Il a pris sa plume pour répondre à l’article « Regards changés et langues déliées » paru dans les colonnes du New York Times le 2 septembre, et comme pour la déchéance de nationalité – sur Facebook-, Manuel Valls s’est planté. C’est l’avis des décodeurs du journal le Monde qui passent sa tribune en revue …
Raté! L’argu tombe à l’eau. Le « Valls Camp décolonial » – pour ne pas dire ce séminaire- n’était pas « réservé aux blancs » comme on a pu le lire çà et là. C’était une mutinerie – on va dire ça- « réservée aux personnes concerné·e·s par le racisme d’État (..) avec pour objectif de confronter les plus jeunes aux questions qui les touchent et de faire se rencontrer et travailler ensemble des groupes qui n’en ont pas l’habitude. Le camp s’inscrit – je cite- dans la tradition des luttes d’émancipations décoloniales anti-capitalistes et d’éducation populaire. ». C’est ce qu’on peut lire sur le site dédié.
Question: Qui avait prévu de passer ses vacances cet été à Reims? Pas moi! Avec toute la presse autour cet événement – un vrai succès médiatique il faut dire-, il faut croire que désormais, « ne pas recevoir des gens sobres dans une réunion d’alcooliques anonymes, c’est faire acte de discrimination, ou peut-être bien du communautarisme ». On avance. Avec toute cette publicité, Manuel Valls a fini par les rendre populaire, même dans le New York Times! C’est malin. L’organisation va finir par lui offrir des tickets gratuits pour l’été 2017, il ne sera plus à Matignon, et ça lui fera des vacances. Rappel…
Et cette condamnation de l’État pour racisme avéré, c’est l’oeuvre des organisateurs de ce « camp décolonial » autour de la redoutable Sihame Assbague la « Malcom X ». Voilà qui explique bien de choses. « Qui veut noyer son chien l’accuse de (…)« . Manuel Valls ou comment créer les conditions d’un repli identitaire, et comment le sacrer dans le voisinage de la Cathédrale de Reims. Genèse. Hier encore, il était question de faire barrage au Front National, aujourd’hui, c’est tout un « boulevard » qu’il leur offre avec cette récurrente phobie identitaire, ces « ridicules approximations » qui révèlent un peu plus son amphigouri (politique), et qui entachent durablement l’image de la France au yeux des américains, et du monde. Le marquis Gilbert Motier de La Fayette doit se retourner dans sa tombe.
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