Ça traine sur les internets et c’est drôlissime: « Bonjour Maman, c’est pour te dire que, ici, il fait vraiment froid, il pleut mais « il pleut blanc »! Y a la pluie mais il pleut blanc, je comprends pas maman… » …
Mis en examen mais protégé par la République. Oui,Alexandre Benalla a l’immunité diplomatique, étonnant non? Et ce ridicule ballet style « je t’aime moi non plus » qui se joue entre Alexandre Benalla et l’Élysée ne tient plus, non. Pourquoi informer l’Élysée après ce voyage dit « privé »? Il ne viendra à personne l’idée d’informer son ancien employeur sur sa destination de vacances d(affaires surtout après un licenciement pour faute grave n’est ce pas? Et si ajoute à ce dossier l’affaire Cold Case du coffre disparu à son domicile lors de l’impossible perquisition de l’été dernier, ça fait beaucoup …
Non, ce Passport n’est pas un simple BlackBerry (ou Passeport de Service), c’est beaucoup plus qu’un simple clavier physique, et les explications téléphonées de la TeamMacron EnMarche ne suffiront pas. Et le Quai d’Orsay, apparaît, dans cette barbouzerie (politique),comme «le seul fournisseur d’accès au monde incapable de récupérer une Box à un abonné hors contrat et qui toujours se connecte avec. » Bref, Alexandre Benalla avait un «forfait illimité» et il les a bien multiplié, les forfaits…
Pour apaiser vos âmes endolories, le doux son de la Kora. Oui la kora, – aucun lien avec la chorale – est un instrument de musique à cordes d’Afrique de l’Ouest. (Sénégal, Mali, Mauritanie, Gambie, Guinée…). Selon la légende, la première kora était l’instrument personnel d’une «femme-génie»qui vivait dans les grottes deMissirikoro au Mali.
Impressionné et ému par la musique de l’instrument, un grand chef de guerre décida d’en déposséder la femme-génie. Aidé de ses compagnons de chasse, il récupéra l’instrument qui échut à Djelimaly le griot du groupe. « Djelimaly la transmit à son fils Kamba. Et ainsi la kora passa de père en fils jusqu’à Tilimaghan Diabaté qui l’introduisit au Mali. Puis un jour, Toumani Diabate, Sidiki Diabaté et Fatoumata Diawara décidèrent d’inviter leur ami toubab, un certain « M », natif des contrées lointaines au-delà des mers ». Il devait être malheureux pour avoir fait un si long chemin jusqu’au pays Mandingue. Tradition d’accueil oblige, ils décidèrent de l’aider à retrouver son nom en entier qu’il avait perdu en chemin. Et tout le village en chœur chanta Manitoumani pour invoquer en l’esprit des anciens et bénir le visiteur égaré. Oui, pour entendre dans la kora la colère du cœur qui bat, pour entendre l’orage s’éloigner. Et pour l’ivresse apaisée d’une vie partagée car, au-dessus des murailles des fausses vies, ils placèrent la Kora…
Ok j’ai un peu arrangé la fin de l’histoire mais ça se tient. Quand on « M » Manitoumani, on peut. Autre chose (pour bien finir l’histoire), Non, la «femme-génie» n’a jamais récupéré sa Kora. Nul besoin car elle est Kora,son esprit accompagne la douce sonorité de cet instrument de musique, typiquement africain que j’aime tant. Et vous aussi désormais.
Charles Aznavour? Un nom et un visage bien en place dans les archives de mon enfance au Congo. Dans la grande pièce du salon près de la Radio de mon père trônait un tourne disque, et une exposition d’album de musique, une sacrée collection de pochettes Old School. Dans l’éclectique discothèque de mon père, les « Musiques du monde » – comme ils disent – se côtoyaient, des 33 tours de toutes les couleurs s’étalaient. Et dans ce lot, Georges Moustaki(il avait sa préférence le Métèque), Charles Aznavour était tout aussi en haut de l’Afrique l’affiche à côté de l’indétrônable Mama Myriam Makeba. Et beaucoup bien d’autres encore. Tenez, George BrassensTrenet par là lui aussi, pas loin, planqué derrière Manu Dibango le gardien du temple, certainement pour sa mauvaise réputation (et ça je l’ai compris beaucoup plus tard). Oui l’enfance, c’est le pays des merveilles, et pour beaucoup d’entre nous, Charles Aznavour était présent, ici ou ailleurs…
Et nous voici au bout de la terre. Salut l’artiste …
Prolégomènes: « Les personnages & les situations de ce récit ne sont pas forcement imaginaires. Toute ressemblance avec une fiction récente ou situation historique ayant existé est purement fortuite (ou pas) ». Attention, les images ci-dessous basées sur des faits historiques et bien réels sont d’une violence inouïe ...
“Honky Talk Rules” by Chuck D, Lead vocal de Public Enemy, sample évident de “Honky Tonk Woman” des Stones[oui]. Extrait: « i let the entire world hear and know of your problem, but let everybody also know of your crimes, but you don’t want to ever fix this world by solving rather have the whole earth singing to your lies… » A traduire (déjà ici).
Le « silence des bons » blesse beaucoup plus que la haine raciste.
Les « bons »? C’est un euphémisme. Entendre par là, ceux de vos ami.e.s qui le sont pendant les campagnes électorales (ou juste avant). Et une fois le bulletin dans l’urne, ils vous font « faux bon » en rase campagne, voire pavoisent avec les « assassins d’aube ». Oui j’ai les noms, des « vrais bons », ils sont de moins en moins nombreux (tant mieux!), ça fera moins de gens à remercier au bistrot, à la Libération. Pour les autres, du goudron et des plumes et « Salut les racistes! »
[Prenez la Marseillaise dans son intégralité, coupez-collez – dans le désordre – avec deux trois points d’interrogations et quelques ajustements et ça vous donne un billet « Rendre à César ce qui est à … ].
Que veut cette horde de banlieusards? Français? Comme nous, ah quel outrage! Quoi? Des cohortes d’enfants de la banlieue feraient la joie dans nos foyers? Des phalanges de «Grands costauds & puissants », des caïds de banlieue terrasseraient nos fiers adversaires du jour? Mon Dieu! De vils gamins issue de l’immigration deviendraient les maîtres de nos destinées ? [Disent-ils]
Contre nous de la tyrannie, l‘étendard de la banlieue est levé !
L’étendard d’la banlieue est levé! (Bis)
Entendez-vous dans les Cités, mugir de féroces Banlieusards!
Ils viennent jusque dans nos écrans plats, faire plaisir à nos fils & compagnes…
Refrain
Aux armes, Citoyens!
Formez vos bataillons!
Marchons, marchons !
Qu’un sang #MadeinBanlieue…
Abreuve nos sillons!
Tremblez, tyrans et perfides, Tremblez opprobres de la Patrie! Tremblez! Vos projets rassis vont enfin recevoir « leur prix ». Tout est soldat de banlieue pour l’honneur des trois – euh … quatre– couleurs!
Français de Banlieue, guerriers magnanimes, ne retenez votre élan! Épargnez vos tristes victimes du jour qui à regret bataillent contre vous! Mais pas leurs complices de Bouillé, ces tigres sans vergogne qui déchirent le sein de la Douce France.
Enfant sacré de banlieue, combats avec tes frères de sang … #bleu, pour que sous le drapeau tricolore la victoire accoure à tes mâles accents d’origine.
Et vous entrerez dans la lumière « des Champs (Élysées) » comme jadis vos ancêtres tirailleurs. Et vous trouverez dans la poussière la trace de leurs vertus ignorées. Bien heureux de leur rendre honneur et de partager leur courage, vous aurez le sublime orgueil de suivre leurs pas.
Paroles de la Marseillaise toute Puissante (nous rendons grâce à la République)
Vive la France &Gloire à la Banlieue! (Et demain tout ira mal). Dans l’attente…