“De tous les hommes que je n’aime pas, c’est certainement mon mari que je préfère.” [Madame de #Staël]

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“De tous les hommes que je n’aime pas, c’est certainement mon mari que je préfère.” [Germaine de Staël]. Paris.

Les Extimités de Madame de Staël

Anne-Louise Germaine Necker, baronne de Staël-Holstein, (22 avril 1766 – 14 Juillet 1817). Fille des Lumières et de la Révolution qui a marqué son époque. Dans un portrait récent sur RTL – pour son entrée à La Pléiade– on peut lire …

« Madame de Staël fut, de son vivant, la femme la plus célèbre d’Europe et a littéralement révolutionné la pensée de son temps avec ses écrits. Née à Paris en 1766, fille du Genevois Jacques Necker, ministre des Finances de Louis XVI, Mme de Staël (femme d’Erik M. Staël-Holstein, ambassadeur de Suède à Paris) côtoie dès son enfance (..) tout ce que le siècle compte de gens de lettres et du monde. Diderot, D’Alembert, Buffon, etc. En 1788, son premier livre est consacré à Rousseau. Durant les premiers mois de la Révolution, « elle côtoie le pouvoir, influence des décisions et prend part, dans l’ombre, aux intrigues, à défaut de siéger dans les assemblées officielles ou de détenir un portefeuille régalien ». La jeune femme croit « en un avenir plus juste »… avant de déchanter. En exil à Londres et en Suisse, elle revient à Paris en mai 1795.

Femme libre comme en témoigne sa vie amoureuse, (…) opposée à Napoléon, mise au ban de l’Empire, elle est reçue dans toutes les capitales européennes comme une souveraine de la littérature et de la liberté, jusqu’à sa mort à Paris, à 51 ans ».

Féminine ou féministe? La réponse, peut-être bien in « Œuvres inédites de Mme la Bonne de Staël » Ed. 1821, publiées par son fils. A lire .

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3 réflexions au sujet de « “De tous les hommes que je n’aime pas, c’est certainement mon mari que je préfère.” [Madame de #Staël] »

  1. Bien; alors son petit miroir contemporain, ..néanmoins féminin,

    Olympe de Gouges, femme de lettres française, devenue femme politique, guillotinée en 1793.
    Elle est considérée comme une des pionnières du féminisme français.
    Auteur de la « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne », elle a laissé de nombreux écrits en faveur des droits civils et politiques des femmes, et de l’abolition de l’esclavage des Noirs (thx wiki)

    Eh-Oh bonhomme, dans: « la femme est l’avenir de l’homme »
    qu’est-ce que tu ne piges pas ??
    ‘demande’ ! ..tu ne risques rien (!) non-non, je ne sous entends pas que tu puisses être pleutre,
    ni veule (sauf si tu insistes) sinon de chiffonner ton orgueil, ..n’est-ce pas.
    Certes, tu ne le diras pas (!) trop bien agrippé à qql apanage -héritage séculaire réservé aux mâles, aux pères, fils, frères, mecs, gonzes, aux coqs donc ..
    t’inquiètes ! elles -les copines- ne te choureront pas ton fumier !
    ..peut-être de pisser dessus ?! aussi, gros cochon, tu pourras mater ! (c’est gratuit !)

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  2. La Révolution n’a pas abandonné les femmes, se sont plutôt certains historiens qui ont oublié de parler des femmes vraies révolutionnaires comme Louise de Kéralio, ou Pauline Léon et Claire Lacombe fondatrices de la Société des Républicaines Révolutionnaires. Elles étaient de vraies féministes et présentes sur le terrain des luttes au coté des plus démunis, ce qui était loin d’être le cas pour Olympe de Gouges.
    http://www.huffingtonpost.fr/jeanmarc-schiappa/olympe-de-gouges-une-imposture-historique/?utm_hp_ref=fr-

    Madame de Staël, je n’oublie pas qu’elle a sali la mémoire de Robespierre: « Je n’ai vu qu’une fois dans ma vie Robespierre, ces traits étaient ignobles, ces veines étaient d’une couleur verdâtre. Il professait sur l’inégalité des rangs et des fortunes, les idées les plus absurdes. »
    Cette bourgeoise « féministe » n’était pas pour l’égalité:  » Dès lors, la révolution changea d’objet, les gens de la classe ouvrière, s’imaginèrent que le joug de la disparité des fortunes allait cesser de peser sur eux. »
    Dans « Madame de Staël et Napoléon » par Henri Guillemin: « La légende est bien établie : face au Despote, Mme de Staël, sous le Consulat et l’Empire, fut l’intraitable opposante, l’incarnation de la « liberté ». Malheureusement, oui, c’est une légende, et même une légende bouffonne. »

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    1. bonsoir Bob, oui je sais (?) Olympe a une part mystérieuse, ..ne pas dire controversée,
      ni je suis surpris ! par qql ‘zapping’ d’auto-complaisance, routinière (des teneurs-de-manche)
      Merci pour Louise, Claire et Pauline, et d’aller me-pencher sur elles,

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