« Être socialiste », l’anaphore d’Elodie Jauneau … #EGPS

fil_a_plomb_1_cLa France traverse une crise de «valeurs», certains parlent de mutations sociétales, un concept fourre-tout souvent employé pour paraître et faire admettre l’intelligible voire le faux.

Ce débat sur les valeurs morales dans notre société cristallise la vie publique et politique, soulève des interrogations et affiche les distinguos. A gauche, le « social-libéral » s’adjuge le Nobel de la morale et s’infiltre dans l’existant, A droite, le mariage décomplexé du conservatisme explique certains «succès d’édition», toujours sur des lignes approximatives, aux antipodes de ce qui fonde nos valeurs.

«Valeurs»!, c’est le fil à plomb qui toujours fixe nos équilibres, nous ramène au centre des préoccupations partagées en société. C’est ce que j’ai trouvé dans la contribution d’une certaine Elodie Jauneau, conseillère municipale PS de la ville de Yerres. Dans l’anaphore «Être socialiste», au delà des étiquettes politiques, Elodie Jauneau nous parle simplement de “valeurs”, elle résume assez justement quelques principes partagés par certains d’entre nous, dans nos rapports avec autrui. Lisons.

Être socialiste, c’est avoir le courage de faire tomber les barrières de genre et les barrières socio-culturelles pour plus d’égalité.
Être socialiste, c’est ouvrir les yeux sur la société, prendre en considération ses mutations et ses évolutions afin qu’elle s’adapte à toutes et à tous: mariage pour tous, droit de vote des étrangers aux élections locales… Mais pas seulement.
Être socialiste, c’est oser le progressisme et oser affronter les obscurantistes, les réactionnaires et les conservateurs qui sont figés dans une société aux valeurs d’un autre temps.
Être socialiste, c’est avoir le courage de poser les questions qui «dérangent»: PMA, GPA, droit de vote des étrangers, droit à mourir dans la dignité, dépénalisation du cannabis…
Être socialiste, c’est surtout avoir le courage d’y répondre car ce sont des questions de société. Et la société, c’est «je», c’est «nous».

[Signé, Elodie Jauneau (Source, Vox de Gauche PS Yerres)]

« Je » pense que le doute n’est plus de mise, et cette contribution en affichage libre « nous » réconcilie avec une évidence : Être… de Gauche.

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Martin Nobel King: Il y ‘a 50 ans…

Noblesse oblige (ou Nobel si vous préférez), il y’ a 50 ans, Martin Luther King recevait le Prix Nobel de la Paix. C’était le 10 octobre 1964, récompense pour son combat contre le racisme et les discriminations aux États-Unis et dans le monde. Il recevra son prix la 10 décembre à Oslo. Remember the Time

mlk-nobel

Une consécration qui va de pair avec l’action d’autres illustres personnages de la lutte des noirs pour la reconnaissance des leurs droits civiques. 1.Rosa Park: ce jour là, elle s’est assise pour que nous puissions nous lever, 2.Malcom X: le Nègre des champs, 3.Franz Fanon: Essayiste martiniquais fortement impliqué dans la lutte pour l’indépendance de l’Algérie et la solidarité entre « frères » opprimés, fondateur du courant de pensée tiers-mondiste, mérite d’être connu…

suivons les

4.Aimé Césaire: le pote à Senghor, désormais Place des Grands hommes, le Nègre qui toujours « vous emmerde », 5.Thomas Sankara l’intègre, l’icône de toute une génération d’Africains, 6.Bob Marley: Africa Unite, 7.Mohamed Ali: Ex Cassius Clay,le grand « Ali Boma yé » est mal, les nouvelles ne sont pas bonnes, 8.Emery Patrice Lumumba: le Grand M’zé tango ya ba indépendance cha cha, in da Congo, 9.Nelson Mandela: coco Madiba l’autre Nobel, 10. (Devinez), etc…

Donc, il y a 50 ans, le Prix Nobel de la Paix était une Revue Nègre. Voila!

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