Avant les smartphones, dans les transports en commun …

Petite réflexion sur la communication dans l’espace public à l’ère du numérique. J’entends souvent cette affirmation devenue légende populaire: « Avant les smartphones dans les transports en commun, les gens communiquaient entre eux« . Soit, question: C’était comment avant?

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Pas mieux, enfin presque. Le smartphone n’est que support (numérique), un simple prolongement hype de nos bonnes et vieilles habitudes (livre, musique avec walkman ou Radio-cassette auto-reverse, Presse papier, etc), donc le paradigme demeure. On pourrait même affirmer que les gens utilisent ces objets par défaut, par absence de communication dans ce voisinage éphémère, gestion de la solitude, voire protection contre l’intrusif. Engagez la conversation avec courtoisie, et il (ou elle) rangera son téléphone-intelligent, simple conseil, essayez, peut-être pas très tôt le matin aux heures de pointe, certains se réveillent sur ce trajet boulot

L’avant demeure, il est numérique.

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15 réflexions au sujet de « Avant les smartphones, dans les transports en commun … »

  1. (good morning) je me disais, la dans la rue « qu’est-ce qu’ils sont surtout elles, nbx a avoir ces ficelles qui partent/vont dans les oreilles »
    le fait qu’elles s’habillent ‘a poil’ disons en pyjama n’a rien a voir je suppose, plutot la meteo (chouette!) et ce qui les fait (certaines) courir m’echappe

    .. alors c’est bonnard, tutti va bene, Cheers
    (sa these: « getting back to the value and essence of photography » un succes !! les copines, bistrot etc..)

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      1. je colle encore un peu au Royaume du Liberalisme
        curieux (un-jour) amoureux tjs

        justement on parlait politique/jamais longtemps avec moi,
        comment dire..
        tellement a dire

        merci Sun Yi pour son appart (yes !) (parti a Pekin)
        on etait en Pologne/Green Point (a l’etroit) a cote, maintenant chez les bobos, au pied de Williamsburg Bridge, juste au dessus du Brasil bar,
        tu vois..

        c’est cool la famille
        si mes chats me manquent ?
        eux connaissent la reponse
        Miaoow

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  2. tiens, je suis vire de chez Juan..
    je n’ai pas le bon profil ? (j’ai use tous/tout mes mot de passe)
    suis-je trop anonyme (je deconne)

    mon Turk va bien; je me mets au russe
    (le chinois: pas envie)
    ou alors le Persan..

    pas belle la vie

    deus e brasilero
    /il parait (etc.)

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  3. Il y a tout de même, me semble-t-il, entre l’avant et l’après, une différence énorme, et je m’étonne que vous n’y fassiez aucune allusion : les passagers de bus qui lisaient le journal (ou dormaient ou regardaient par la vitre…) respectaient l’intimité de leurs voisins, alors que les utilisateurs de téléphones portatifs peuvent gâcher le trajet de l’ensemble du bus.

    Quant à voir des gens « communiquer » spontanément entre eux dans les transports en commun, c’est une chose qui n’a jamais existé, en tout cas sous nos latitudes (ailleurs, je n’en sais rien et je m’en fous). Et heureusement ! Devoir faire systématiquement la conversation à je ne sais qui, sous prétexte qu’on partage une banquette contraints et forcés, voilà qui m’aurait, je crois, conduit rapidement au suicide ou, à tout le moins, aux urgences psychiatriques, à l’époque où j’avais la malchance de devoir emprunter les dits transports.

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      1. D’abord, j’ai dit : « à l’époque où… », ce qui me semble signifier que je ne les prends plus, en effet.

        Et quel farceur a bien pu vous mettre dans la tête que tous les gens que l’on voit dans les transports en commun s’y trouvaient poussés par une irrépressible envie de communiquer avec autrui et un immense amour pour lui ?

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        1. « à l’époque où » donc il y a au moins 1 000 ans. Et tu ne parles que du « bus »…

          Perso, je les prends régulièrement les bus et autres transports (RER B,C) Transiliens, métros… et pas de soucis de communication. Il suffit de ne pas être dans sa bulle et de flipper à tous les étages.

          Mais bon, tu vas encore trouver un truc pour me « décridibiliser »… Alors j’attends ! 😉

          Bisous !

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          1. Dîtes donc, mon jeune ami, j’ai vécu près de trente ans à Paris, puis en proche banlieue : ce n’est pas à moi qu’il faut tenter d’apprendre ce que peuvent être le métro et le train de banlieue ! (Je reconnais avoir moins pratiqué le RER.)

            Mais je crois qu’on se comprend mal : pour moi, il y a « souci de communication » précisément quand il y a de la communication. Un voyage supportable en métro, même dans ma jeunesse, c’est un voyage où personne ne tente de m’adresser la parole, ni même ne remarque ma présence. Mais je n’interdis à personne, évidemment, de blablater avec son voisin de banquette, pourvu qu’il soit assez bien élevé pour le faire à voix basse ; ce qui devient (le chuchoteur) une denrée humaine rarissime.

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          2. Ben voilà, le soucis avec toi c’est que tu ne veux communiquer avec personne contrairement à moi qui, pratiquant ces transports devient donc un habitué et donc en croise d’autre et donc le discussion fini par s’installer mais c’est sans doute un truc qui te dépasse.

            Bisous

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          3. En quoi le fait que je ne tienne nullement à communiquer pourrait être un problème ? Un problème pour qui ? (Au passage, je vous fais remarquer que, pour un type qui ne communique pas, je suis pourtant en train de le faire avec vous depuis le début de l’après-midi…)

            D’autre part, cela ne me « dépasse » pas du tout. Cela me dépasse d’autant moins que j’en vois constamment, chez les commerçants notamment, de ces gens qui ne peuvent s’empêcher de « communiquer » avec toute personne se trouvant par hasard à portée de voix. Je sais que les hommes, pour beaucoup d’entre eux, adorent bavarder entre eux, de préférence de choses sans intérêt : le temps qu’il fait, les femmes, la politique, etc. Encore une fois, cela ne me gêne nullement.

            Ce qui me fait m’interroger, en revanche, c’est que cela semble vous froisser personnellement que, moi, je préfère me tenir à l’écart de cette « communication » généralisée.

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