Quand le même jour, deux grands médias français – Le Monde & Le Journal Du Dimanche – s’intéressent au «sexe des anges», il y a de quoi se poser des questions sur ce «tir groupé». Et quand on pense que le mot «beurette» caracole dans les requêtes de recherche sur Google…
Bref, une obsession française qui n’est pas sans rappeler celle qui la précède, celle en l’Afrique transformée en «baisodrome pour mâles blancs en quête d’exotisme». Possession, conquête, domination, une longue histoire …
Bref, cette polémique de chiffon – encore une – me fait vous dire qu’on n’écoute pas/plus assez de musique sur les blogs, et c’est dommage. Mesdames & Messieurs, Gloria le Grand Bulukutu de Viva La Musica Cour-Des-Grands dans «Tenue correcte exigée». Juste pour le visuel (cover) . Mettez le son…
«Rentrée *Littégrière*» hier soir sur le plateau de Quotidien de Yann Barthès. Au programme, la promo du livre «Les dix petits *singes*» d’Agatha Sarkozy. On va dire ça. Sur le plateau «ils étaient dix» au moins, heureux. Extrait.
Paris 1934. Un jour, Aimé Césaire traverse une rue non loin de la place d’Italie. Un type passe et lance: «Eh, petit nègre!». C’était un blanc. Aimé Césaire lui répond : «Nègre vous m’appelez? Et ben oui nègre je suis, n’allez pas le répéter, mais le petit nègre t’emmerde!». Le lendemain, il propose à son ami LS Senghor de rédiger ensemble un journal, pour s’approprier ce mot lancé comme une insulte qu’il fallait ramasser pour faire face.
Ainsi naquit un concept politique et poétique: la Négritude. Une réponse à une provocation, avec le concours d’autres étudiants noirs: Léon Gontran Damas, Léopold Sédar Senghor, Birago Diop, etc, autour du journal L’Étudiant noir. Loin d’un repli identitaire ou d’un pseudo communautarisme, ce mot nègre devient une juste appropriation, une arme de protection pour un universalisme qui ne s’arrête plus aux portes de la négrerie. Jean-Paul Sartre en 1948 – dans « Orphée noir » préface à l’ «Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache de langue française» de Senghor – confirme: «Le nègre ne peut nier qu’il soit nègre ni réclamer pour lui cette abstraite humanité incolore: il est noir. Ainsi est-il acculé à l’authenticité: insulté, asservi, il se redresse, il ramasse le mot de *nègre* qu’on lui a jeté comme une pierre, il se revendique comme noir, en face du blanc, dans la fierté.». Un précepte qu’on retrouve chez Jean Cocteau (1889-1963): «Ce qu’on te reproche, cultive-le, c’est toi». Sous la plume de Césaire – pas que- ce motrenverse donc une insulte raciste en un terme chargé de sens et valorisant: «Nègre, c’est ma révolte, ma gueule, mon nom. Elle renverse ainsi une blessure quotidienne et cinq fois centenaire en une mémoire: «j’habite une blessure sacrée» [Aimé Césaire]. Tout un … cadastre..
Au-delà de la lecture primaire qu’en font certains, l’insulte raciste qui l’accompagne demeure. Aussi, son utilisation relève d’une autre architecture. Les « non-initiés », merci de vous abstenir, dans votre propre intérêt. Être nègre n’est point l’acceptation d’un quelconque statut d’infériorité et encore moins une résignation face à l’adversité. Être nègre c’est être capable de fouiller en soi, plus profondément comme le dit Césaire: «Fouille en toi, allez, fouille, encore […]; eh bien, quand tu auras fouillé, tu trouveras […] le nègre fondamental!». Et il ne s’adressait pas qu’aux *nègres*. Certains ont compris, les autres, fouillez encore, le Nègre fondamental n’est jamais bien loin…
Une pandémie, permissive. Et elle goutte, insidieusement, s’étale, s’installe et prend racine dans toutes les strates de la société. Sur toutes les colonnes. Nostalgie du bon vieux temps? Qui sait. Par paresse? Peut-être bien par « ensauvagementcollectif« , une option. Et le malade n’est plus imaginaire, il s’est désigné volontaire. Soit. Reste à évaluer l’état du système sanitaire avec ce fort taux de contamination. Les masques sont définitivement tombés…
Quelques uns résistent, des Gaulois réfractaires. D’eux viendra ce vaccin qui se fait attendre faute d’investissement. L’hiver sera rude. Bref, le séparatisme d’une couleur qui ne dit pas son nom est en marche….
Aussi, twitto de la vieille école, je vous propose un petit Tuto pour virer proprement quelqu’un de votre compte Twitter. Ici, avec Louis de Raguennel de ValeursActuelles en «ragondin» pour l’exemple.
1. Pour commencer, toujours bloquer les encombrants …
2. Bloqué, on passe à l’étape suivante, l’astuce: le débloquer et vous verrez pourquoi ..
3. Et le voilà viré de votre twitter, licencié! Voila! Parti à l’insu de son plein gré, désabonné de force.
Et pour éviter qu’il ne revienne, ne pas oublier de le bloquer à nouveau, le verrouiller définitivement…
En moins d’une minute c’est fait. Ce principe s’applique à tous et à moi en particulier car nous sommes tous l’encombrant de quelqu’un n’est-ce pas? Aussi, [Message de service] Si d’aventure je suis abonné chez vous – par inadvertance/ ou avant, quand ensemble, nous avons viré Sarko pour installer notre bon vieux Pépère aka FHollande à l’Elysée…- et que nos vues divergent désormais car irréconciliables, je vous saurais gré de bien vouloir me mâcher le boulot, faites, ok? «Masqués» nous le sommes désormais dans la vraie vie, alors, il est temps d’appliquer le désormais «Tu hors de mes tweets» sans se voiler la face je crois. D’avance merci