Il est vrai que j’ai eu un peu plus de chance que certains de mes ami(e)s d’enfance. Au Congo (Brazzaville) de mon époque, le Père Noël passait dans quelques entreprises (de mémoire): 1. Elf Congo, 2. la SNE (société nationale d’Énergie), 3. Les Postes et télécommunications (PTT), 4. Comilog, une boîte d’extraction et exportation de manganèse, 5. Le CFCO (Chemin de fer Congo Océan).
Il passait, sous les tropiques, le Père Noël, et ce n’était pas une ordure! Il était bleu-fourgonnette-de-la-poste, ce véhicule aux amortisseurs improbables qui accompagnait mon père, les 24 décembre en fin d’après-midi, sous le regard de tout le voisinage et des copains, de plus en plus nombreux. L’utilisation de ces jouets #madeinfrance était de courte durée à cause des terrains inappropriés de nos « aires de jeux », ce n’était pas dramatique (qui aime bien châtie bien n’est ce pas?), non, ce n’était rien car la belle séquence « fabrique de jouets by nous-même » compensait tout, comme chez ces enfants d’Afrique…
Imaginer, concevoir et savoir-faire, ne pas attendre, devenir ingénieur en herbe, jeu de création, confection artisanale Made-in-là-bas. Qui n’a pas la nostalgie de ses vieux jouets en bois? Nos vintages souvenirs…
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Non, je ne me suis pas trompé de blog, juste l’envie de faire causette avec mon verre, sur cette belle terrasse ensoleillée du Ninkasi, in da Lyon 7ème, le doigt baladeur sur le clavier virtuel de mon iPhone, mon nouveau jouet.
Extimités (politiques)... 