Sans oublier «le contexte», la question se pose. Les propos de Manuel Valls de ce jeudi 19 novembre dans le JT de France 2 en rappellent d’autres: «l’Union européenne doit prendre ses responsabilités en matière de contrôle aux frontières, faute de quoi c’est tout le système Schengen qui sera remis en cause».
A quelques nuances près, voila de quoi satisfaire l’égo de Nicolas Sarkozy – et de Marine Le Pen -, deux Anti-Schengen de longue date, de fervents partisans de «c’est la faute de l’Europe!». En politique comme dans le vie -de tous les jours-, «le contexte peut très vite devenir prétexte». Mais pas d’amalgame, ces propos s’inscrivent – je suppose- dans le registre «de la fermeté avant la réunion de ce vendredi entre les ministres de l’Intérieur européens, pour mieux sécuriser le système Schengen sans en sortir», c’est une hypothèse, ou pas. A suivre.