Dans l’édition d’hier du Parisien, parmi les candidats d’extrême-droite (FN) pour les Départementales dans les Yvelines, on note un nom singulier: Führer …
Une candidate, Monique Führer-Moguerou, elle est dans le tas, euh… dans la photo, c’est une élue FN à Mantes-La-Ville. Sur son profil Google+, elle a viré un de ses deux noms, Maguerou, trop difficile à porter (je suppose), et elle a gardé Führer! (No comment). Difficile de ne pas penser au tristement célèbre Chancelier du Reich Nazi Adolf Hitler, et ce titre indissociable de sa personne: « Le Führer ».
On ne choisit pas son nom de famille, mais on peut le changer, surtout lorsqu’on en possède deux comme Monique. Pour les prénoms, la règlementation en France est claire (Art. 57 du Code civil): « Lorsque le prénom paraît contraire à l’intérêt de l’enfant (…), l’officier de l’état civil peut en aviser sans délai le procureur de la République, (…) celui-ci peut saisir le juge aux affaires familiales (…) Le magistrat peut alors ordonner ou non la suppression du prénom sur les registres de l’état civil ».
Certains patronymes, rendus célèbres par l’actualité se vivent comme une pénalité, mais il faut croire que ce n’est pas le cas au Front national, on peut s’appeler Führer et avoir une investiture, (Attention, Pasdamalgame!). Quand je pense qu’il y a des enfants à qui on refuse de porter le doux prénom de Titeuf…
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