Pour résumer la nouvelle Macronnerie d’Emmanuel de Bercy, une image suffit.
Et comme à chaque fois, Emmanuel recule et fait son innocent: « Ah non! Je n’ai pas dit ça! C’est la presse, elle a encore déformé mes propos… ». Tenez, Le Figaro nous offre la déjà très longue liste des conneries (politiques) d’Emmanuel. Macron en seulement une année (je résume).
1. «Nous pourrions autoriser les entreprises à déroger les règles de temps de travail» (Le Point, 28 août 2014). Pas encore Ministre, il annonçait déja la couleur sur les 35 heures.
2. «Il ne doit pas y avoir de tabou ni de posture» (Le Journal du Dimanche, 11 octobre 2014). Après les 35 heures, c’est à un autre «totem» de la gauche qu’Emmanuel Macron s’attaque: l’assurance-chômage.
3. «Il y a dans cette société (Gad) une majorité de femmes. Il y en a qui sont, pour beaucoup, illettrées» (Europe1, 17 février 2015). Ah ces salauds de pauvres, illettrés en plus! Du mépris, déjà…
4. «Avec la relance des autocars, les pauvres voyageront plus facilement» (Bercy, 5 octobre 2014). Après les salariés «illettrées» de Gad, les «pauvres» en autocar! Premiers pas en politique décidément compliqués, très.
5. «Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires» (Les Échos, 7 janvier 2015). Ben voyons.
6. «On est comme une sorte de prostituée. Le job, c’est de séduire» (Wall Street Journal, 9 mars 2015). Il parlait de son ancien job de banquier d’affaires, il pense toujours y être je crois…
7. «Il ne serait pas réaliste d’imposer un doublement de la rémunération pour les salariés qui travaillent le dimanche». (jeudi, décembre 11, 2014, A perdre la Raison) Traduction: «Tu bosses le dimanche et t’es payé comme un lundi, sans plus » A peu près…
8. «La France est malade» (Europe1, 17 février 2015). Déclaration choc au lendemain d’un vote de confiance au gouvernement arraché à une majorité relative. Lui, il va bien, enfin, je suppose.
9. Le statut des fonctionnaires n’est «pas adéquat» (18 septembre 2015). Couac du jour, encore une fois.
10. Emmanuel Macron, Ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique. Le meilleur pour la fin, on peut l’ajouter…
Non, je n’ai pas oublié la « Loi Macron« , pas la peine de tout rappeler, la liste est longue. Pour être juste, on peut dire qu’ Emmanuel Macron comptabilise à lui tout seul plus de couacs que tout le Gouvernement Jean Marc Ayrault réuni! Et il y’ en avait, c’est beaucoup (trop). [Mon avis]: A ce niveau de performance, le virer devient un impératif, ça fera du bien à tout le monde, à lui d’abord, à l’économie française ensuite (Moody’s vient d’abaisser la note de la France d’un cran sur fond de «faible croissance»).
Le virer, CC à Pépère.
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