La France est en mode «Rat race», le phénomène n’est pas nouveau mais le processus s’accélère dangereusement, une course sans fin…
On peut se référer à cette expression – plus connue pour sa musicalité jamaïcaine que pour sa symbolique sociale – pour aborder ce qui s’observe depuis quelques temps dans le champ politique: un glissement des plaques tectoniques …
Substitutions d’idées, formation de nuages de convergences idéologiques avec de nouvelles collisions, voire des coulissages idéologiques, etc, bref, un monde en friche avec (1) une Droite qui se modère de moins en moins, elle s’aligne sur sa frange extrême l’œil Juppé dans le rétroviseur de gauche, emportant dans son sillage un Centre déconnecté et sans Modem – en panne -, (2) un monde merveilleux où la Gauche dévergondée et libérale – enfin presque – traine sur le trottoir de Droite avec la bienveillance des instituts d’opinion, elle résiste certes, s’agrippe à l’Aile Gauche de sa conscience sociale, mais elle glisse, et enfin (3), l’Extrême-droite, attachée à ses anciennes «valeurs-actuelles», elle squatte désormais l’usine désaffectée du Parti communiste – en théorie seulement -, le diable s’habille en Pravda, le tout (4) sous les yeux hagards d’un Front de Gauche qui n’a pas su renouveler le Bail2012. Bref, démoralisation de la politique, émergence des murs de pensées approximatives, et la rectitude de l’édifice s’étiole, Rat race…
Ravalement de façades des enseignes (politiques).
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