Identité et propriété numérique: Quand «Sarah la fille cachée de mon père» débarque en DM…

Hier tard dans la nuit, dans la chaleur moite de mon séjour devant ma télé, j’ai reçu la visite d’un étrange personnage: la «fille cachée de mon père». On va dire ça. C’était après l’édition d’un tweet

Intrigué par cette délicate attention dans cette curieuse période ou l’on évite les conversions privées [en DM] même avec ses propres amies, pour ne pas s’attirer les foudres des remarques sulfureuses: «Ah c’est de la drague lourde ça!», «Je vais saisir la commission Twitter No DM!», etc. Dans cette «joyeuse période» je disais, j’ai pris le temps de regarder le profil Twitter de la courtoise et plutôt bien élevée @sarahlicain: Inscrite de fraîche date (juin dernier) avec peu de followers [30 seulement] mais avec déjà le fameux macaron bleu! Bizarre ce «compte certifié», si vite? Elle adore les chiens et les USA – comme tout Twitter je suppose -, elle ressemble à la soeur de Billy Croford sur photo de profil initiale. Que me veut-elle cette fille à une heure si avancée de la nuit?

Avant de répondre, je relis mon tweet, je prépare illico deux/trois liens pour argumenter avec précision mes affirmations sur Maurice Barrès l’antisémite notoire & antiDreyfusard que Macron projette de commémorer. Faut dire que, après Pétain & Maurras, le trait extrême-droite de Jupiter se renforce encore un peu plus. Jamais deux sans trois n’est-ce pas? Revenons à la curieuse Sarah. Son invitation ne saurait faire l’objet d’un refus, alors j’ai pris contact .

Elle veut mon id @bembelly sur les réseaux sociaux, pour elle. Et naturellement la question se pose. Pourquoi @bembelly? Quand on connaît l’histoire de ce nom de famille…

Ah bon? Lyonnaise en plus et fille de @Bembelly? Voilà qui commence à m’intriguer. Si ça se trouve, c’est peut-être la fille cachée de mon père! Qui sait [Oh Mon Dieu!] Une demi-sœur? Oh Papa, quel scandale si maman savait ça! J’hésite d’appeler ma mère. J’écarte vite cette hypothèse car mon père, depuis le temps qu’il n’est plus des nôtres…, passons. Le seul «papa du nom de Bembelly sur Lyon» c’est moi! Re [ÔMon Dieu!] ma fille cachée? Là, je pense «à toutes les filles que j’ai aimé, avant » et qui sont devenues femmes maintenant et qui…. non. Je me calme, je reprends mes esprits et laisse ouverte la porte à l’impossible requête, histoire d’en savoir un peu plus..

Et là, c’est la drame! Énervée très certainement par la mention «fille cachée de mon père », notre @Sarahlicain se braque sans dire un mot et me bloque sur Twitter! 😇 « Vous ne pouvez plus envoyer de Messages Privés à cette personne. En savoir plus», comme vous pouvez le lire dans l’image ci-dessus. Elle est fragile Sarah, certainement pas une @bembelly. Partir sans me laisser le plaisir de consulter la fameuse « fiche de reconnaissance des droits d’utilisation du nom en tant qu’entreprise sur les réseaux sociaux » en plus, elle change sa photo de profil, c’est d’une violence…

C’est dommage. Que celui qui n’a jamais rêvé de connaître la fille cachée de son Père lève la main?! Ou, sa propre fille! Ce qui est moins drôle. D’où ce billet de blog pour assouvir ma quête sans fin d’explications: C’est qui cette fille? Que me veut-elle? Qui l’envoie ? D’où vient elle? Pour qui travaille-t-elle? Etc. La vraie question est celle de savoir qui peut, en si peu de temps avec aussi peu de followers devenir compte certifié sur Twitter. Et lorsqu’on regarde de près cette « certification« …

[Màj] En l’absence de lien dans le profil du compte sur twitter, on peut aisément écarter les catégories « actualités ou divertissement » (ils en raffolent, c’est leur fond de commerce). Reste l’option Gouvernement. et c’est possible! La date de création de ce compte (juin 2022) coïncide avec la mise en place de la nouvelle législature (Présidentielle, Législatives, installations cabinet ministériel, conseillers parlementaires, etc.), ça se tient. L’hypothèse est plus que crédible quand on sait que c’est en réaction à un tweet politique que @sarahLicain me sollicite pour un aparté.

Mon avis? L’histoire foireuse de mon blaze sur Twitter pour une entreprise en hommage à un pseudo papa à qui l’on veut rendre hommage n’était qu’une porte d’entrée pour autre chose. Quoi exactement? Seule ma sœurette d’un soir le sait. Je reste persuadé que sa visite dans mes DMs a un lien – direct ou indirect- avec mon tweet initial sur l’immonde Maurice Barrès et, j’ai ma petite idée sur les dessous de cet entracte. Aussi, si quelqu’un a des infos sur cette personne qui désormais m’intrigue, je suis preneur. Pour finir (et qu’on se le dise):

  1. Non je ne suis pas à vendre. Ni mon nom, ni ma personne – bien lire mon tweet épinglé-, ni mon insolente liberté sur les réseaux sociaux et singulièrement sur Twitter.
  2. Libre je suis, libre je resterai. Non, je ne souffre pas de la démangeaison de ceux qui jadis tinrent la lance dans ce pays. Aussi, je dis ce que je pense, ce qui a le mérite d’énerver quelques officines que j’emmerde (coucou!) et beaucoup d’ami•e•s. Être libre sur Twitter c’est accepter de se fâcher avec ses amis, de les masquer ou de les bloquer si besoin. Bref, d’en changer souvent.

Quant à ma chère «Sarah, fille imaginaire de @bembelly », j’ose espérer la revoir un autre soir, en hiver par exemple, autour d’un bon feu de cheminée dans l’attente de cadeaux du Père [Noël] que nous avons en partage.

Cordialement.

./…

«Mangez des pommes peut attendre»: Édouard Philippe et sa compote (politique), acte1…

L’ex-Premier Ministre Édouard Philippe s’est fixé un horizon, peut-être bien plusieurs horizons, il nous le dira. Pour l’instant, le 1er Juppeiste – le «meilleur d’entre-eux» a officialisé au Havre la création de sa boutique (politique): «Horizons» devant plus de 3.000 «Philippistes». Et déjà une image qui n’est pas sans rappeler celle d’un certain Jacques Chirac, ceteris paribus bien entendu …

A la barbe et lunettes près, la comparaison s’arrête là, nul besoin d’évoquer la taille ou la prestance pour forcer le trait même si Alain Juppé peut être le liant entre ces deux personnages. La question qui se pose est la suivante:

Pour qui roule Édouard Philippe? 

Seuls ceux qui n’ont toujours rien compris à la politique vous diront: «Bah… il était le Premier Ministre de Jupiter, il roule pour Emmanuel Macron». Vrai et faux. Celui qui a été peut-il être? Comme le disait un certain Édouard Philippe – je le cite – « C’est difficile d’être et d’avoir été. C’est difficile après avoir été (..), d’avoir eu l’habitude de parler à la fois à l’ensemble des Français et aux dirigeants mondiaux, de se remettre dans la peau de quelqu’un qui fait des salles pour expliquer à des militants ce qu’il compte faire pour un parti » [Édouard Philippe, à propos de Nicolas Sarkozy, 2014]. Des alliances sont toujours possibles avec LaReM/EnMarche à court terme, pour cette présidentielle qui vient. Se placer, installer ses pions dans l’échiquier politique, faire genre, etc-.

L’horizon politique est une marche calendaire qui se définit avec le temps. Il aurait pu s’installer chez LR (ex-UMP, ex RPR), en prendre le contrôle et se dessiner un avenir (politique). S’affranchir en politique c’est désormais lancer sa propre StartUp n’est-ce pas ? Comme aimait le dire un vieux sage africain – mon grand père- : «On ne construit pas sa case au village pour aller se coucher dans celle du voisin ». Et cela, disait-il «même si la bouffe est bonne, le vin de palme délicieux et la rombière accueillante surtout en l’absence du taulier ». Oui il aimait s’égarer Grand Père et je comprends mieux la taille de la famille (je parle du nombre de cousins-cousines et de rien d’autre ;-). Revenons à notre compote (politique) voulez-vous? Bien (ouf!). Bref, Édouard Philippe s’installe pour sa pomme et vous allez en manger en compote..

Moralité: «Mangez des pommes peut attendre»…

./…

 

#Trump: Time to go… au diable!

The End, pour l’ensemble de son œuvre, et singulièrement pour son putsch manqué au Capitole, à Washington le 6 janvier dernier, par ses sympathisants suprémacistes de l’alt-right américaine, des illuminés qui prévoient – dans leur manifeste – l’enfermement des juifs et des Noirs dans de gigantesques camps de concentration.

Habemus Joe!

./…

«D’Espelette #Housewives» | Allégorie…

En marge de l’’«Open Politique Cup» de #Biarritz 2019, ces Dames s’occupent …

Titre qui pique via Twitter | Pas mieux. Lire

./…

« Siku Ya Mungu » | Billet avec zéro % de #politicien « logé-nourri-blanchi » dedans..

Siku Ya Mungu Papa Wemba Fde Rugy Nourri logé blanchi

Pour faire le distinguo entre une soirée entre ami.e.s et un « dîner professionnel« , je vous propose une évasion musicale dans le monde merveilleux de Papa Wemba. En 1987, pour des besoins marketing et pour se faire connaître du Grand public à l’international, il avait convié des amis endimanchés dans ses appartements à Paris pour des agapes fraternelles. Un moment festif pour l’artiste musicien 1er d’Afrique, frangin du fils blanc de la tribu Zulu. «Siku ya Mungu », présentation & clip …

Retour aux faits. [1] Papa Wemba n’a jamais été logé-nourri–blanchi! Et [2], il n’a jamais fait le Tour de France pour s’en féliciter, ses invités oui. Billet musique, fait. Pour MacroNique (Politique), lire l’Édito de Sarkofrance.

./…

Christophe Castaner, «Premier hic de France» | Santé!

Ce titre, je l’avais depuis la diffusion des images de la folle soirée au Noto Club, cette boite de nuit parisienne qui a eu les «faveurs» du Premier flic de France. Puis je me suis dit: «Mettre un hic dans le titre pour parler d’un mec chopé en boite en galante compagnie et qui – apparemment – n’avait bu pas que de l’eau? Euh… laisse tomber, les gens vont s’imaginer des trucs et ça laissera penser que … enfin, c’est  (…) comme se foutre de la gueule de ceux qui picolent, et se moquer #ceymal». Et puis ce matin à l’heure du café et en grand dans Libération

Christiphe Castaner Premier hic de France Libération UNE

Paf! Très beau titre de Libé, ça s’arrose! Non y a pas de «hic», liberté de la presse et des blogs oblige.  Ce « hic » fait référence à « flic » et à rien d’autre, et c’est à lire comme l’équivalent de «couac» – expression utilisée à hue et dia sous François Hollande – ok les gens? Autre précision et pas des moindres,

«Toute ressemblance avec des personnages ou des événements existant ou ayant existé ne serait que forte cuite, euh… fortuite et pure coïncidence! »

J’ai failli me rater sur la fin, oups! 🤭 .  Si réclamation, merci de contacter la Rédaction de Libé (formulaire/Contact). PS: Je conseille de d’abord lire l’article avant de se perdre en arguties.

Cordialement.

./…

[Titre de billet de #Blog à vendre] «Les #Zinfluents de la #LigueduLOl sont morts, voici leur histoire»…

C’était le BoysBand des internets de l’An 2010 mais il n’en reste plus grand chose

Juste un titre de billet de blog à vendre, ok les gens? Les enchères en DM, sur Twitter, ou dans les commentaires. J’offre l’illustration ci-dessus et un pack de #backlinks, comme on disait, en l’An 2010, ce bon vieux temps où l’on codait nos boutons de partage pour propulser nos billets de blogs sur les réseaux sociaux. Pas le temps d’écrire sérieusement sur la #LigueDulOL que j’ai croisé sur les internets avec son Twitter en 140 caractères, un monde en Noir&Blanc où intégrer une image dans un tweet était galère. J’étais hébergé dans une autre «Ligue», celle des blogs de Gauche, les LeftsBlogs, une bande organisée de colleurs de tweets et de baffes, mais uniquement sur le plan politique, contre les Sarkozystes. Être dans la Sainte Église des Blogs c’était une «protection» dans le monde numérique du début des années 2010. Un club mixte, avec des garçons et des filles, des gens bien & des cons, un groupe éclectique et il ne fallait surtout pas nous chercher, nous avions les clés de «la machine à baffes» qui servait tout le temps, même -et surtout- entre nous, et c’était pas joli-joli j’avoue. Pas d’excuses à nos victimes Sarkozystes, c’était de bonne guerre, ils nous le rendaient bien. Nous avions un objectif: virer Sarko en 2012 et c’est ce que nous avons brillamment réussi lors de la première vraie campagne numérique pour une Présidentielle en France, au sein de la Team FH2012, #TousHollande.fr piloté par l’excellent Romain Pigenel l’inventeur de la «riposte Party» (c’est-à-dire, réunir physiquement des blogueurs et des twittos pour assurer le sav numérique d’un événement politique avec mise en avant du fact-checking). Un grand moment numérique, des frissons aujourd’hui encore du seul fait d’en parler, Objectif l’Élysée et l’information était en Live sur RadioLondres (hashtag #MadeinMoi)

On avait nos travers, nos défauts, nos Blogowars, nos Tweet-clashs, notre Vincent Glad « Grand Mohock », etc. Non nous n’étions pas «blancs comme neige». Avec un noir dedans – suivez mon regard – , c’était difficile, je me comprends😏. Passons. Nous squattions le haut des classements des blogs et de la net-influence de l’époque, et l’ami Guy BirenBaum était un peu, beaucoup, notre «parrain», enfin presque. Il a aussi subi d’horribles attaques de la Ligue du Lol sur sa personne. Pour les blogueurs que nous étions – et que nous sommes encore pour certains avec une forte baisse d’activité,-, l’attaque ad hominem de la LigueDuLol fut ce papier de Vincent Glad sur notre «corps de métier numérique»: «Les Blogs sont morts. Voici leur histoire«  écrivait-il, on n’avait pas aimé. Bref, Les gens de la Ligue du Lol sont morts, eux, numériquement, voici leur histoire racontée par Victor Hugo en 1869 déjà, dans sa description du «FunClub», un groupe de JeunesAristocrates à «l’humourDouteux»| Extrait…

Ligue du Lol Vincent Glad

La ressemblance avec est frappante n’est-ce pas? RIP les antisémites de la #LigueDuLol (Vincent Glad (Libération), Alexandre Hervaud (Libération) Olivier Tesquet (Telerama), Guilhem Malissen (Nouvelles Écoutes), Sylvain Paley (Studio 404), Henry Michel, (rédacteur, créateur de podcast), Baptiste Fluzin (ancien directeur créatif), Stephen des Aulnois (rédacteur en chef du Tag Parfait), David Doucet (rédacteur en chef des Inrocks), Christophe Carron (rédacteur en chef de Slate), Renaud Aledo (communiquant), etc.. et longue vie aux BlogsPropres!

PS: Ce titre de billet est à vendre, je répète ..

./…

« Le Grand dîner de l’#ISF »: Emmanuel #Macron régale les patrons à #Versailles..

Face à la grogne des Gilets Jaunes et devant l’inquiétude grandissante des contributeurs de sa campagne présidentielle, Emmanuel Macron organise aujourd’hui à Versailles sa galette des Rois. Pour ce « Grand dîner de l’ISF », il veut rassurer les heureux bénéficiaires de sa suppression controversée de l’impôt sur la Fortune (ISF). Le programme? À 13 heures, les arrivées, de 15h à18h One to One, et tous à table à 20 heures …

Au Château de Versailles (encore), entouré de sa cour de 25 Ministres dont le premier d’entre eux, Édouard Philippe, Jupiter Macron va recevoir ses 150 amis des plus grandes entreprises mondiales (Microsoft, Uber, Coca, HSBC, Heineken, BMW, Nokia, Samsung...). Soit 10 patrons de plus que l’année dernière (les affaires marchent bien). La réception des Maires de France, c’était dans un gymnase, rappel. Pour le dîner de Versailles, le plan de table ne nous dit pas si Alexandre Benalla y sera (ou pas) après son audition au Sénat. A vérifier.

Objectifs? Offrir « des gages » aux 1ers de cordée, leur dire qu’il a trouvé la parade pour calmer les velléités des GiletsJaunes: un « Grand Débat National » pour bien les balader tout l’hiver, récolter leurs doléances et leur dire comment s’en passer.

« Gilets Jaunes«  non admis, l’entreprise « Castaner SécuriTaf» veillera à la quiétude de tout ce beau monde. Bref, le braquage de la France est toujours EnMarche

./…

« Lettre d’Emmanuel Macron aux Français » Tribune libre | Et en même temps, Je …

Pour cette année 2019 et par respect pour « le sens de l’effort » qui nous fait tant défaut, le blog Extimités (politiques) ouvre ses colonnes à Emmanuel Macron pour sa tribune libre. Pour sa première, il nous présente sa « Lettre de … » Oups (pardon), sa « Lettre aux Français ». Lecture | Attention, ce papier n’engage que son auteur.

Letrre aux Français Macron Gilets Jaunes.jpgChers Gaulois réfractaires, chère Foule haineuse, Sieurs et Gentes Dames, citoyennes & citoyens, Mes simples contributeurs, je vous présente ma ….

Chères Françaises, chers Français, mes chers compatriotes,

Dans une période d’interrogations et d’incertitudes comme celle que nous traversons, nous devons nous rappeler qui nous sommes.

La France n’est pas un pays comme les autres. Le sens des injustices y est plus vif qu’ailleurs. L’exigence d’entraide et de solidarité plus forte (et en même temps je fais ce que je veux).

Chez nous, ceux qui travaillent financent les pensions des retraités. Chez nous, un grand nombre de citoyens paie un impôt sur le revenu, parfois lourd, qui réduit les inégalités. Chez nous, l’éducation, la santé, la sécurité, la justice sont accessibles à tous indépendamment de la situation et de la fortune. Les aléas de la vie, comme le chômage, peuvent être surmontés, grâce à l’effort partagé par tous (Et en même temps j’ai supprimé l’ISF pour les riches d’entre nous).

C’est pourquoi la France est, de toutes les nations, une des plus fraternelles et des plus égalitaires.

C’est aussi une des plus libres, puisque chacun est protégé dans ses droits et dans sa liberté d’opinion, de conscience, de croyance ou de philosophie.

Et chaque citoyen a le droit de choisir celles et ceux qui porteront sa voix dans la conduite du pays, dans la conception des lois, dans les grandes décisions à prendre.

Chacun partage le destin des autres et chacun est appelé à décider du destin de tous : c’est tout cela, la nation française.

Comment ne pas éprouver la fierté d’être Français?

Je sais, bien sûr, que certains d’entre nous sont aujourd’hui insatisfaits ou en colère.

Parce que les impôts sont pour eux trop élevés, les services publics trop éloignés, parce que les salaires sont trop faibles pour que certains puissent vivre dignement du fruit de leur travail, parce que notre pays n’offre pas les mêmes chances de réussir selon le lieu ou la famille d’où l’on vient. Tous voudraient un pays plus prospère et une société plus juste (Et même temps je ferme les yeux sur la hausse des inégalités en France (Lire)

Cette impatience, je la partage. La société que nous voulons est une société dans laquelle pour réussir on ne devrait pas avoir besoin de relations ou de fortune, mais d’effort et de travail.

En France, mais aussi en Europe et dans le monde, non seulement une grande inquiétude, mais aussi un grand trouble ont gagné les esprits. Il nous faut y répondre par des idées claires.

Mais il y a pour cela une condition : n’accepter aucune forme de violence. Je n’accepte pas, et n’ai pas le droit d’accepter la pression et l’insulte, par exemple sur les élus du peuple, je n’accepte pas et n’ai pas le droit d’accepter la mise en accusation générale, par exemple des médias, des journalistes, des institutions et des fonctionnaires. Si tout le monde agresse tout le monde, la société se défait ! (Et même temps, Alexandre Benalla continue de jouir d’une insolente impunité (lire)

Afin que les espérances dominent les peurs, il est nécessaire et légitime que nous nous reposions ensemble les grandes questions de notre avenir.

C’est pourquoi j’ai proposé et je lance aujourd’hui un grand débat national qui se déroulera jusqu’au 15 mars prochain.

Depuis quelques semaines, de nombreux maires ont ouvert leurs mairies pour que vous puissiez y exprimer vos attentes. J’ai eu de nombreux retours que j’ai pu prendre en compte. Nous allons désormais entrer dans une phase plus ample et vous pourrez participer à des débats près de chez vous ou vous exprimer sur internet pour faire valoir vos propositions et vos idées. Dans l’Hexagone, outre-mer et auprès des Français résidant à l’étranger. Dans les villages, les bourgs, les quartiers, à l’initiative des maires, des élus, des responsables associatifs, ou de simples citoyens… Dans les assemblées parlementaires comme régionales ou départementales.

Les maires auront un rôle essentiel car ils sont vos élus et donc l’intermédiaire légitime de l’expression des citoyens. Pour moi, il n’y a pas de questions interdites. Nous ne serons pas d’accord sur tout, c’est normal, c’est la démocratie. Mais au moins montrerons-nous que nous sommes un peuple qui n’a pas peur de parler, d’échanger, de débattre. Et peut-être découvrirons-nous que nous pouvons tomber d’accord, majoritairement, au-delà de nos préférences, plus souvent qu’on ne le croit. Je n’ai pas oublié que j’ai été élu sur un projet, sur de grandes orientations auxquelles je demeure fidèle. Je pense toujours qu’il faut rendre à la France sa prospérité pour qu’elle puisse être généreuse, car l’un va avec l’autre. Je pense toujours que la lutte contre le chômage doit être notre grande priorité, et que l’emploi se crée avant tout dans les entreprises, qu’il faut donc leur donner les moyens de se développer. Je pense toujours qu’il faut rebâtir une école de la confiance, un système social rénové pour mieux protéger les Français et réduire les inégalités à la racine. Je pense toujours que l’épuisement des ressources naturelles et le dérèglement climatique nous obligent à repenser notre modèle de développement. Nous devons inventer un projet productif, social, éducatif, environnemental et européen nouveau, plus juste et plus efficace. Sur ces grandes orientations, ma détermination n’a pas changé. Mais je pense aussi que de ce débat peut sortir une clarification de notre projet national et européen, de nouvelles manières d’envisager l’avenir, de nouvelles idées (Et en même temps, Pétain (lire).

À ce débat, je souhaite que le plus grand nombre de Français, le plus grand nombre d’entre nous, puisse participer. Ce débat devra répondre à des questions essentielles qui ont émergé ces dernières semaines. C’est pourquoi, avec le Gouvernement, nous avons retenu quatre grands thèmes qui couvrent beaucoup des grands enjeux de la nation : la fiscalité et les dépenses publiques, l’organisation de l’État et des services publics, la transition écologique, la démocratie et la citoyenneté. Sur chacun de ces thèmes, des propositions, des questions sont d’ores et déjà exprimées. Je souhaite en formuler quelques-unes qui n’épuisent pas le débat mais me semblent au cœur de nos interrogations. (Et en même temps, sur les fonctionnaires, moi, vous savez)

Le premier sujet porte sur nos impôts, nos dépenses et l’action publique. L’impôt est au cœur de notre solidarité nationale. C’est lui qui finance nos services publics. Il vient rémunérer les professeurs, pompiers, policiers, militaires, magistrats, infirmières et tous les fonctionnaires qui œuvrent à votre service. Il permet de verser aux plus fragiles des prestations sociales mais aussi de financer certains grands projets d’avenir, notre recherche, notre culture, ou d’entretenir nos infrastructures. C’est aussi l’impôt qui permet de régler les intérêts de la dette très importante que notre pays a contractée au fil du temps.

Mais l’impôt, lorsqu’il est trop élevé, prive notre économie des ressources qui pourraient utilement s’investir dans les entreprises, créant ainsi de l’emploi et de la croissance. Et il prive les travailleurs du fruit de leurs efforts. Nous ne reviendrons pas sur les mesures que nous avons prises pour corriger cela afin d’encourager l’investissement et faire que le travail paie davantage. Elles viennent d’être votées et commencent à peine à livrer leurs effets. Le Parlement les évaluera de manière transparente et avec le recul indispensable. Nous devons en revanche nous interroger pour aller plus loin. (Et en même temps, « Nous ne reviendrons pas sur les mesures que nous avons prises »)

Comment pourrait-on rendre notre fiscalité plus juste et plus efficace ? Quels impôts faut-il à vos yeux baisser en priorité ?

Nous ne pouvons, quoi qu’il en soit, poursuivre les baisses d’impôt sans baisser le niveau global de notre dépense publique.

Quelles sont les économies qui vous semblent prioritaires à faire ?

Faut-il supprimer certains services publics qui seraient dépassés ou trop chers par rapport à leur utilité ? A l’inverse, voyez-vous des besoins nouveaux de services publics et comment les financer ?

Notre modèle social est aussi mis en cause. Certains le jugent insuffisant, d’autres trop cher en raison des cotisations qu’ils paient. L’efficacité de la formation comme des services de l’emploi est souvent critiquée. Le gouvernement a commencé à y répondre, après de larges concertations, à travers une stratégie pour notre santé, pour lutter contre la pauvreté, et pour lutter contre le chômage.

Comment mieux organiser notre pacte social ? Quels objectifs définir en priorité ?

Le deuxième sujet sur lequel nous devons prendre des décisions, c’est l’organisation de l’État et des collectivités publiques. Les services publics ont un coût, mais ils sont vitaux : école, police, armée, hôpitaux, tribunaux sont indispensables à notre cohésion sociale. Y a-t-il trop d’échelons administratifs ou de niveaux de collectivités locales ? Faut-il renforcer la décentralisation et donner plus de pouvoir de décision et d’action au plus près des citoyens ? A quels niveaux et pour quels services ?

Comment voudriez-vous que l’État soit organisé et comment peut-il améliorer son action ? Faut-il revoir le fonctionnement de l’administration et comment ?

Comment l’État et les collectivités locales peuvent-ils s’améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté et que proposez-vous ?

La transition écologique est le troisième thème, essentiel à notre avenir. Je me suis engagé sur des objectifs de préservation de la biodiversité et de lutte contre le réchauffement climatique

et la pollution de l’air. Aujourd’hui personne ne conteste l’impérieuse nécessité d’agir vite. Plus nous tardons à nous remettre en cause, plus ces transformations seront douloureuses.

Faire la transition écologique permet de réduire les dépenses contraintes des ménages en carburant, en chauffage, en gestion des déchets et en transports. Mais pour réussir cette transition, il faut investir massivement et accompagner nos concitoyens les plus modestes.

Une solidarité nationale est nécessaire pour que tous les Français puissent y parvenir.

Comment finance-t-on la transition écologique : par l’impôt, par les taxes et qui doit être concerné en priorité ?

Comment rend-on les solutions concrètes accessibles à tous, par exemple pour remplacer sa vieille chaudière ou sa vieille voiture ? Quelles sont les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier ?

Quelles sont les solutions pour se déplacer, se loger, se chauffer, se nourrir qui doivent être conçues plutôt au niveau local que national ? Quelles propositions concrètes feriez-vous pour accélérer notre transition environnementale ?

La question de la biodiversité se pose aussi à nous tous. (Et en même temps, ma politique sur l’écologie c’est l’inverse).

Comment devons-nous garantir scientifiquement les choix que nous devons faire à cet égard ? Comment faire partager ces choix à l’échelon européen et international pour que nos producteurs ne soient pas pénalisés par rapport à leurs concurrents étrangers?

Enfin, il est évident que la période que notre pays traverse montre qu’il nous faut redonner plus de force à la démocratie et la citoyenneté. Être citoyen, c’est contribuer à décider de l’avenir du pays par l’élection de représentants à l’échelon local, national ou européen. Ce système de représentation est le socle de notre République, mais il doit être amélioré car beaucoup ne se sentent pas représentés à l’issue des élections.

Faut-il reconnaître le vote blanc ? Faut-il rendre le vote obligatoire?

Quelle est la bonne dose de proportionnelle aux élections législatives pour une représentation plus juste de tous les projets politiques ?

Faut-il, et dans quelles proportions, limiter le nombre de parlementaires ou autres catégories d’élus?

Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil Économique, Social et Environnemental doivent-ils jouer pour représenter nos territoires et la société civile ? Faut-il les transformer et comment?

En outre, une grande démocratie comme la France doit être en mesure d’écouter plus souvent la voix de ses citoyens.

Quelles évolutions souhaitez-vous pour rendre la participation citoyenne plus active, la démocratie plus participative?

Faut-il associer davantage et directement des citoyens non élus, par exemple tirés au sort, à la décision publique?

Faut-il accroître le recours aux référendums et qui doit en avoir l’initiative?

La citoyenneté, c’est aussi le fait de vivre ensemble.

Notre pays a toujours su accueillir ceux qui ont fui les guerres, les persécutions et ont cherché refuge sur notre sol : c’est le devoir de l’asile, qui ne saurait être remis en cause (et en même temps sur les migrants de Calais…). Notre communauté nationale s’est aussi toujours ouverte à ceux qui, nés ailleurs, ont fait le choix de la France, à la recherche d’un avenir meilleur: c’est comme cela qu’elle s’est aussi construite (et en même temps je mégote sur des quotas d’accueil de réfugiés dans une arithmétique glaciale qui fait zizir au Front national). Or, cette tradition est aujourd’hui bousculée par des tensions et des doutes liés à l’immigration et aux défaillances de notre système d’intégration.

Que proposez-vous pour améliorer l’intégration dans notre Nation ? En matière d’immigration, une fois nos obligations d’asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des quotas objectifs annuels définis par le Parlement ? Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

La question de la laïcité est toujours en France sujet d’importants débats. La laïcité est la valeur primordiale pour que puissent vivre ensemble, en bonne intelligence et harmonie, des convictions différentes, religieuses ou philosophiques. Elle est synonyme de liberté parce qu’elle permet à chacun de vivre selon ses choix.

Comment renforcer les principes de la laïcité française, dans le rapport entre l’État et les religions de notre pays ? Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République? (Et en même temps sur les religions, moi vous savez…)

Dans les semaines qui viennent, je vous invite à débattre pour répondre à ces questions déterminantes pour l’avenir de notre nation. Je souhaite aussi que vous puissiez, au-delà de ces sujets que je vous propose, évoquer n’importe quel sujet concret dont vous auriez l’impression qu’il pourrait améliorer votre existence au quotidien.

Ce débat est une initiative inédite dont j’ai la ferme volonté de tirer toutes les conclusions. Ce n’est ni une élection, ni un référendum. C’est votre expression personnelle, correspondant à votre histoire, à vos opinions, à vos priorités, qui est ici requise, sans distinction d’âge ni de condition sociale. C’est, je crois, un grand pas en avant pour notre République que de consulter ainsi ses citoyens. Pour garantir votre liberté de parole, je veux que cette consultation soit organisée en toute indépendance, et soit encadrée par toutes les garanties de loyauté et de transparence.

C’est ainsi que j’entends transformer avec vous les colères en solutions.

Vos propositions permettront donc de bâtir un nouveau contrat pour la Nation, de structurer l’action du Gouvernement et du Parlement, mais aussi les positions de la France au niveau européen et international. Je vous en rendrai compte directement dans le mois qui suivra la fin du débat.

Françaises, Français, je souhaite que le plus grand nombre d’entre vous puisse participer à ce grand débat afin de faire œuvre utile pour l’avenir de notre pays.

En confiance, On est ensemble

Emmanuel MACRON, (Blogueur associé)

Rappel: Ce papier n’engage que lui.

./..

« Marseillaise » pour les «Enfants de #Banlieue» en finale de la Coupe du Monde… #FRACRO

[Prenez la Marseillaise dans son intégralité, coupez-collez – dans le désordre – avec deux trois points d’interrogations et quelques ajustements et ça vous donne un billet « Rendre à César ce qui est à … ].

Que veut cette horde de banlieusards? Français? Comme nous, ah quel outrage! Quoi? Des cohortes d’enfants de la banlieue feraient la joie dans nos foyers? Des phalanges de «Grands costauds & puissants », des caïds de banlieue terrasseraient nos fiers adversaires du jour? Mon Dieu! De vils gamins issue de l’immigration deviendraient les maîtres de nos destinées ? [Disent-ils]

Allons enfants des banlieues de France & d’Navarre, le jour de gloire est arrivé!
Contre nous de la tyrannie, l‘étendard de la banlieue est levé !
L’étendard d’la banlieue est levé! (Bis)
Entendez-vous dans les Cités, mugir de féroces Banlieusards!
Ils viennent jusque dans nos écrans plats, faire plaisir à nos fils & compagnes…

Refrain

Aux armes, Citoyens!
Formez vos bataillons!
Marchons, marchons !
Qu’un sang #MadeinBanlieue…
Abreuve nos sillons!

Tremblez, tyrans et perfides, Tremblez opprobres de la Patrie! Tremblez! Vos projets rassis vont enfin recevoir « leur prix ». Tout est soldat de banlieue pour l’honneur des trois – euh … quatre– couleurs!

Français de Banlieue, guerriers magnanimes, ne retenez votre élan! Épargnez vos tristes victimes du jour qui à regret bataillent contre vous! Mais pas leurs complices de Bouilléces tigres sans vergogne qui déchirent le sein de la Douce France.

Liberté ! Égalité! MBappé!

Enfant sacré de banlieue, combats avec tes frères de sang … #bleu, pour que sous le drapeau tricolore la victoire accoure à tes mâles accents d’origine

Et vous entrerez dans la lumière « des Champs (Élysées) » comme jadis vos ancêtres tirailleurs. Et vous trouverez dans la poussière la trace de leurs vertus ignorées. Bien heureux de leur rendre honneur et de partager leur courage, vous aurez le sublime orgueil de suivre leurs pas.

  • Paroles de la Marseillaise toute Puissante (nous rendons grâce à la République)
  • Vive la France & Gloire à la Banlieue! (Et demain tout ira mal). Dans l’attente…

À la Bien Cousin, Carpe diem.

./…