Dans le marc de mon café de ce matin, j’ai vu une courbe, celle de l’austérité, c’était #Bercy! Il était 7heures du mat’, juste quand Paris s’éveille. Entre l’abscisse (la route) et l’ordonnée (dans l’image), s’est affichée l’expression tracée d’une paupérisation exponentielle, celle qui tend toujours vers l’infini, la « fonction f(x) de Bercy » ...
Oui, #Bercy est une « courbe » et « l’austerité » son nom. Mon café, TVA comprise, n’était pas amère, heureusement. Billet « carte postale » pour la symétrie de l’image et pour le titre. Passage furtif à Paname et déjà ailleurs, loin, sur la route de l’austère.
Programme dont voici les principales propositions:1. Plan de relance de 30 milliards d’euros pour soutenir la croissance, dont 20 milliards dans les infrastructures, 2. Plan d’investissementde 100 milliards d’euros dans la rénovation thermique des logements et l’instauration d’une taxe carbone aux frontières de l’Europe, 3. Augmentation du pouvoir d’achat (estimée entre 600 et 800 euros par an) via une baisse de la CSG, 4. Accès pour chaque Français à une mutuelle publiqueà 10 euros par mois, 5. Abrogation de la loi travail et encadrement des salaires des patrons en liant leurs augmentations de salaires à celles de leurs salariés , 6. Soutien aux PME françaises en leur réservant 80% des marchés publics (État, collectivités, …) pendant 8 ans. Etc…
En dépit de ses problèmes personnels, Dominique Strauss Kahn n’est pas sous le coup d’une déchéance de nationalité. Aussi, toujours français, son avis est très attendu sur l’épineux sujet de la Réforme du Code du travail. C’est son domaine l’économie-l’emploi-la croissance etc.
DSK observe le silence -c’est son droit-, je dirais que c’est un tort car il est tout aussi qualifiéque certains pour émettre un avis-d’expert sur le sujet. Sans être pro-DSK – et comme certains d’entre nous – son avis m’intéresse-, comme sur la Grèce, il nous doit bien ça, et gratuitement en plus, après tout ce qu’il nous a fait subir -. Merci donc de bien partager ce billet pour l’inciter à s’exprimer sur le sujet, ça nous changera, lui aussi, un vrai travail d’intérêt général. On (@Menilmuche) me signale que sondernier tweet date de Déc.2015 (le 18), for TheEconomist…
Bref, j’attends l’avis de Jack, et s’il le souhaite, il a carte blanche pour une « Tribune Libre sur ce blog », histoire de bien emmerder le monde, voila. Cordialement.
Médecine (politique). Le médecin-traitant de la politique et de l’économie française a décidé de guérir la France avec une nouvelle thérapie : la révision du Code du travail. De facto, il propose une nouvelle médication expérimentale avec de fines herbes tirées du jardin de ses voisins de Droite qu’il fréquente assidument depuis sa prise de fonction à l’Hôpital Matignon.
Il se veut «réformiste», innove et dispense un traitement de cheval non sans conséquences chez les patients qui supportent de moins en moins la pilule. On constate d’insupportables effets secondaires, particulièrement pour les patients logés dans l’Aile Gauche du Centre hospitalier, toutes les étudescliniques le démontrent, mais cela semble ne pas gêner notre «médecin-maltraitant», le très réformiste Manuel Valls. Ses détracteurs parlent «d’acharnement thérapeutique», mais qu’en est-il exactement? C’est ce que notre vallsciné bureau a décidé de vérifier.
Le diagnostic est incontestable: la France n’est pas un malade imaginaire. Après 5 ans d’hospitalisation et de traitement dans la «clinique très privée » de Doc. N. Sarkozy, – secondé par F. Fillon son infirmier en chef –, l’état de santé du patient était déplorable: baisse des défenses immunitaires, état comateux, vomissements, crise de fou-rire, coliques néphrétiques (et frénétiques !), etc. En Mai 2012, on avait évité l’amputation avec l’arrivée du Docteur F. House qui très vite a installé au poste de Médecin en chef, Jean Marc Ayrault, mais (trop) vite remercié – selon l’ordre des médecins– pour «couacs à répétition» par Doc Valls le 01 avril 2014. Non, ce n’était pas un «poisson d’avril», l’espoir était de retour dans les familles affectées par la maladie, sa première ordonnance médicale était un traitement de combat pour relancer le métabolisme économique de la France, un choc (de simplification), une opération clinique baptisée: «Pacte de responsabilité», budget alloué: 50 milliards d’euros financés principalement par les familles sans couverture maladie universelle (CMU), un énorme sacrifice donc, on imagine le trou de la Sécu…
Deux ans après, le constat des spécialistes est sans appel: C’estun échec (avis de E. Macron infirmier chargé des économies). L’état de santé du patient s’est fortement détérioré, les enzymes du Medef ont bien résisté, la faute au pharmacien Pierre Gattaz, gros bénéficiaire de l’opération. Aujourd’hui, il propose une nouvelle pharmacopéefaite de nouvellespilulesenrobées de caramel et légèrement sucrée, etc. Certains spécialistes (moi par exemple) pensent cependant que cette nouvelle ordonnance de Docteur M. Valls n’est qu’une diversion médicale pour faire supporter aux patients l’autre grosse pilule: la déchéance de nationalité. C’est possible, plus personne n’en parle dans les bulletins de santé, plus rien, même pas dans les rappels de vaccins, recyclage de la théorie de Docteur Pasqua («Lorsqu’on est emmerdé par une maldie, il faut susciter une-maladie-dans-la-maladie, et si nécessaire, une autre-maaldie-dans-la-maladie-de-la-maladie, jusqu’à ce que le patient n’y comprenne plus rien»). A Gauche aussi, un produit générique.
Oui, le problème de la médecine appliquée à l’économie tient à peu de choses, à pas grand chose au fait, le patient ne peut être désigné responsable de sa maladie, non, le penser est une connerie. Comment guérir? Il faudrait peut-être tout simplement changer de médecin-traitant, voire d’Hospice civil, c’est une option, reste la solution médecine africaine, et c’est pas sorcier.
[LeConDuJour?] Cette citation du Ministre de l’économie mérite une épingle. Emmanuel Macron s’inquiète de la «dure vie des entrepreneurs», ces pauvres acteurs sans garanties qu’il compare avec la «riche vie» des salariés.
Si, il est «De Gauche», enfin, Y parait. Et, c’est à lui qu’incombe la « dure mission » de modifier le «Code du travail», il aura à cœur de faciliter la vie de ces tristes entrepreneurs en leur offrant des « garanties » pour en finir avec ce mal-être des « entrepreneurs », les dotations de la CICE, ce n’était pas assez. Ensuite, après le séjour de Manuel Valls à Davos – Club des entrepreneurs- , ils iront demander aux salariés – de Gauche– de faire «barrage au Front national» lorsque l’échéance électorale arrivera. C’est prévu, bientôt, dans quelques mois.
Donc, selon l’Insee – ce vendredi-, « les patrons n’envisagent d’augmenter leurs investissements de 1% seulement au lieu des +9 % annoncé en juillet », et cela malgré le CICE, le pacte de responsabilité, la baisse des charges patronales – le fameux «coût du travail»– de la politique de l’offredeManuel Valls&Macron qui là porte bien son nom: l’offre.Pas de véritable reprise des investissements en 2016, c’est mal barré pour une baisse significative du taux de chômage surtout avec des motivations d’investissement similaires à celles de 2015: «la part des investissements destinés au renouvellement des équipements serait légèrement au-dessus de sa moyenne de longue période ; à l’inverse, celle des investissements consacrés à l’introduction de nouveaux produits ou à l’extension de la capacité productive resterait légèrement en deçà».
Bref, c’est un flop d’autant plus que, selon « le portrait social de la France » publié par l’Insee le 04 novembre, « les réformes fiscales et sociales visant à la réduction du déficit public prises par le gouvernement en 2014 ont eu des répercussions négatives sur le niveau de vie des Français« , les « fameuses » réformes des prestations et des prélèvements intervenus l’an dernier ont induit une perte de 220 euros sur un an pour le niveau de vie moyen des ménages français. Il serait peut-être plus intelligent de mettre la barre à Gauche, avec « la politique de la demande »car voici ce qui peut nous tomber sur la tête en 2017: « Les UNES des journaux après l’élection de « La Présidente« , une BD fiction de Durpaire et Boudjellal, éd. les Arènes…
Une conséquence possible, une catastrophe que l’on peut encore éviter, en changeant de politique, maintenant.
Selon les statistiques publiées jeudi 24 septembre (Pôle emploi), le nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité (catégorie A) s’est accru de 20 000 en août, une hausse de 0,6 % par rapport à juillet, de 4,6 % en un an (sous Manuel Valls)...
Donc, le chômage est toujours au #chômage, il n’a toujours pas trouvé du boulot à 18 mois de la présidentielle2017. Pacte de responsabilité, Loi Macron, baisse des charges des entreprises, CICE compétitivité-emploi, les réformes, etc, «Das Bah..»…
Face au conditionnel, savoir poser la bonne question. Après la «baisse crédible» du chômage, condition sine qua non pour une éventuelle candidature FH2017, le Président de la république indexe la «baisse des impôts» à «l’amplification de la croissance» en 2016: «Si la croissance s’amplifie en 2016, nous poursuivrons ce mouvement (de baisse de la fiscalité) car les Français doivent être les premiers bénéficiaires des résultats obtenus».(François Hollande).
Pour poserla (bonne) question du «sinon», petit algorithme (politique), exo de programmation. Nom du programme informatique: PR2017 (c-à-d Président de la République, objectif 2017). Langage au choix (Cobol admis, mais langage objet souhaité avec boutons de partage sur les réseaux sociaux). Personnellement, je suis resté sur le bon vieux « instruction de contrôle if», souvenirs…
If [amplification de la croissance en 2016] Then ‘ => Si condition du PR validée ALORS ‘instruction à Bercy et baisse généralisée des impôts, Else ‘=> (sinon?). Aussi, pour schématiser, cela nous donne…
PGM (PR2017)
END PGM.
Consignes: Évitez les «boucles perpétuelles» dans vos instructions de commandes, Pensez aux «MgsBox» pour mieux informer le contribuable sur d’éventuels changements sur son avis d’imposition. Vous avez le temps.
En résumé, «c’est nul» comme le titre LeMonde.fr. Manuel Valls a déclaré: «ces chiffres nous encouragent à garder le cap». Si, faire moins bien qu’avant est signe d’encouragement, on comprend mieux le désormais«objectif Cap nul» clairement affiché. Michel Sapin confirme:
Dans l’urgence et face au rejet possible de la loi Macron à l’Assemblée, L’Élysée a annoncé la tenue d’un conseil des ministres extraordinaire, situation de crise.
« Je ne dramatise pas, au moment où je parle, le texte ne passe pas. » a déclaré Manuel Valls à la mi journée. Le texte est mal engagé pour recueillir la majorité des votes, et le gouvernement envisage d’utiliser l’article 49-3 pour passer en force, sans vote. Il faut savoir que cette option a été déjà retenue par le Gouvernement le 03 septembre dernier comme l’indique l’extrait suivant (Déclaration de politique Générale du 16 septembre), c’était passé à 25 voix près, une confiance à crédit.
Rien que pour le plaisir de la gueule de Macron devant la capitulation de Manuel Valls, c’est jouissif. Pour être complet, petit Rappel de l’article 49.3.