📍#DisChef On va devoir reconfiner en septembre avec ce #variantDelta qui plane sur nos têtes … ▪️Ah non! Ça va me plomber ma campagne pour la #présidentielle! Mettre les français sous cloche? Non mais ça ne va pas non? Si c’est le cas , ils ne voteront jamais pour moi dans ces conditions. Il faut vite me trouver un truc, au boulot! 📍#AyéChef j’ai trouvé! Et si on imposait la #Vaccination #ObligatoirePourTous hein!? ▪️Parfait! C’est peut-être anti-constitutionnel mais tant pis! Vite un micro! (et dans la foulée je placerais la réforme de l’assurance chômage en loucedé, et ça peut passer crème, sur un malentendu). #Macron20h
Pas obligatoire pour les parlementaires (ne pas se fâcher avec amis?), les policiers – gendarmes et autres forces de l’ordre (ils vont servir, pour réprimer?). etc.
Nous y sommes et la campagne de vaccination marche à reculons.Seulement 52 vaccinés en deux jours en France contre 18. 454 en Allemagne, 4.788 au Danemark. En 15 jours, les États-Unis et la Grande Bretagne enregistraient des centaines de milliers de personnes. De là nous traiter de «Gaulois réfractaires» il n’y a qu’un pas que certains avaient déjà franchis bien avant le Covid19. Pourquoi cette méfiance face au vaccin dans le Pays de Pasteur?
Vous ne m’avez pas demandé mon avis sur le sujet mais je le donne quand même! La méfiance française trouve une explication dans celle face à la classe politique dans ses ratages successifs durant cette crise sanitaire. Revenir sur l’interdiction de la chloroquine – que l’Italie vient d’autoriser comme traitement Covid– ou de l’absence de masques pendant le 1er confinement est sans intérêt. Cependant, j’ai quelques idées pour en finir avec cette réticence française face aux vaccins Anticovid. Simple, basique..
Vacciner tout le Sénat, son Président en premier, devant les caméras de la chaine LCP …
Ensuite, campagne de vaccination de tous les membres du gouvernement. Sans oublier l’Elysee (et la première dame), y a pas de raison.
Vacciner Olivier Veran, Ministre de la Santé (2ème dose), les membres du Conseil scientifique, les responsables des ARS -Agences régionales de la Santé, la direction de l’AP-HP et tous les médecins présents sur les plateaux télé.
Puis les Députés chacun dans sa circonscription, dans les terroirs, sans oublier François Bayrou le Haut commissaire au Plan.
Pour l’Éducation nationale, Jean Michel Blanquer est désigné volontaire pour la piqûre publique, histoire de restaurer la confiance avec le corps professoral et rouvrir les écoles en toute confiance. Lui et son «Conseil de Sages» pour le bien de l’École de la République laïque.
Pour sauver la Culture – c’est important – on rouvrira l’Olympia avec Roselyne Bachelot en Guest. Que les responsables des Centres commerciaux – Carrefour, Auchan, Mammouth, etc. – s’engagent eux aussi, c’est «essentiel»…
L’idée de «Grande Messe de Vaccination du Dimanche» dans les Églises de France et de Navarre n’est pas à exclure. Et Mgr Barbarin lira la messe, en latin s’il le souhaite. Et, -très important- pour éviter toute polémique sur le communautarisme ou le séparatisme toussa, les Mosquées et Synagogues seront dispensés de piquette collective pendant la prière. Attendre la phase Grand public, pour l’égalité.
Les Policiers– souvent en première ligne et en contact avec la population – méritent leur dose de vaccin. Le Syndicat «Alliance Police Synergie» de Gérald Darmanin l’organisera avec plaisir je suppose. Sinon, les militaires – après leur vaccination de masse – seront contraints de les assister. Entre gens d’armes…
Les journalistes– entre autres personnalités médiatiques – pourront se faire vacciner en direct dans leur émission préférée. Faire de la pub, gratos, pour sauver les français et son économie est une mission d’intérêt public.
Tous les corps constitués peuvent s’organiser dans cette optique de «Vaccination pour l’exemple». Ça nous changera de l’inutile «GrandDebat» et son pognon de dingue dépensé. Là, c’est pour sauver des vies, pour la France.
Puis on suivra tous et sans aucun problème n’est-ce pas? Voila. Simple et basique, fallait juste y penser. Instaurer la confiance et «l’adhésion Mauricette» suivra!
Tant qu’à faire, rouvrir la boîte à archives, ça nous fera des économies. Et personne ne se pose la question de savoir où iront les SDF pendant le couvre-feu. Je dis ça je dis rien…
«Dans les carnets intimes du messager des runes (*), l’écriture est en transe & clignote à la une des mystères des amants & de leurs infortunes. [Des adieux …] Et des mains maladroites & moites au soir trop chaud raturent les fantaisies de Schuman au piano. Les cris des martinets sur les toits de Soho. [Des adieux …] Et les noires sentinelles drapées dans leurs guérites n’ont plus besoin d’antennes-paraboles-satellites pour capter le chagrin à son extrême limite. [Des adieux …] Après de vagues lueurs, d‘ultimes prolongations on repart à genoux, le cœur sous perfusion au bord de la faillite mentale mais sans passion» [Des adieux …] Déjà le vieux veilleur mélancolique nous guette annonçant des avis d’orage & de tempête | Mais bientôt le silence nous fait mal à la tête [Des adieux …] Mais on finit toujours par noyer son cafard dans un taxi-dancing ou dans un topless-bar, on finit toujours sur l’éternel quai de gare»…
Dans les premières paroles de cette mélodie de Tiéfaine, partagée par Ervé qui fait ses adieux au Sud pour Paname, j’ai cru entendre «Dans les carnets intimes du messager des rues» comme écrit dans son tweet. Il est ici question de «Runes», un mot que je ne connaissais pas j’avoue (et Tiéfaine c’est pas Tabu Ley non plus). Et c’est là que mon esprit torturé – quand je ne comprends pas – s’est mis en branle pour (le) savoir. Oui, une chanson s’écoute toujours avec traduction et les paroles de la mélodie cachent souvent de beaux trésors. J’ai trouvé, je résume…
Runes. Étymologiquement ce mot signifie secret, chuchotement ou murmure. Les runes c’était un art sacré issue d’un vieil alphabet germanique appelé Futhark(composé des 6 premières lettres de l’alphabet runique: Fehu, Uruz, Thurisaz, Ansuz, Raidho et Kenaz , donc Futhark). Pour faire simple, Rune c’est l’écriture secrète du parcours initiatique de l’être humain tout au long d’une vie terrestre (et certainement la préparation à une autre).
S’il fallait une image pour illustrer la lute contre leCoVid19 et pour symboliser « ceux qui sauvent des vies », je crois que celle ci-dessous l’illustre avec force: « Une poigne de fer dans un gant de plastique, armée d’un stéthoscope et de l’inévitable masque de protection». Bref, le corps médical et ses « armes de protection massive » (image/source)…
Confessions extimes. Aujourd’hui vers 16heures, l’heure de promenade «Covidée» avait sonnée. Mon «bon de sortie» en poche, mon vieux casque Pionner bien vissé sur la tête et sur un air de Rumba, j’ai marché le long de la Saône, sans but précis.
Et là, mon esprit torturé par cet isolement nécessaire s’est soudain figé sur un manque: L’Afrique! Effet de la Rumba qui accompagnait le rythme de mes pas? Possible. J’avais enfin compris ce qui me manquait par-dessus tout: le bruit et les odeurs d’avant! Comme tout le monde n’est-ce pas? Le silence est une musique qui s’appréciecertes, mais à la longue ça fatigue. Notre vie d’avant nous fait défaut, elle ne reviendra pas, elle nous a quitté, définitivement, qui sait. Seule certitude, elle sera différente, et demain sera peut-être meilleur . Chez certains, cette nostalgie s’écrit au pluriel. Moi, laminaire, l’ «avant-avant» me manque, je le confesse.
Lyon? Y vivre est un vrai plaisir. Oui j’habite une Lumière je le sais. N’empêche, coincé entre «Moi & Je», le voyage cérébral s’invite en vous, occupe votre temps libre, devient l’ami imaginaire, celui à qui on parle, celui qui écoute sans jamais vous répondre, celui qui ne vous lâche plus et vous colle aux basques. Et j’ai marché avec. Près du Pont Mazaryk, les cris des gamins jouant à la balle – sous le regard des parents absents – faisaient écho au tohu-bohu de nos parties de foot sous la pluie dans les rues boueuses de Brazzaville ou sur le parvis de l’Église Sainte-Anne. Près du Marché Place de Paris, résonnait dans mon casque le brouhaha des commerçantes du Grand Marché de Pointe-Noire. Ce fut une joyeuse immersion – sans masque – dans le pays de la succulence des fruits étalés sur des tables bancales voire à même le sol sur des nattes ou des pagnes, des délices dont la seule évocation stimule les papilles, une invitation au voyage au pays des bonnes odeurs…
Au final, ce temps confiné est aussi celui des souvenirs enfouis et effacés par le quotidien. Pour tous. Allez, mettez vos masques, fermez les yeux pour refaire le voyage car demain nous traversons cette ligne de crête pour l’autre côté de la voie ferrée. Et nous marcherons de longues heures au rythme de cette musique qui toujours nous accompagne: le bruit de nos pas. Demain le flot de nos douces nuisances urbaines refera surface et nous redécouvrirons ses décibels. Demain, l’extérieur s’arpentera avec allégresse pour de joyeuses escapades ensoleillées. Demain nous passerons de l’ombre à la lumière et nous redécouvrirons nos rues spacieuses longtemps bordées de vide. Oui, ces lignes tracées sur des artères goudronnées à l’infini et nous marcherons sans l’ombre de l’ami imaginaire de notre quotidien-confiné.
Demain le 20heures se fera loin des balcons où s’élevaient -il y a peu- des cris de joie d’une sociabilité éphémère, celle des assignés à résidence. Demain nous applaudirons en silence. Demain, être ne sera plus être perçu ou percevoir, nous sortirons du « mythe de la caverne » pour une réalité toujours teintée de distanciation sociale sans oublier ses « sourires drapés de masques-blancs« . Demain nous sentirons à nouveau le souffle de l’homme, cette bête qui désormais se cache pour survivre.« S’en sortir sans sortir », tel était sa devise. Demain est un autre jour, celui de l’harmonie collective? Peut-être bien de l’équilibre engendré par l’analogie des contraires. Comme avant.
Oui l’Afrique me manque. Et demain il fera beau sur la grande route, demain….