À l’heure du café ce matin, j’ai cru voir une affiche du Front National dans un tweet: des images des nationalistes européensSalvini et Viktor Orban, des drapeaux bleu-blanc-rouge enveloppés dans une flippante musique. Et surtout, en intro, ce visuel: « Immigration: Maîtriser ou subir? » …
L’«apatride politique» que je suis a suivi, non sans une certaine distance, les dernières péripéties de «Meluche le caïd de la cité des insoumis». On va dire ça. Habitant de la «Banlieue Gauche de la république», il a fait l’objet d’une descente de police ce 16 octobre très tôt le matin. Il était 07heures, l’heure où Paris s’éveille.
Des policiers partout – et un procureur- ont investi son domicile lors d’une perquisition d’une grande ampleur. Plus d’une centaine au total, éparpillés façon puzzle, réunis dans un tir groupé, à son domicile et en même temps chez certains de ses amis. Son QG siège de son «organisation» n’a pas été épargné. Une intervention légale – disproportionnée – dans le cadre d’une information judiciaire ouverte par le Procureur de Paris pour «malversations financières entre autres fraudes». Et comme souvent dans ce genre de situation, on n’entend jamais le «perquisitionné involontaire» dire: «Ah chouette de la visite! Z’êtes tombé du lit? Mais entrez donc les amis, un café? Ah non, jamais pendant le boulot j’avais oublié. Mais perquisitionnez donc! Faites-vous plèZ! Des volontaires pour ma cave-à-vin tant qu’à bien fouiner partout? J’ai de bonnes bouteilles si ça vous tente». Et comme souvent, ce qui devait arriver ou attendu, arriva. La disproportion se nourrit toujours de la disproportion: 1. Plus de 100 flics armés et en gilets pare-balles, 2. Une dizaine de procureurs mobilisés, 3. 17 perquisitions et 20 auditions, 4. Des dizaines de milliers de mails “aspirés”, 5. Des disques durs et clés usb confisquées..
Une “descente de police” hautement politique, du jamais vue sauf dans de le cas de la lutte antiterrorisme. Pas de saisie d’armes comme lors d’une précédente perquisition dans les locaux parisiens d’une «bande rivale, la team #Benalla», mais de nombreux documents confisqués, des fichiers informatiques, des photos de vacances, etc. Cette fois,le coffre n’a pas disparu. Dans cette séquence mise en lumière par le «contrôlé involontaire» lui-même via son smartphone et en direct sur les réseaux sociaux, seuls ses propos ont retenu l’attention, l’avant ne compte plus. Et l’emballement médiatique a vite suivi. Le bandeau Breaking News était à la UNE: « Ladies and Gentlemen, we got him! ». C’est là une récurrence désormais bien installée dans la gestion des faits de société où le «présumé innocent», sujet à un contrôle qui tourne mal pour lui, devient, dans la suite de la procédure médiatique (presse, télé, twitter), coupable de sa propre «insoumission». Constat observé dans bien d’autres faits à la Une de l’actualité de ces derniers temps n’est-ce pas ? Bref, la vie (politique) est à l’image de la société, avec ses «quartiers résidentiels» et ses intouchables d’un coté, puis ses «cités» et ses insoumis de l’autre. Oui le distinguo s’impose.
Jean Luc Mélenchon vient de découvrir ce qu’il convient d’appeler le «contrôle au faciès» ou «délit de sale gueule (politique)». C’est nouveau.
Le raccourci est facile je vous le concède. Mais ça se tient 1. Intervention (police ou justice), 2. Excès de zèle des parties présentes, 3. C’est toujours les 1ers qui gagnent, force à la loi, normal. 4. «L’insoumis» devient victime de son insoumission, à tort ou raison. Et s’en suit le procès de «l’insoumission de l’insoumis» sur la place publique.On met l’accent et on s’affaire sur l’affaire dans l’affaire, la « belle affaire ». Puis, tous en chœur, on juge avec sévérité ce que l’on n’accepterait pas pour soi, souvent et presque toujours d’ailleurs. Les faits ayant entrainés le contrôle disparaissent et les actes posés par certaines personnes dépositaires de l’autorité, souvent controversés dans bien des cas-, trouvent toujours une justification à posteriori. Imparable. La mauvaise foi s’habille toujours chez très bonne intention et le présumé-innocent toujours coupable.
Nul n’est au-dessus de la loi, même pas la Loi …
Convoqué ce matin, JL Melenchon s’est présenté à la direction centrale de la police judiciare de Nanterre. On aurait pu commencer par là. PS: Ce traité (politique), disons cet essai, n’est que simple allégorie et je n’ai pas d’avis sur les « Olivier-Giroud-de-la-politique », c’est à dire, les autres habitants de la « Banlieue Gauche », les anciens « caïds du quartier », ceux qui se réjouissent de voir les insoumis se faire braquer par « les condés #Enmarche ». Ils s’imaginent « peser dans ce match (politique) » en mêlant leurs voix aux chants des sirènes alors que l’objectif c’est de marquer des buts pour sa cité, de gagner ses propres matchs, c’est à dire des élections–. Au lieu d’observer le silence, « ça poucave » | Proverbe (politique): « Qui a perquisitionné chez Meluche perquisitionnera chez vous », le savoir bande de cons!
|Signé: l’apatride (politique) – ou « aPARTIde » -, au choix.
Désormais tout est #noir ou #blanc et ils ont tous viré Ouf. Oui je me pose des questions, sur la nature de «nos valeurs » dites «communes» que nous n’avions jamais défini ensemble. Des questions sur ce qui en reste. Notre amitié n’était qu’une illusion, je suppose, car le naturel est vite revenu au galop: vous avez « traversé la rue« … On se comprend. Même les mieux armés d’entre vous cèdent à la tentation identitaire. Vous voila désormais victimes d’une pathologie volontaire qui ne vous « affecte que pour masquer ce que vous voulez bien ignorer » me semble t-il. Souffrir de ce qui n’existe pas pour soi, somatiser à tout va, telle est la nouvelle tendance des «malades imaginaires» que vous êtes devenus chers ami•e•s. Oui, vous êtes devenus … sujets à une infection bien réelle cette fois . Comprendre …
Le contre-diagnostic viendra très certainement plus tard. Dans ma sphère numérique, petit à petit, la gangrène s’installe, la régression s’opère, le foyer d’infection s’étend. Et au bout de cette jactance étalée, un poison savamment instillé opère et l’on se dit: «Bah, ça passera … c’est la démocratie ». Et quand, vous lire devient blessure, alors j’installe des filtres pour m’éloigner, pour «m’extégrer (1)». Quand l’événement à venir projette son ombre, on peut s’inquiéter ou laisser passer la vague vous emporter loin des rives de la raison. Et s’en faire une, de raison, à tort peut-être, qui sait. Mon père le Vieux Charles me disait: «il faut savoir quitter les choses avant que les choses ne vous quittent». Pour ne pas insulter demain..
Que devenus êtes-vous cher•e•s ami•e•s? Merci de ne pas répondre à ce «billet-de-service» réservé aux «initiés de la Grande École de la Parole sur les blogs & réseaux sociaux». Ils se reconnaitront. C’est un simple constat (d’échec), le mien, le vôtre? Le nôtre. L’afficher et vous le livrer est une élégance, disons que c’est un marque page pour de nouvelles lectures … « communes (?) » que nous définirons ensemble, demain peut-être. Le croisement aura lieu (ou pas) …
Bref, comme le chante Lokua Kanza ci-dessus, «Nakozonga» (ou pas).
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(1). Extégrer (Extégration). Ce mot-concept qui me vient à l’esprit n’est nullement l’inverse de celui dont il se réfère, et que je vous laisse deviner. Bien au contraire. On peut définir l’éxtégration comme l’étape d’après, celle où l’on devient « soi » dans son espace de vie. S’extégrer c’est tout simplement être libre, surtout quand la nécessité l’oblige. A développer]
Des problèmes de mémoire à l’Élysée? La question peut se poser après cette nomination, et certains y vont déjà de leurs commentaires: « C’est possible! ça explique la nomination d’un « conseiller mémoire » à l’Elysée » ou, « Le jeune âge du Président n’exclut pas cette hypothèse! ». Une autre explication est tout aussi possible, passons. Il vrai que, entre Macron-candidat et le Président Jupiterien, la République #EnMarche a paumé des trucs en route. À l’Élysée, faut croire que c’est « la mémoire qui flanche » …
Bref, restons #Charlie et surtout pas d’amalgame sur le « job carte mémoire » de Bruno Roger-Petit (BRP) qui, je le précise, mérite notre respect. Je l’ai déjà dit sur ce blog je crois, non? Problème de mémoire …
Pour les célébrations du 60e anniversaire de la Ve République, Emmanuel Macron était à Colombey les Deux Églises sur les terres de Mon Général. Il a déclaré: « Ceux qui veulent la VIe République n’aiment pas l’État ». Et ce n’est pas la seule Église« bêtise » du jour. Ça arrive, oui, mais chez certains ça s’érige en Cathédrale, à force…
Bêtise 1. Se rendre sur la tombe de Mon Général pour célébrer « l’ancien monde » lorsqu’on se revendique du « nouveau monde », c’est vraiment être réfractaire au changement. Rappel: la Constitution de la Ve République a survécu à huit présidents, 23 Premiers ministres et 1.400 ministres ». C’est beaucoup. Aussi, je pense que notre chère Vè a bien mérité ses droits à la retraite à 60 ans. Mon avis.
« La France se tiendrait autrement si Emmanuel Macron arrêtait de se plaindre, c’est pénible à la fin. »
Voila. J’avais deux titres, l’autre servira plus tard:« Gérard Collomb et les deux Bêtises de Jupiter ». On a le temps, il vient juste de rentrer à la maison …
Fin de la cavale de l’évadé n°1 de France ce matin vers 4 heures du matin près de son fief de Creil dans l’Oise. Le braqueur multirécidiviste évadé depuis 93 jours a été retrouvé en pyjama et sans résistance.
«C’est après avoir appris la démission du Ministre de l’intérieur que j’ai décidé de me rendre sans opposition. Je ne voulais pas tomber sous Gérard Collomb, pour mon image. Je passerai l’hiver au chaud ».
Presque. J’ai bien dit « presque » n’est ce pas? Parfait. Beau boulot des forces d’intervention.
Dans l’attente de son procès pour ce Prisonbreak, Redoine Faïd ne parlera peut-être pas, alors j’ai imaginé, ça se tient, 1ère image. Dans l’attente de vos commentaires …
Petit à petit l’oiseau devient plus petit. D’affaires en affaire, les uns après les autres, les uns envers les autres, la confiance s’étiole, ambiance fin de règne en Macronie . Info dernière: Démission de Gérard Collomb, Ministre de l’intérieur, c’est validé. Emmanuel Macron a cédé, le premier ministre Édouard Philippe assurera l’intérim et devient en plus Ministre de l’intérieur…
1.François Bayrou, ministre de la Justice | Juin 2017.
2.Marielle de Sarnez, ministre des Affaires européennes | Juin 2017.
3.Sylvie Goulard, ministre des Armées | Juin 2017
4.Richard Ferrand, ministre de la Cohésion des territoires | Juin 2017
5.Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique | 28 Août 2018.
6.Laura Flessel, ministre des Sports | 04 sept 2018.
7.Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur | 03 octobre 2018.