Dimanche soir sur France 2, Manuel Valls n’a pas évoqué la législative partielle de l’Aube, il n’a pas commenté les résultats du candidat de sa majorité présidentielle Olivier Girardin (PS): 14,69 % des suffrages exprimés, en recul de 14 points par rapport à 2012, c’est énorme, il est devancé dans tous les cantons par le FN et par l’UMP, vainqueur au 1er tour. Et le « Chef de la Majorité » n’a rien dit.
S’interroger sur ces 14% de recul de la Gauche au profit du FN (récup +10%). La faute à « pas de chance » ou conséquence d’une politique de l’offre (de droite) qui laisse le champ libre au FN? Aucune affirmation, c’est juste une question et un constat: Marine Le Pen récupère progressivement les thématiques délaissées par la Gauche et se positionne comme « le chantre de la pauvritude », un boulevard réservoir de voix que le Front de Gauche de Melenchon peine à engranger… Et l’on se demandera un jour: qui fait le jeu du front national? Mais bon, cela reste une p’tite élection sans importance n’est ce pas?.
Sur France 2, Manuel a déclaré (de mémoire) : « Je ne suis pas un déserteur (…) j’irai jusqu’au bout ». De quoi? 1. De son mandat (?), il n’en a pas, comme l’a déclaré Olivier Girardin le candidat PS éliminé dans l’Aube, « il faut s’interroger sur la légitimité que nous avons. Nous devons réfléchir à la façon que nous avons de nous adresser aux Français », il a raison, 2. De sa politique (?) qu’il décide de concert avec le Président de la République (sic) comme il l’a déclaré?. Il faut croire que les électeurs de gauche acceptent désormais leur statut de « déserteurs des urnes » (c’est mal) et qu’ils iront « jusqu’au bout », eux aussi. C’est un tort mais les blâmer serait difficile. A qui la faute?
La suite s’annonce … Doubs
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