Poutine: « The Fascist in the Kremlin » écrit Politico, un média Américain…

Politico, un media politique non partisan basé à Washington n’y va pas par quatre chemins dans l’analyse des velléités expansionnistes de Vladimir Poutine. C’est à la UNE : The Fascist in the Kremlin. Pas besoin de traduction…

Poutine The Fascist in the Kremlin

Un papier intéressant sur une réflexion: «Comment Poutine élimine ses ennemis de l’intérieur (les opposants) tout en créant de nouveaux alliés à l’étranger» s’interroge Politico.com, l’assassinat de Boris Nemtsov témoigne de cette offensive interne. Sur le plan international le dictateur russe cherche des alliées sur le front occidental, dans les pays voisins, et cela malgré les sanctions économiques, le message de Poutine est clair écrit Politico: «Nous sommes prêts à soutenir tout pays européen qui a des griefs à Bruxelles ou Washington». Un an après l’annexion de la Crimée, la Russie de Poutine est décrite comme un État fasciste expansionniste. «Poutine a apporté le nazisme en politique», déclarait Nemtsov avant son assassinat devant le Kremlin. Destruction de la pensée critique, propagande et lynchage médiatique à la télévision fédérale, incitation au crime par l’État russe etc., ça ne vous rappelle rien?…

Politico va plus loin et évoque l’idée d’une guerre européenne dans les dessins de Poutine. «Le Kremlin a toujours des amis en Europe. Poutine a besoin de leur aide pour démembrer l’Ukraine et d’empêcher que la démocratie n’atteigne les frontières russes. Le dirigeant russe cherche du soutien pour réaliser sa vision dans laquelle n’importe quel pays qui était autrefois sous le régime soviétique ou russe devrait servir Moscou. (…) Maintenant que la Russie est en confrontation avec l’Occident et son économie une bombe à retardement, Poutine veut diviser l’UE en créant des groupes de pression pro-Moscou à Bruxelles. Il ne vise pas seulement les partis d’extrême-droite pour le soutenir mais courtise aussi des élites politiques traditionnelles». Rappelons que Vladimir Poutine a récemment financé le Front National à hauteur 9 millions d’euros via la First Czech Russian Bank (FCRB), ses amitiés avec Nicolas Sarkozy (Président de l’UMP) ne sont plus à démontrer

Pour y parvenir, Poutine exploite les failles au cœur même de l’Union européenne, c’est à dire auprès de ces pays qui ont des liens étroits avec la Russie tout en bénéficiant de la protection de la sécurité de l’OTAN (la Hongrie de «Viktor Orban le petit Poutine de Budapest», les gouvernements tchèque et slovaque par exemple), des états à même d’influencer Bruxelles dans l’intérêt de Poutine. Adversaires ou complices de Poutine? C’est le choix qui s’offre aux chefs d’États européens face à cette vraie menace qui vient de Moscou.

« The Fascist in The Kremlin », sonnette d’alarme…

[Source: Politico.com (Anglais)]. Merci à LadyAp.

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