Le remaniement gouvernemental est dans les cartons, certains le font –les cartons-, mais ça ne se bouscule pas pour participer à la dernière aventure: déjà quelques refus, Nicolas Hulot a dit «Non merci», Martine Aubry a décliné l’offre «j’ai pas envie!», Laurent Fabius est parti pour le Conseil constitutionnel, et tout cela après la fracassante démission de Christiane Taubira.
Dans quelques heures, nous aurons très certainement une nouvelle équipe, – peut-être pas avec Manuel Valls que les hollandistes historiques poussent vers la sortie-, bref, malgré le 3615 Qui n’en veut de ce gouvernement, le nouveau arrive comme un beaujolais mais sans le goût du «combat». Oui, le « Combat« ça c’était avant. Souvenez-vous…
1. 31 mars 2014, Naissance du Gouvernement de Combat: Lors de son allocution télévisée, François Hollande, Chef de l’État, avait confié à Manuel Valls la mission de «conduire le gouvernement de la France, une équipe resserrée, (…) un gouvernement de combat» avec une triple mission avait-il indiqué: relancer l’économie, garantir la justice sociale et créer le rassemblement.
4. Le Figaro, « Gouvernement de combat »
5. Libre.be, toujours de combat
6. Libération, Premier ministre de combat
Mi-février 2016 : le «
Gouvernement decombat est mort », vive le remaniement !
Le «combat partout, la bataille nulle part», c’était un «combat imaginaire» avec reniement du cahier des charges: «relancer l’économie, garantir la justice sociale et créer le rassemblement». Non, on ne fera pas de bilan, par respect pour les victimes.
Que l’après-combat commence!
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