
«L’histoire de la chasse racontée par le gibier», suite. Allons z’enfants de la patrie, le jour du conte est arrivé. Aujourd’hui, je vais vous raconter l’histoire d’une bâtisse inaugurée en 1720, une riche et belle demeure à jamais hantée par le souvenir des hommes déportés vers les Amériques. On va la faire courte…
Un jour, en 1718 – bien avant le 14 juillet 1789 et la révolution française-, Sir Antoine Crozat, après avoir réuni ses invités et pour bien marquer sa toute puissance dit: «Putain de blé, j’en ai beaucoup trop! Ça déborde de mes convois-bateaux de retours des Amériques et de mes caves à Paname! Qu’est-ce je vais pouvoir faire de tout ce fric?!». PS: Il me faut vous dire, qu’il possédait des terres et des esclaves dans les colonies espagnoles, il était le premier propriétaire de la Louisiane – à l’époque une colonie française- , sans oublier la «Compagnie de Guinée » en Afrique. Il était blindé d’or et d’argent. Bref, Antoine Crozat dit «Le Riche» était le plus grand négrier de l’histoire de France et de Navarre, Marquis du Châtel et de Moüy, décoré de l’Ordre du Saint-Esprit, – le CodeNoir de Colbert était «sa bible» et sa foi s’arrêtait aux portes de la Nègrerie –, ne sachant pas quoi faire de tout son argent, il eut un jour une riche idée: «Ayé j’ai trouvé! Je vais construire une putain de baraque dans Paris même, juste pour bien emmerder Sir Samuel Bernard [son rival ès-richesse] et je vais l’offrir à ma fille qui enfin a trouvé un bon mari [ouf!] et à mon gendre Louis-Henri de la Tour d’Auvergne, Comte d’Evreux, en espérant qu’il la garde le plus longtemps possible! [il parle de sa fille, pas la bâtisse]. Et si ça trouve, dans longtemps, ils en feront le Palais-de-tout-le-Royaume de France, qui sait». Puis, porté par la grâce, il se leva devant les âmes ébaudies par sa lumière et dit: «Je déclare ouvert le Grand chantier du Palais de l’Elysée! L’inauguration est fixée pour l’An 1722, que les travaux commencent! Allez, au boulot feigniasses!». À peu près. Un visionnaire. La suite de l’histoire vous est offerte par le griot Louis-Georges Tin (lire)

Oui, notre Palais présidentiel est gravé des sceaux de l’esclavage et la traite négrière. L’Elysée est l’œuvre du négrier Antoine Crozat le «dealer d’esclave», tout un symbole. L’histoire ne dit pas s’il se faisait appeler «le BaronNoir» à l’époque. [À vérifier].
Fin de l’histoire. Billet de rien, sans revendication aucune, juste pour le plaisir de partager une histoire & pour réduire la géographie de l’ignorance. Et rien d’autre. Ah! J’allais oublier: La prochaine fois, nous irons visiter Versailles ok les z’enfants? Bien! Des «œuvres-et-des-hommes à (re)découvrir» là aussi. L’histoire de France, le gibier n’a pas fini de donner sa version des faits…
«Vive l’Histoire de France🇫🇷 !»
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