, Manuel Valls, en flagrant délit « involontaire » de «Quenelle». C’est une mémoire numérique publiée par le Parisien, ça la fout mal…
Cette histoire de «Quenelle» va mal finir, une mauvaise cuisine …
Notre ami Authueil, revient sur le «cas Dieudonné». Dans son billet «Un symptôme nommé Dieudonné», il présente une analyse assez juste (à quelques points près) sur les raisons sociales de l’émergence des «Dieudonné»:
« Dieudonné n’est qu’un symptôme d’un mal plus profond, généré par les choix de société de la France. Ce mal, c’est celui de l’exclusion, qui est le sous-produit de notre fameux « modèle social » français (…). Ajouter à cela une stigmatisation culturelle de ces populations majoritairement exclues, et vous obtenez Dieudonné (…) Dieudonné n’est que la partie médiatiquement émergée de l’iceberg d’une détresse sociale (..)»
Un texte prudent, mais dans le droit fil de son analyse sur les barbares et les Thénardier aux portes de Paris. La tentation de souscrire est forte lorsqu’il écrit: «Le vrai problème, c’est (…) le refus d’intégrer. Pas seulement les étrangers, ceux qui ont une autre religion, mais aussi les jeunes, les vieux, les gros, les habitants de certains quartiers. La France ne fait plus assez société, et c’est ça qui génère des frustrations. ». On aurait dit un discours de gauche, voire d’extrême gauche, une (bonne) surprise. Et, la soudaine envie de dire bravo s’écroule lorsqu’il écrit: « Malheureusement, le gouvernement ne semble pas capable de prendre conscience de cela. Au lieu de traiter le fond du problème, Manuel Valls fait la courte échelle à Dieudonné, en lui donnant le brevet de martyr qu’il demande. Si c’est juste pour ressouder les troupes à gauche, en leur donnant un bon gros méchant à détester, c’est triste ».
Patatras! Oui, c’est triste de chuter si près du but. Une analyse politique qui prêche le vrai (1ère partie), pour laisser croire in fine (2ème partie) [je résume]: « Dieudonné, c’est le produit des inégalités de la société française (l’iceberg) et, c’est la gauche au pouvoir depuis 18 mois seulement qui serait un peu (beaucoup) responsable de la bête immonde qu’elle jette aujourd’hui en pâture pour amuser la galerie». Conclusion erronée même si je partage son avis sur la « maladresse de Valls ». L’affaire «Dieudonné» date de décembre 2003 avec la droite au pouvoir. Si «Le vrai problème, c’est le refus d’intégrer» comme il le dit si bien, si l’on accepte le principe que c’est la «source des frustrations», on est en droit d’attendre une analyse critique sur ces stigmatisations culturelles de la droite, une critique ouverte sur les politiques d’exclusions sociales de la droite décomplexée des ces 10 dernières années (Débat sur l’identité nationale etc.).
Lire: Interdire Dieudonné? Oui mais, pas que…
Le «Point Authueil»? C’est une pathologie assez visible sur le Web français, particulièrement sur les blogs de droite, chez des «sujets intelligents», un symptôme généré par un choix idéologique malgré les efforts d’écriture marqués du sceau de la critique modérée. Nos sujets finissent toujours par une stigmatisation politique: «C’est la faute à la gauche», un conditionnement pavlovien à l’insu de leur plein gré.
Authueil: Un symptôme nommé Dieudonné
C’est dommage…
J’ai récemment reçu une demande d’ami-facebook d’un avocat américain (Robert Taylor), un passionné de la culture africaine, mais pas que. Dans ses albums photos, des masques africains, un buste de bronze d’un habitant du Darfour de 1848 par Joseph Cordier, une chaise Royale Ashanti, Ghana, 19ème, etc., de vrais trésors…
Un profil Musée Arts Nègres, une invitation au voyage qui ne se refuse pas.
Et parmi ces innombrables objets, une série de photos sur la traite des noirs vers les Amériques. En mémoire de celles et ceux qui n’ont pas eu « la chance » de voir l’autre coté de l’Atlantique, pour toute cette cargaison balancée par–dessus bord des navires négriers sur la route des Amériques, un Mémorial sous-marin a été érigé pour ces millions de déportés, quelque part le long des côtes américaines, underwater. Allez, on respire un bon coup, on met son masque, et on plouf…
CLIC pour agrandir, les détails…
Loin de la lumière et à jamais dans l’ombre, une plongée historique. Rest in peace… (Source: Robert Taylor)