Suède, 03 Mai 2016, Tess Asplund, seule, poing levé face aux néonazis …
«Toujours le poing levé», philosophie Black Panther face aux racistes néonazis et antisémites notoires, héritage de l’Amérique noire en lutte pour les Droits civiques face aux suprémacistes du Ku Klux Klan.
«Poing levé en Suède» de la Black Panther face aux néonazis, et toujours «tête baissée en France» face à l’idéologie identitaire des fachos, comme récemment à Sciences-Po Paris qui recevait Alain de Benoist, théoricien d’extrême-droite. Accueil à bras ouverts, dans l’indifférence générale sans aucune indignation.
Le «penseur des identitaires-de-France», proche des thèses de Patrick Buisson avait planché sur les «fléaux qui gangrènent» sa France-à-la-Morano. Tribune libre, convergence des thèses Front national, des notes et de noms: Marcel Gauchet (idéologue du Printemps-dit-Républicain), Alain Finkielkraut qu’on ne présente plus, etc. Tel un Zemmour monté sur pattes, il avait parlé des «génuflexions» imposées devant l’«idéologie des droits de l’homme» (en gros, pour lui, les Droits de l’Homme et l’Égalité c’est mal, c pas bien), il avait fustigé l’«expertocratie» et «l’idéologie du même» (sic!), sans oublier ses mots contre les «pulsions universalistes qui voudraient que les hommes soient partout semblables», en plus de ses soupirs devant -dit-il, les «bêtises de Najat Vallaud-Belkacem», je le cite:
« Des femmes qui sont des hommes comme les autres? On verra l’idéal quand la majorité des femmes seront des éboueures et que les hommes feront le ménage!».
[Alain Benoist, idéologue d’Extrème-Droite]
C’était hier, chez nous, en plein jour, et toujours personne pour défendre les Droits des femmes et l’Égalité face à ces néo-cons à qui on offre toutes les tribunes possibles. Ah je sais, « liberté d’expression! » Ben voyons, comme si cela nous oblige à observer le silence, comme l’a fait Laurent Bouvet, co-fondateur du Printemps-dit-républicain -la GaucheValls-, interpellé hier encore sur twitter, et toujours pas de réponse, silence. Les donneurs de leçons « font le pont » face aux néonazis, et pas d’applaudissements non plus pour le courage de Tess Asplund –ils ne sont pas encore au courant je crois-.
Bref, on accepte que se développe chez nous ce qu’on critique à l’extérieur. Et les « Tess Asplund de France » existent, mais sans espace médiatique, une curiosité française. Nul n’est prophète chez soi n’est ce pas?
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