De longues journées, des nuits atroces, ou l’inverse, tel pouvait être le quotidien des poilus durant la Grande guerre. S’il fallait résumer la vie dans les tranchées, le foyer des fantassins et toutes ces nuits dangereuses hors des tranchées, cette phrase du 30 Mai 2015 devrait convenir.
Oui, peut être bien que «la nuit m’atteint et le matin me nuit» était le gros problème du poilu au levée du jour après avoir évité dans les ténèbres, «l’infatigable faucheuse» qu’est la mort. Pensée de Marc Hillman, brillant auteur d’aphorismes joyeux chez qui j’ai trouvé ceci, un «sondage pour le soldat inconnu»…
De cette souffrance du poilu restera surtout des mots nés dans les tranchées, adroitement juxtaposés, aussi sonores qu’historiques: «Limoger, Le bourdon, Avoir les chocottes ou la pétoche, le système D, etc »... Qu’ils reposent en paix, enfin.
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