Difficile de ne pas constater la « radicalisation d’une certaine Gauche » depuis l’arrivée de Manuel Valls à Matignon, et nul besoin d’établir le BilanPS de cette folle épopée, c’est déjà fait. Aussi, certaines voix s’élèvent, discrètement, à Gauche, pour l’échéance à venir. Non, en 2017, l’élection présidentielle ne se jouera pas sur la question Pépère [“Dans quel pays veut-on vivre?”], la réflexion portera sur « le type de société » et surtout, sur les « valeurs qui la definissent », le tout sans angélisme sur les menaces et autres contingences internes et externes. Être de Gauche …
Arnaud Montebourg se prépare pour 2017, il s’exprimera dans quelques jours -le 21 Août à Frangy– et nous en saurons plus sur ses réelles intentions. Dans l’attente, partageons mon avis sur cette question centrale: Être de Gauche.
« Être de Gauche », c’est se désolidariser de ces “convertis” ex-de-Gauche, c’est se détacher de ces enfants perdus de la République désormais égarés dans les nouvelles valeurs (actuelles) des extrêmes. Ils « pissent violet » – voire « bleu marine« – après avoir fait allégeance à la Droite, et sont dans l’attentat permanent contre la Gauche l’arme du « 49.3 en bandouiliere » au cri de “la Droite Akbar!”. Le plus difficile dans cette pénible “guerre des Rose”, c’est de réussir la «déradicalisation» des copains «ex-blogueurs de Gauche» désormais fichés «S» du web (politique). C’est pas gagné, ça va être compliqué, y a du boulot. Oui et nous le ferons, par amitié, pour qu’un jour ils puissent à nouveau « pisser rose » [« rouge » ou « vert« ].
Être de Gauche en 2017, ou ne pas être.
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