Ryan a dit: « Mon bled, c’est la France »…

Mon bled c'est la France

Signé Ryan B.

(…)

La réponse (en arabe) des Musulmans de France aux terroristes et bâtards de Daech…

Invité d’iTELE jeudi soir, Mohammed Chirani, consultant en politiques publiques et spécialiste de la radicalisation religieuse, a tenu à adresser un message aux terroristes de l’État islamique. Il a souhaité tout d’abord déclamé son message en arabe pour «s’adresser au monde arabe» et parce que les terroristes «utilisent une rhétorique arabe». Il l’a ensuite traduit en français.

Copie carbone aux bâtards identitaires d’ici et de Daech, aux antisémites, islamophobes et aux amalgamologues. Une réponse qui rappelle «la riposte des Oulémas, philosophes arabes, spécialistes du Coran», une Open Letter to Al-Baghdadi et ses fanatiques islamiques après l’horreur à Charlie Hebdo de janvier dernier. A relire dans ce billet synthèse (en Fr) du 17 janvier 2015 …

Lettre ouverte des philosophes arabes au «Calife en chef» des Djihadistes à la con

Et dans un autre registre, «la version banlieue» du blogueur de Lyon Vénissieux, le Muslim Chronic de Bass qui en colle une bonne à ces « imposteurs de djihadistes », c’est cash, très grosse colère…

C’est dit. Edit (21 Nov). Azzedine Gaci, recteur de la mosquée de Villeurbanne approuve la proposition du sulfureux Chronic2Bass et souligne que « la dénonciation des extrémistes est « conforme à l’islam« .

"la dénonciation des extrémistes était conforme à l'islam

Et j’ajoute -mon avis- c’est « conforme à l’esprit de  la République qui nourrit et protège », et la « non assistance à civils en danger » n’est pas acceptable.  A. Gaci est favorable à la « délation positive » pour venir à bout du radicalisme. « C’est difficile pour moi d’utiliser le mot +dénoncer+ car je sais que ça va être mal perçu, mais il faut mettre devant leurs responsabilités ces gens-là, quand ils portent un discours radical, ou de haine, ou qui ne prône pas le vivre ensemble. Tout le monde doit être mis devant ses responsabilités« , a-t-il dit.

La peur doit changer de camp.

(…)