Au programme: l’islam- les Noirs, les Arabes – l’islam (bis) – le séparatisme – le certificat de virginité des filles d’immigrés – l’Islam (politique)- les banlieues – le voile -l’islam (triple) – le burkini – le scooter de Mokhtar – la laïcité – et encore l’islam.
Exclus de la joute cordiale, les sujets qui fâchent: Le chômage, la culture du viol (surtout pas!), l’inceste, la précarité des jeunes (pas que), la crise sanitaire, les vaccins que nous n’avons pas, la relance économique, la fermeture des écoles, le couvre-feu, l’ouverture des cafés-cinés-théâtres-Musées. Bref, la vie des français ne sera pas au programme, seuls les «immigrés comptent»!
Qui va l’emporter? Qui gardera le trophée «Tenaille identitaire 2021»? Le suspens est total.
Quand le même jour, deux grands médias français – Le Monde & Le Journal Du Dimanche – s’intéressent au «sexe des anges», il y a de quoi se poser des questions sur ce «tir groupé». Et quand on pense que le mot «beurette» caracole dans les requêtes de recherche sur Google…
Bref, une obsession française qui n’est pas sans rappeler celle qui la précède, celle en l’Afrique transformée en «baisodrome pour mâles blancs en quête d’exotisme». Possession, conquête, domination, une longue histoire …
«Rentrée *Littégrière*» hier soir sur le plateau de Quotidien de Yann Barthès. Au programme, la promo du livre «Les dix petits *singes*» d’Agatha Sarkozy. On va dire ça. Sur le plateau «ils étaient dix» au moins, heureux. Extrait.
Une pandémie, permissive. Et elle goutte, insidieusement, s’étale, s’installe et prend racine dans toutes les strates de la société. Sur toutes les colonnes. Nostalgie du bon vieux temps? Qui sait. Par paresse? Peut-être bien par « ensauvagementcollectif« , une option. Et le malade n’est plus imaginaire, il s’est désigné volontaire. Soit. Reste à évaluer l’état du système sanitaire avec ce fort taux de contamination. Les masques sont définitivement tombés…
Quelques uns résistent, des Gaulois réfractaires. D’eux viendra ce vaccin qui se fait attendre faute d’investissement. L’hiver sera rude. Bref, le séparatisme d’une couleur qui ne dit pas son nom est en marche….
Une lecture vivement conseillée où l’on peut lire en « Page4 » ce qui suit. In extenso..
«Blancs», «petits Blancs», «racisme anti-Blancs». Ces expressions empruntées au lexique historique de l’extrême-droite ont refait une brutale apparition dans le débat public français depuis les années 2000. Alors que la France ne cesse de réaffirmer son credo républicain selon lequel il ne peut exister aucune distinction raciale, allant jusqu’à bannir le mot «race» de la législation, comment comprendre ce surgissement de la «question blanche» dans la rhétorique politique et médiatique?
Au PS, Manuel Valls voulut naguère mettre à l’image « quelques Blancs, quelques white, quelques blancos» dans sa belle ville d’Évry; au nom de l’UMP, Jean-François Copé est lui parti en guerre contre le «racisme anti-Blancs», tandis que l’éditeur et polémiste Richard Millet ne craint pas d’affirmer que passer par la station Châtelet-Les Halles à 6 heures du soir est un «cauchemar absolu […] surtout quand je suis le seul Blanc». Le débat sur les «minorités visibles», prégnant depuis une vingtaine d’années, s’est ainsi déplacé vers un questionnement sur la «majorité invisible». Mais qu’est-ce qu’être blanc?Une couleur? Ce serait si simple…
Pour la première fois en France, ce livre cherche à décliner les nuances de ce terme controversé afin d’en interroger la pertinence et les usages. Écrit par des contributeurs d’horizons, d’opinions et d’origines divers, il se veut à la fois une exploration du discours sociopolitique contemporain, une analyse historique de sa genèse coloniale et de ses héritages, mais également une réflexion sur la façon dont ce «blanc» colore nos imaginaires culturels, du cinéma à la littérature, du rap à la télévision.
Ce matin à l’heure du café, pour m’assurer que je n’avais pas fait un mauvais cauchemar, j’ai demandé sur Twitter si quelqu’un avait l’extrait vidéo du passage de Julien Dray sur CNews où il déclarait (je résume), que « le code noir de Colbert c’était un progrès d’un point de vue historique (sic!)». CNews n’a pas jugé utile de partager l’extrait sur Twitter. Sans réponse, j’ai fini par retrouver l’extrait dans le replay de Cnews – émission Ça se dispute du samedi 20 juin 2020 (à 46’30) -. Faute de mieux, l’iPhone a fait le reste, en ligne sur Youtube. Respirez un bon coup, préparez votre cachet. (Meilleur affichage sur smartphone)…
Je vous repose ça là, par écrit, et je vais prendre un cachet de doliprane pour dormir. À vous…
Signé Julien Dray, Membre du Bureau politique du Parti Socialiste.
Pour les amoureux du « fameux contexte« , je vous invite à (re)lire Code Noir que j’avais édité en 2014, ici, pour vous. Bien lire les articles 31,32 & 39, par exemple. Cela devrait suffire. Ou, lire les 54 articles de ce texte structuré, matrice d’un crime contre l’humanité…