Habitus-numérique…

IMG_20150415_152923_edit_editSe connecter, parfois, souvent, tout le temps, et nous voila dans l’habitus-numérique, cette nouvelle addiction, disons ce plaisir-nocif qui nous soustrait du temps réel. Expérience vécue et décrite par Guy Birenbaum dans «Vous m’avez manqué, Histoire d’une dépression française», un récit témoignage pour une mise en lumière de notre penchant pour l’adrénaline de l’actualité, une «pathologie» particulièrement visible chez les tauliers des blogs (politiques), mais pas que.

« Je ne veux plus être esclave du temps court, ni du temps réel, encore moins de l’instantanéité. » écrit Guy Birenbaum (l’épicier-du-web) que je connais sans l’avoir jamais rencontré. Il est déjà passé par ici et m’avait fait l’honneur d’une chronique sur Europe1, familiarité et voisinage-web. Reprendre du temps à cette grande pendule qui toujours sonne l’heure du p’tit oiseau bleu, et lire comme l’a fait Juan (Sarkofrance): « Je l’ai lu d’une traite. Cela ne m’est pas arrivé depuis des lustres, de finir un livre aussi vite. Habituellement, un écran m’accroche, une autre envie me décroche. Ou le sommeil a raison de moi. Mais cette fois-ci, le livre de l’ami Guy m’a happé. Il a littéralement frappé au cœur ». Impressions partagées par PensezBibi qui revient sur ces singulières synchronicités qui devraient inciter à un peu plus d’introspection et à moins d’extimités. Lecture conseillée pour ma semaine de vacances dès ce week-end en famille et loin d’ici. Ce matin, j’étais à Décitre (Place Bellecour, Lyon) pour l’acheter, en deux exemplaires, s’il vous plaît, pour le plaisir de l’offrir à l’ami Jegoun l’addict, taulier de son blog et des bistrots.

IMG_20150415_152928

« Mon cher Nicolas, tu trouveras peut-être dans ce récit Digitaldetox quelques éléments de sevrage sur ce marasme que t’exprimais hier encore dans ton billet diagnostic: Marre des blogs! Constat partagé, se déconnecter pour se connecter, comme Ervé(@croisepattes) qui déjà a pris rendez-vous ce vendredi  pour une séance-dédicace, l’accompagner si besoin. Livraison pour la jegounothèque, à la Comète naturellement. Mes amitiés et bonne lecture ».

Guy-Alain B., Lyon.

Lire.

(…)

22 réflexions au sujet de « Habitus-numérique… »

  1. Merci pour ce billet et le partage du livre de Guy.

    Je dois attendre vendredi soir pour avoir en main « le précieux » que je commencerai à dévorer sur le chemin du retour chez moi. Tout comme j’ai dévoré « l’abondance » de Seb Musset et d’une autre façon les chroniques de Juan Sarkofrance qu’il avait mis à disposition gratuitement en PDF (j’ai imprimé pour un meilleur confort de lecture).

    Nous ne sommes pas que des blogueurs (j’en suis un piètre puisque écrit très peu, pas le courage, trop de tristesse pour « au ras du sol) mais le réel, le matériel (le livre) et l’humain l’importe avant tout.

    Je vais attendre au moins deux lectures du livre de Guy avant d’en parler via un blog dédié à mes lectures, mes films vues et autres petites choses.

    Merci G.A.B.

    J’aime

  2. Déjà lu à deux reprises, en plus des séances avec mon psy j’y trouve quelques pistes qui peut-être m’aideront à me sortir du « mauvais pas » que je traverse depuis quelques mois.
    Guy à répondu je ne sais plus où ni à qui, que s’il a écrit ce livre c’est en partie pour témoigner de ce qu’est la dépression, l’épuisement professionnel et que si ce livre pouvait servir, il en serait heureux. (je retranscris de mémoire).
    Lui et moi avons vécu, quasi en même temps la même descente. Je ne suis pas lui, il n’est pas moi, nos histoires sont différentes, je n’ai pas son exposition, encore que dans le milieu dans lequel j’évolue je sois soumis à des pressions qui dépassent parfois l’entendement.Passons. J’ai choisi ce job, je savais ce à quoi m’attendre, je ne savais pas par contre que je pouvais tomber.
    Nos histoires sont différentes et pourtant similaires sous bien des aspects. Une constante par exemple : celle de vouloir parler de ce qui nous est arrivé à presque n’importe qui. Une façon « d’exorciser » la maladie ?

    J’aime

  3. Merci de penser à moi mais tu as tout faux sur l’analyse. J’ai dit dans mon blog (en commentaires) que je ne lirai pas le libre de Guy avant quelques mois pour différentes raisons (dont celle que j’ai peur de le retrouver dans de me retrouver dans de nombreux points. Alors je ne vais pas lire son livre pour le buzz. Je le lirai probablement pendant mes congés, en août).
    J’ai aussi expliqué les raisons de mon rejet momentané de la blogosphère et du web en général. La principale est qu’on y trouve de plus en plus de billets à l’emporte pièce, sans fond, sans argumentation. Je ne l’exclus pas du lot mais relis ton propre billet, celui que je commente, là. On sent que tu le fais uniquement pour m’adresser une pique.

    Tu vois, une partie du livre de Guy Birenbaum parle de Didier Goux. Il y dit qu’il a repéré le Didier parce qu’il a reçu une alerte parce qu’il y est cité (ça m’étonne, généralement je préviens mes potes quand d’autres potes parlent d’eux). C’est pour cela que je le cite ici. Et ce que je veux te dire c’est que j’ai lu ton billet parce que j’ai reçu une alerte. Je savais que tu parlais de moi.

    Pour le reste, je t’invite à réfléchir : qui est intéressé par la pique que tu m’adresse. Si j’envoie des piques (parfois insultantes, comme ce week-end, et je fais un billet ensuite pour m’expliquer), c’est que cela fait partie d’une espèce de personnage.

    J’aime

    1. Ce personnage, c’est le même que depuis 2006 ou 2007, comme Guy. Entre temps, Guy est devenu un personnage médiatique et je suis devenu number one avec une heure de gloire à laquelle j’ai mis fin.

      Toujours est-il qu’il y a plus de fond dans mon commentaire et dans celui de José ci-dessus que dans la plupart des billets des blogueurs dits politiques.

      Et c’est cela qui me gonfle. Cela n’a rien à voir avec ce qui touche Guy. Prends mon billet « ca évite de réfléchir » dont tu as parlé dans je ne sais combien de commentaire de blogs. En le faisant, tu penses à ton blog, pas au fond.

      Je veux bien qu’on critique la politique de Valls, parce qu’on l’a pensé mauvaise mais pas parce que c’est Valls.

      Point barre.

      A partir du moment où l’on fait la confusion, la blogosphère perd tout intérêt. Et dans la mesure où la plupart des copains ont arrêté de faire des billets réfléchis (je pourrais citer des tas d’exemples), la blogosphère me gonfle. Elle n’apporte plus rien.

      J’aime

    2. Non Nicolas, t’as tout faux, mais bon, t’es en droit de le penser vu l’année que nous avons passé toi et moi et, j’ai pensé que que tu le penserais, mais j’avais envie de le faire, pour d’autres raisons … Me suis-trompé? Possible, si c’est le cas, alors je m’excuse (Et voila! je me mets à m’excuser maintenant, (bordel!) désolé, un réflexe ……)

      Disons que ce livre de tombe bien (pour moi), ma « marche du 08 avril dernier » (50 bornes) s’inscrit dans une réflexion déjà en cours sur cette addiction que nous avons en partage: les réseaux sociaux. J’avais pensé le lire la semaine prochaine pendant ma semaine de vacances, je viens de le commencer et j’ai du mal à le laisser, c’est addictif, des similarités, on devient très vite personnage-de-fiction de notre propre vécu, se voir dans le miroir à travers mots et se (re)découvrir dans ces tranches de vies, dans ce recueil écrit comme des billets de blog (enfin, presque), de cours récits…

      Pour le reste (la politique et Cie, etc.), Pas d’avis, je passe rapidement (on ne sera pas d’accord, je n’écris pas pour convaincre, j’exprime un avis, le mien, et pas prêt de m’arrêter, oh non …). Ah! j’allais oublier, le bonjour à la serveuse de la Comète (pour l’adresse), elle est sympa.

      Bonne soirée.

      J’aime

      1. Je n’ai pas lu ton billet à propos des similarités que j’aurais appelé « similitudes » (restons simples) parce que je m’en fous. Si tu as besoin de marcher 50 km pour réfléchir, c’est ton problème mais ne fais pas un billet pour dire que je suis le taré. Et ne fais pas un commentaire pour dire que tu partages mon « addition » (sic) sans passer à la Comète la payer.

        Je n’ai aucune addiction pour les réseaux sociaux, contrairement à toi (vu que tu le dis). Je n’en ai rien à cirer.C’est à toi de te remettre en cause. J’ai seulement une passion pour les blogs politiques.et pour les réseaux en question.

        Quand j’ai un truc à dire, je le dis, pour le reste, je m’en fous. Pas toi : ça fait plus d’un an que tu me détestes parce que je ne tape pas sur Valls. C’est ton problème. Je me contente de faire des billets pour me foutre de la gueule des excités.

        J’aime

  4. hello Guy A ça boom.. qqls jours déjà: levé le pied, des doigts sur un clavier (j’viens de mettre un mot chez Juan; chez toi et ça ira bien)

    je trouve les blogs plutôt cool
    remarque d’autres produits le sont aussi,
    ensuite, leur usage etc.
    perso affranchi de tout ce qui m’oblige (tenterait-de)
    aussi de la hiérarchie, des castes etc. le respect suffit

    sans dire ‘chacun sa merde’ /on se comprend: je vois (quand même) plus d’empathie que son contraire (je zappe l’arrogance et sa bande; en gnl)
    on porte sa putain de croix, et pis voilà

    merci à toi et aux camarades 🙂

    J’aime

Extimise ton avis (Commentaire)>