«Libération» nous propose le bilan fiscal du quinquennat, une analyse comparative des hausses (ou baisses) d’impôts entre Ménages & Entreprises, sur ces 5 dernières années ….
Constat: C’est une violence faite aux ménages. Avec une hausse des prélèvements (plus de 30 milliards d’euros) supportée par le contribuable depuis le début du quinquennat, avec une phase d’accélération par le gouvernement Valls -depuis 2014-. Une pratique déjà bien en marche sous Nicolas Sarkozy -milieu de mandat- pour « soutenir » l’entreprise. Un choix politique, peut-être bien sur recommandation d’Emmanuel macron, conseiller économique de F. Hollande dès 2012 à l’Élysée, puis Ministre de l’économie. C‘est l’autre grand acteur ce quinquennat, chargé de l’économie depuis 2012.
Malgré les discours, la course folle des prélèvements obligatoires des ménages ne faiblit pas, tendance à la hausse jusqu’en 2017. Et les entreprises se frottent les mains, l’état de grâce continue. Désormais en France, ce sont les ménages qui « financent » l’entreprise et sans contrepartie sur l’emploi. On peut le dire – , et à l‘insu de leur plein gré, comme on dit-.
C’est la nouvelle péréquation des recettes publiques après ponction fiscale, c’est ce que Manuel Valls appelle « les réformes », une orientation très libérale au cœur de la théorie de l’école Gattaz de la pensée économique, c-à-d, « la politique de l’offre -aux entreprises-« , un pari perdu…
./…