Comme l’écrivait Marie von Ebner-Eschenbach – Romancière et dramaturge autrichienne – (je cite):
«Il y a deux catégories d’êtres intelligents: ceux dont l’esprit rayonne et ceux qui brillent : les premiers éclairent leur entourage, les seconds les plongent dans les ténèbres»
«Manquant à la pudeur la plus élémentaire, elle a pour les besoins de sa cause publicitaire divulgâché avec entrain et dans toutes les positions le peu de vertu qu’elle avait…
«Trompettes de la renommée – Oui elle est bien mal embouchée»
Après ce p’tit tour d’horizon de ses mille et une allégeance qui lui valent à coup sûr les honneurs des gazettes, j’aime mieux m’en tenir à ma première vertu: « Me gratter le ventre en tapant dans les bons-bouts sur l’air des chants zoulous. Et je remettrai une couche de tamtam loin de la rançon de la gloire ad libitum. Et sur mon brin de maïs sous l’arbre à palabre, heureux comme unfumier ambulant hideusement prometteur de cannes tendres et de coton soyeux, je m’endormirai à la fraiche, libre..».
Entre deux glaces à la noisette et quelques amabilités, les confidences d’ Eric Zemmour sur Gilles Clavreul du Printemps Républicain sur leur «ennemi commun (les noirs et les arabes)» dans ce «pays en guerre». Et c’est Zobqui le dit dans son dernier recueil de bavardages. « Pays en guerre », 20 avril 2018, extrait.
Zoum sur l’image pour agrandir si besoin
« Nous engloutissons nos pizzas avec satisfaction visible dans ce restaurant à la mode derrière l’Église Saint Sulpice (..) Nous n’avons pas d’opposition de principe (..) Nous sommes capables autour de la table de nous entendre sur le diagnostic et l’ennemi commun; mais Gilles Clavreul ne le reconnaitra jamais publiquement (..) Je m’amuse de ses habilités (..) Je le sens pourtant ébranlé. Alors que nous dégustons notre exquise glace au chocolat et à la noisette, il me lance comme une ultime confidence, comme un ultime aveu:, comme une ultime promesse (etc). » | Eric Zemmour
Ces dernières temps j’avais fait l’impasse sur la 989644ième polémique sur les noirs et leur volonté de se réunir pour évoquer les problèmes liés au racisme dont ils sont victimes. Sans revenir sur les élucubrations des uns, cette question – de le dire- n’est souvent évoquée que sous le prime d’une mise à l’ombre d’une réalité que la société se refuse de voir. L’exclusion imaginaire des «pseudo-universalistes» me fait penser à cette tranche vie de Barack Obamadu temps de sa jeunesse. Il en parle dans son livre «les rêves de mon Père (page 189): Ça trainait dans mes archives…
Et la suite est connue. Sans s’enfermer dans une pseudo «communauté», ce passage par la case «organisateur de communautés» a permis à Barack Obama(jeune UNEF de son époque – on va dire ça) – de gravir les marches de la société américaine jusqu’à la Maison Blanche – élu deux fois Président des États-Unis par l’ensemble des communautés américaines-. C’est peut-être cette perspective qui rend fou les racistes -identitarés et autres «assassins d’aube» de France et de Navarre.
Bref, «l’universalisme de certains s’arrête aux portes de la négrerie». Et le racisme s’habille toujours chez prétendue «bonne intention» qu’on se le dise.
Au programme: l’islam- les Noirs, les Arabes – l’islam (bis) – le séparatisme – le certificat de virginité des filles d’immigrés – l’Islam (politique)- les banlieues – le voile -l’islam (triple) – le burkini – le scooter de Mokhtar – la laïcité – et encore l’islam.
Exclus de la joute cordiale, les sujets qui fâchent: Le chômage, la culture du viol (surtout pas!), l’inceste, la précarité des jeunes (pas que), la crise sanitaire, les vaccins que nous n’avons pas, la relance économique, la fermeture des écoles, le couvre-feu, l’ouverture des cafés-cinés-théâtres-Musées. Bref, la vie des français ne sera pas au programme, seuls les «immigrés comptent»!
Qui va l’emporter? Qui gardera le trophée «Tenaille identitaire 2021»? Le suspens est total.
Simple, basique. Juste une question – trouvée sur Twitter-: «Comment peut-on, à la fois, demander, tous les jours, que les comptes propulsant la violence, le mensonge et la haine sur les réseaux sociaux soient bannis et s’insurger lorsqu’un compte propulsant la violence, le mensonge et la haine est banni ?». Vous avez 4 heures.
Une lecture vivement conseillée où l’on peut lire en « Page4 » ce qui suit. In extenso..
«Blancs», «petits Blancs», «racisme anti-Blancs». Ces expressions empruntées au lexique historique de l’extrême-droite ont refait une brutale apparition dans le débat public français depuis les années 2000. Alors que la France ne cesse de réaffirmer son credo républicain selon lequel il ne peut exister aucune distinction raciale, allant jusqu’à bannir le mot «race» de la législation, comment comprendre ce surgissement de la «question blanche» dans la rhétorique politique et médiatique?
Au PS, Manuel Valls voulut naguère mettre à l’image « quelques Blancs, quelques white, quelques blancos» dans sa belle ville d’Évry; au nom de l’UMP, Jean-François Copé est lui parti en guerre contre le «racisme anti-Blancs», tandis que l’éditeur et polémiste Richard Millet ne craint pas d’affirmer que passer par la station Châtelet-Les Halles à 6 heures du soir est un «cauchemar absolu […] surtout quand je suis le seul Blanc». Le débat sur les «minorités visibles», prégnant depuis une vingtaine d’années, s’est ainsi déplacé vers un questionnement sur la «majorité invisible». Mais qu’est-ce qu’être blanc?Une couleur? Ce serait si simple…
Pour la première fois en France, ce livre cherche à décliner les nuances de ce terme controversé afin d’en interroger la pertinence et les usages. Écrit par des contributeurs d’horizons, d’opinions et d’origines divers, il se veut à la fois une exploration du discours sociopolitique contemporain, une analyse historique de sa genèse coloniale et de ses héritages, mais également une réflexion sur la façon dont ce «blanc» colore nos imaginaires culturels, du cinéma à la littérature, du rap à la télévision.