Pour les 13 ans de mon fils ainé, il y a quelques années déjà, nous avions organisé une BarMitsva, oui. Une idée simple, en souvenir de celui de son meilleur pote Daniel qui avait fêté sa BM quelques mois en amont , la tradition. Pour résumer, une bar mitzvah, c’est un événement important pour les jeunes garçons et filles juives, – dans la 12e année de filles et de la 13e année des garçons-, un moment de grande fête qui marque le début de la responsabilité pour l’enfant qui rentre ainsi dans «l’age adulte». Mon ami Norbert (le papa de Daniel) avait prévu les gâteaux pour la circonstance, les offrandes, etc,. Pour les tenues, chacun selon sa tradition: tenues africaines assorties aux babouches, robes arabes et caftans marocains, les kippa et talith, les costumes cravates et polos, open look. Petite image de ma Kippa, ma fille et moi, il y a prescription..
Ma fille et moiNorbert et le fiston
Non, je ne suis pas juif et c’était juste un anniversaire, un moment de partage très symbolique avec lecture -et explications- des textes consacrés, un buffet ouvert par la récitation duKiddouch, – la prière sur le vin: » Béni es-Tu, Éternel, notre Dieu, Roi du monde, créateur du fruit de la vigne-. (Amen) ». Un souvenir de près de dix ans déjà qui est revenu dans notre conversation hier soir devant la télé, après un reportage sur l’agression antisémite de Marseille. Les enfants, – désormais grands – n’ont pas compris les motivations de cette agression, moi non plus d’ailleurs, et nous avons parlé longuement, en famille. Non, cette période n’est pas terrible. Ce billet est édité en souvenir de ce cadeau qui nous a été fait et pour dire: « Baroukh Ché pétarni méônécho chel zé », je vais traduire «Béni soit celui qui m’a dispensé de la punition de celui-ci». Bref, j’ai une Kippa,que j’ai gardé.