ici #RadioLondres, le Gouv. #Macron veut «casser du #GiletsJaunes», je répète …

Après avoir tabassé, éborgné et mutilé des manifestants ces dernières semaines , le Gouvernement, – réfractaire à la demande populaire pour plus de justice sociale et fiscale-, se radicalise. En plus de faire appel à l’armée avec les conséquences prévisibles qui s’imaginent, Christophe Castaner, Premier hic de France et désormais « Ministre chargé de l’utilisation des Flashball (LBD40) » durcit le ton, l’escalade est EnMarche

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Comme le fait remarquer @Despasperdus sur Twitter: « Le macronisme ressemble furieusement à l’extrême droite: lois pro-Capital, racisme contre les migrants, même les enfants sont expulsés, répression policière, recours à l’armée. Après les mutilés à vie, vous voulez des morts pour enrayer la mobilisation? ». La question se pose en effet quand on sait qu’une certaine presse légitime cette vieille idée de recourir à l’armée contre la population. Certains comme Y. Calvichy font mieux, il propose « d’ouvrir des stades pour parquer les gilets jaunes » comme au bon vieux temps de Pinochet au Chili, rien que ça. Jusqu’à Emmanuel Macron, notre armée avait toujours œuvré contre les ennemis de l’extérieur, le recours à l’arsenal militaire contre de simples manifestants revient à les assimiler à des « terroristes ». Et ce n’est pas rien. Bref, demain vos enfants vous diront très certainement …

« Quand ils avaient décidé de casser du #GiletJaune vous n’aviez rien dit, vous n’étiez pas GiletsJaunes … »

Macron se voulait Roi d’Europe et le voilà qui recourt à l’armée pour des opérations de maintien de l’ordre face à un mouvement social comme nulle part ailleurs dans une démocratie du vieux continent.

  • ici #RadioLondres, la Démocratie parle aux Français, je répète …

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6 réflexions au sujet de « ici #RadioLondres, le Gouv. #Macron veut «casser du #GiletsJaunes», je répète … »

  1. Plan A. Demain il y a une poignée de morts. Émotion nationale, funérailles avec des milliers de personnes, manifs monstres, etc. La fin rapide pour le roy.

    Plan B. Demain les troupes se lâchent. Des centaines de morts sur le bitume. Une chasse impitoyable aux opposants. Des stades remplis à la chilienne. Des tribunaux qui condamnent à la chaîne à la prison à vie. Les élections supprimées « provisoirement ». Et le roy peut rester sur son trône en régnant par la terreur.

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  2. « ici #RadioLondres, le Gouv. #Macron veut «casser du #GiletsJaunes», je répète … »
    Depuis qu’elle est au pouvoir, la bourgeoisie d’industrie ou financière a toujours su identifier le danger pour sa survie. Les Sarko, Macron, Castaner, etc…face aux mouvement des gilets jaunes, ne font que répéter un vieux discours (aux mots prés) que le journaliste Saint-Marc Girardin publia dans « Le Journal des Débats » (pro-gouvernement de Louis Philippe) le 8 décembre 1831 quand les Canuts de Lyon se soulevèrent:
    « Aujourd’hui, les Barbares qui menacent la société ne sont point au Caucase ni dans les steppes de la Tartarie ; ils sont dans les faubourgs de nos villes manufacturières. Il ne faut point les injurier ; ils sont, hélas ! plus à plaindre qu’à blâmer : ils souffrent, la misère les écrase. Comment ne chercheraient-ils pas aussi une meilleure condition ? Comment ne se pousseraient-ils pas tumultueusement vers une meilleure fortune ? Comment ne seraient-ils pas tentés d’envahir la bourgeoisie ? Ils sont les plus forts, les plus nombreux […] il faut que la classe moyenne sache bien quel est l’état des choses ; il faut qu’elle connaisse bien sa position. Elle a au-dessous d’elle une population de prolétaires qui s’agite, qui frémit, sans savoir ce qu’elle veut, sans savoir où elle ira ; que lui importe ? Elle est mal. Elle veut changer. C’est là où est le danger de la société moderne ; c’est de là que peuvent sortir les barbares qui la détruiront. Dans cette position, il est nécessaire que la classe moyenne comprenne bien ses intérêts et le devoir qu’elle a à remplir. » (voirl’article sur: http://aimable-faubourien.blogspot.com/2010/01/saint-marc-girardin-les-barbares-qui.html)
    Le 10 juillet 1931, Saint-Marc Girardin présicera à propos des ouvriers qu’il désignait sous le vocable de « barbares »,  » appliqué par nous à une classe d’homme que son défaut d’instruction et sa vie précaire tiennent en effet dans un état d’hostilité dangereuse pour la société. »
    On lit ou entend la même chose dans nos médias aujourd’hui. Et ces gens là se disent « progressistes ». Lol!

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