Quand « Sarkozy d’Arabie » veut *déplacer* la Tunisie et stigmatise l’Algérie… #Sarkonisie

En visite à Tunis ce lundi 20 juillet, Nicolas Sarkozy, perché sur son projet Union pour la Méditerranée de 2008 (un vrai fiasco), s’est lancé dans une nouvelle diatribe à la hauteur de son précédent raté diplomatique sur « l’homme africain, pas assez entré dans l’Histoire« .

Après l’Histoire, le voilà qui se lance dans la Géographie en Tunisie et s’épanche sur ses malheurs, liés –à l’entendre– à sa proximité avec ses voisins, particulièrement l’Algérie: « La Tunisie est frontalière avec l’Algérie, avec la Libye ce n’est pas nouveau, vous n’avez pas choisi votre emplacement », [NS, Tunis, 20 juillet 2015]. Choisir son emplacement comme une place du marché? Première nouvelle, je découvre… La suite de la Sarkomatie dans cette vidéo Medeinbas.

Il veut peut-être en faire une île qui sait,  «la Sarkonisie»!, une solution pour une Tunisie sans problème, comme la Libye! Et « la rue arabe » –comme il dit– applaudira à nouveau «le Grand Sarkozy d’Arabie!» Se permettre de stigmatiser l’Algérie, c’est de «la grande diplomatie à la Sarkozy». Il faut se souvenir qu’entre 2007 et 2012, il nous avait fâché avec la terre entière, les Tunisiens déjà, lorsqu’il voulait envoyer « le savoir-faire, reconnu dans le monde entier, de nos forces de sécurité» pour sauver les soldat Ben Ali avec la complicité de Michèle Alliot-Marie, avec l’Amérique latine (Mexique, affaire Florence Cassez), avec l‘Afrique (l’homme Africain, Discours de Dakar), avec Zapatero (Espagne), Obama(USA), Angela Merkel (Allemagne), et tout le G20 (Avril 2009, quand il se voyait Maitre du monde) etc. Ce comportement explique certainement l’absence de résultats diplomatiques (zéro otage libéré après les infirmières bulgares) et économiques (zéro avion rafale vendu). Et le voilà qui remet une couche! Décidément, la géographie (politique) et Sarkozy, ça fait trois. Deux? Non, à ce niveau d’approximation, deux ce n’est pas assez, trois, c’est déjà une clémence…

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