J’aurais pu vous parler de Lyon, cette merveilleuse citéqui brille la nuit, du reflet de ses lumières sur celles et ceux qui s’y attardent, de sa féerie sur le peu, le vrai et les ombres en quête de rien. Comme MonsieurFraises, j’aurais pu [dû ?] vous parler moi aussi de mes commandes sur internet, de mes achats Kitendi sur Vide-dressing pour remplir le mien, des délais de livraison d’EBay ou Amazon. Sans intérêt, toujours à bon port dans mon cas et dans les temps (Ah zut !). Et Noël approche, c’est dans un mois, ne stresser personne. Oui c’est idiot car de politique j’avais vraiment envie de parler, de littérature ou de philo je ne parle plus, c’est un tort je sais. Pendant la trêve des confiseurs peut-être, si vous voulez bien. Aussi, pour en marquer une – de pause -, chantons «les idiots» et leur joie manifeste de tout diriger dans le mur…
Un manifeste que les blabla-blabla-pookie! –ceux qui postillonnent– n’avaient pas jugé utile d’organiser. Je voulais en être, tout simplement, et j’ai fait l’aller-retour Lyon-Paris ce dimanche 10 novembre. « Pourquoi? ». Bah… ne sentant pas la démangeaison de ceux qui toujours stigmatisent, je refuse l’idée de justifier un élan de solidarité envers ceux qui ne revendiquent que le droit élémentaire de dire qu’ils ont mal. Et c’est de ça dont il est question, ceteris paribus.
Un appel sans commune mesure face à quelque chose qui nous dépasse et qui nous oblige. Je peux comprendre les réticences de certains pour préserver leur image de peur d’être indexés sur les réseaux sociaux, je comprends. Mais le courage c’est Maintenant! Car il est ici question de valeurs, non pas celles actuelles que l’on érige comme des étendards d’exclusion, ni celles faussement indexées à la laïcité que l’on martyrise à hue et à dia, mais celles que nous avons en partage. Aussi, à peine l’appel signé et édité que déjà sifflaient les premières flèches des archers du discrédit toujours à l’affût au sommet du « Mont-Polémique» comme chaque fois qu’une « voix non-autorisée» ose sortir de son « assignation à résidence » dans cette France maternelle et affective, celle désormais «fais-pas-ci-fais-pas-ça», celle surveillante générale qui vous colle des mots dièses dans le cahier de liaison pour que les parents vous allument à la maison, ou en public devant les copains de classe, celle marâtre qui toujours vous prive de goûter, et de goûter aux délices de la liberté et de l’égalité. Au final, celle qui toujours nous nourrit et nous protège, ou pas, au gré de ses humeurs.
Faut croire que non. Alors ils ont creusé, à la pelleteuse comme dans un grand chantier du dimanche pour trouver des bouts de quelque chose pour se réchauffer. L’hiver (politique) ne fait que commencer, il sera rude pour certains et ça risque bien de durer encore longtemps.
De Toulouse, Marseille, Avignon, Saint-Malo, Lyon, etc., des quatre coins de la France, – des « cinq points » de l’Hexagone – des français s’étaient donné rendez-vous à Paris pour une grande messe du Dimanche qui a tenu toutes ses promesses. Fallait la vivre de l’intérieur pour saisir le malaise à l’origine de ce rassemblement, une souffrance joyeusement exprimée par les sourires affichés qui masquaient à peine le «merci» qui l’accompagne. Au rythme de nos pas et sans tourner le dos à toutes les convenances, on a fait à peu près intégralement – comme dirait Benabar– ce qu’on interdit de faire à des gosses. Aussi, on a chanté pêle-mêle et dans une grande confusion, «Laïcité je t’aimeeeuh!» et la Marseillaise... et pas Sting, simple oubli..
Oui la Marseillaise et ce pays ne s’en félicite même pas, c’est vous dire. Soit. Le long dutrès long cortège entre Gare du Nord et Nation, en passant par la bien nommée Place de la république, les discussions s’enchevêtraient et moi où j’en étais, je savais plus trop quoi penser des «controverses» et autres billevesées qui défilaient sur mon fil Twitter. Ma réalité était une joie sans nom et un vrai moment festif. Plus tard, à Nation – terminus -, devant cette fumante tapageuse bonne humeur contre le racisme et l’islamophobie, les orateurs, redoublant d’exubérance servaient à la cantonade un « thé-à-la-menthe » savamment parfumé d’arômes de fraternité. A la Manif contre l’islamophobie j’ai croisé des regards et j’ai vu… ce que certains refusent de voir. Ce qu’ils ne savent pas encore et ça n’a rien d’étonnant, c’est le fait que cette porte ouverte marque le début de quelque chose, une sorte d’émancipation morale et sociale, et peut-être bien un éveil politique. Et c’est en ça que les absents ont eu tort. Une fenêtre ouverte se ferme mieux de l’intérieur, encore faut-il franchir le seuil de la porte de la «Maison commune». Certains y étaient et d’autres pas, certainement perdus dans des théories farfelues dont ils ont perdu le fil, un naufrage. «Ils avaient piscine», dans une eau à 6,2° – dernier relevé de température -, ils n’ont pas dû avoir bien chaud. Le thé était pourtant offert, mais il faut les croire grisés par cettebruyante gaité qui désormais maquille à tort la laïcité en droit d’invectiver – et sans tromper personne -. On ne peut que se désoler de les voir si mal, ou de se dire … tant mieux!
Bref. Presque par inadvertance, j’ai croisé – et c’est une chance – des Regards, et j’ai su …
1. À Marion Le-Pen désormais «Maréchal» à l’image du « Grand Soldat » réhabilité dans le verbe par un récent Président de la République. Tout a été dit ou presque sur cette «Convention des Droites» présentée comme rampe de lancement -ou de retour souhaitée – de la nièce pseudo-encombrante de Marine Le Pen, la grande absente lors de ladite Assemblée. Cette option, valide certes, ne répond cependant pas à la complexité de la «permission Zemmour».
Aux trois très certainement mais à des niveaux différents. Aucune entente cordiale – quoi que – mais une convergence qui pourrait le laisser penser. Non, l’inadvertance n’a pas sa place dans «l’alignement des planètes» surtout pas en politique, se le dire.
Message de service: « Que ceux qui s’étaient foutu de la gueule de B. #Hamon pour son score à la Présidentielle -suite trahison- lèvent la main! »Alors?
▪️Raphaël Glucksmann fait moins bien que Benoit Hamon 2017. ▪️La France insoumise se plante. effet perquisition chez Meluche?
Manon Aubry? Ne pas l’accabler, elle est excusée. Sinon, pour le Parti Socialiste, faire moins bien que le score qui vous faisait tant marrer, c’est à pisser de rire. Je suis à deux doigts de ressortir vos tweets foutage-de-gueule pour faire ma journée. Benoit Hamon rembourse ses frais de compagne 2019, c’est déjà ça. Et Raphaël Glucksmann 2019 est au niveau de « Chasse Pêche Nature & Traditions » aux élections Européennes de 1999. Si si, j’ai vérifié. #Archive.
Allô les #CopainsPS? ça va? Oui nous en sommes là, c’est terrible. Se moquer #ceymal je sais, mais j’avais Envie (d’Europe) DeRien. #EnvieDeRien.