La question se pose et il faut parcourir les blogs politiques pour voir émerger une autre réflexion sur les «coïncidences cartes postales» de Nicolas Sarkozy de ces derniers jours.
En effet, après les révélations du Point.fr sur le «copinage Copé» dans la gestion des comptes de l’UMP, on assiste à une deuxième «victimisation de Nicolas Sarkozy» avec ces révélations sur les enregistrements de Patrick Buisson. Deux fois victime en si peu de temps? le timing est parfait diront certaines mauvaises langues, n’empêche…
Dans son papier intitulé «l’épineux Buisson», Jegoun pense que «ces enregistrements sont bien un scandale, la victime en est Nicolas Sarkozy. C’est tout ce que l’on retiendra de cette histoire: il a été trahi par celui qui l’a mal conseillé». Et va plus loin : «Depuis quand ce retour est-il préparé? Qui nous dit que la fuite est fortuite? Comment les enregistrements sont-ils arrivés jusqu’à la presse? (…) Qui nous dit que les enregistrés n’étaient pas au courant? etc.». On peut en effet se demander comment Atlantico.fr (Proche de l’UMP et de Sarkozy) et le Canard enchaîné ont pu avoir accès à ces enregistrements. Un cadeau de l’intelligent Patrick Buisson? l’ex (et peut être toujours) conseiller de l’ex président de la République a t-il égaré ses enregistrements? Il est difficile de croire que Nicolas Sarkozy, l’ancien Ministre de l’intérieur (donc à la tête des renseignements généraux), Chef de l’État (2007-2012), s’est laissé berner comme un bleu par Patrick Buisson et surtout, sur une si longue période (5 ans), sans s’en rendre compte! J’ai un doute, vous aussi.
Nicolas Sarkozy était t-il un « enregistré » consentant? Et si toute cette affaire n’était qu’une grossière mise en scène politique? Et si ce n’était qu’une nouvelle «carte postale» pour endosser l’éternel costume de victime, comme jadis dans l’affaire Clearstream?
Il faut dire que la carte postale est belle, trop belle et, ce ciel bleu (UMP), disons, ce soleil qui brille comme une auréole au dessus de Nicolas Sarkozy dessine aussi l’ombre du doute qui l’accompagne. Une semaine après sa visite (à sa demande) chez la Chancelière Angela Merkel, il faut croire que notre vacancier (politique) cherche un billet retour: Et si Sarkozy était derrière tout cela?
Directement, ou indirectement,
Je pose la question.