«Flanby»? C’est fini, «François Hollande is the new homme fort de l’Europe» pense le journal allemand DieWelt dans son édition en ligne du 10 juillet dernier:«Wackelpudding » Hollande wird zu Europas neuem starken Mann».
Un titre qu’on attribuerait facilement au courageux Alexis Tsipras qui n’a pas démérité dans son combat face à l’EuroGroup et qui se bat aux côtés du peuple Grec depuis tant de mois dans un engagement désintéressé. N’empêche, la dernière déclaration de F. Hollande suscite l’admiration, une promesse à tenir.
Interférence dans le dossier Grec avec véhémence sur la question de la dette, met tout en œuvre pour que la Grèce reste dans l’Euro, aide la Grèce dans la rédaction de son nouveau programme avec mise à disposition d’une équipe d’experts français, etc. Et Die Welt d’écrire (google traduction): «(…) la France peut sortir de l’ombre de l’Allemagne et prétendre être à juste titre au rôle de nouveau leader en Europe ». Ce leadership va de pair avec la réussite des négociations sur la dette Grec, une issue de plus en plus incertaine face à la mauvaise foi de l’Eurogroup et son « catalogue d’atrocités » selon Spiegel, et des allemands qui proposent une «sortie temporaire de la Grèce de la zone euro, #Grexit». F. Hollande Homme fort de l’Europe? Possible, à condition de réussir le maintien de la Grèce dans la zone Euro, pas seulement dans l’intérêt des Grecs, mais aussi en prévision de sa réélection en 2017. Oui, cette négociation (toujours en cours ce dimanche soir à Bruxelles) a aussi un enjeu national, ce qui explique peut-être le déplacement de Nicolas Sarkozy aujourd’hui à Bruxelles et sa maladroite prise de parole, il demande à F. Hollande de se rallier à l’Allemagne, encore une connerie (et ça se revendique du Général De Gaulle…).
Relire (billet de 2014) : J’emmerde l’Allemagne!...
Le « Grec Round » continue. Édit 13 juillet, 08h50: Le jeu de paume est terminé, un accord a été trouvé, «Il fallait réussir» a résumé Hollande.
Après près de treize heures de discussions, pas de sortie temporaire de la Grèce de la monnaie unique comme évoqué, un projet de compromis entre Angela Merkel, François Hollande, Alexis Tsipras et Donald Tusk, (président du Conseil européen) est en marche, tout va bien.