Une semaine après l’échec des Républicains aux Européennes, Laurent Wauquiez jette l’éponge.
Il passe en « mode avion». Fin de l’alerte info. J’avais un titre et ça ne mérite pas plus, pour l’instant.
./…
Une semaine après l’échec des Républicains aux Européennes, Laurent Wauquiez jette l’éponge.
Il passe en « mode avion». Fin de l’alerte info. J’avais un titre et ça ne mérite pas plus, pour l’instant.
./…
Comme annoncé hier soir sur Twitter, je cherche le candidat -ou la liste- qui parle de « lutte contre le #racisme » dans son programme pour ces élections #Europeennes2019. Je ne sais pas si vous avez remarqué, ce sujet est curieusement absent des débats (politiques). Sauf pour causer immigration, là y a du monde au balcon. À croire que le racisme a disparu en France et Europe. Et quand on voit la montée des identitarés en France, en Italie et partout en Europe, permettez-moi d’en douter. Aussi, ce dimanche dans le secret de l’isoloir, je penserai à celui qui pense à moi. Et ça ne sera pas un « vote communautariste » – ça aussi personne ne l’évoque, pas de candidat, je dis ça je dis rien-. Passons.
Dans la pléiade des candidats en piste, j’écarte l’ExtrêmeDroite (FN) et son miroir la DroiteExtreme (Macron/NathalieLoiseau) et tous les Droitards héritiers de Sarkozy. Reste donc, les listes de Gauche. 1. Benoit Hamon (Printemps Européen) pour qui j’ai voté à la présidentielle 2017, 2. Raphaël Gluskman (Envie d’Europe/PS), 3. Manon Aubry (Non pas Titine, mais Manon l’insoumise qui perce) et 4. Yann Brossat (EuropeDesGens/PCF) qui fait une très belle campagne, le dire.
On a le choix. Rien que pour l’affiche et sa claque à Bardella, Benoit Hamon a une longueur d’avance (bah oui). Oublions. Merci de me dire qui parle encore de lutter contre le racisme en France parmi ces candidats. Vous avez jusqu’à ce soir minuit, ici dans les commentaires -mettre un lien pour que j’aille jeter un œil pour compléter ce billet participatif-, ou sur Twitter jusqu’à pas d’heure, ok? Et je voterai pour sa liste. Un dernier mot et c’est le véritable objet de ce billet – c’est important-
#VotezAGauche, pour qui vous voulez mais votez à Gauche!
Oui l’Europe mérite une bonne Gauche, la lui donner et je vous rembourse promis! Ou je vous en colle une. Et surtout, faites pas les malins, allez voter, il le faut, à Gauche. Si tout le monde a au moins 5% des voix – nous en sommes là- ça fera plus députés européens pas fachos et autant en moins pour les autres. Peu en France c’est beaucoup au Parlement Européen.
À vous. D’avance merci.
En difficulté dans cette campagne pour les élections Européennes, Emmanuel Macron prend son envol avec Nathalie Loiseau, il s’implique personnellement et signe la profession de foi de sa tête de liste (ex-militante du GUD, Extrême-Droite) avec la mention « Liberté-Protection-Progrès». Une première…
À perdre la foi (et la raison). Faut croire qu’en Macronie, «le pays légal n’a pas fini de rencontrer le pays réel». Ils trouveront très certainement une très «bonne explication» pour justifier cette entorse présidentielle à l’Égalité-Fraternité. Sur la «Protection» évoquée dans ce tract, on se demande «pour qui,» ou «contre qui». Et pas sûr que cette signature soit un «Progrès», la symbolique est importante. Et à cette allure-là, «Emmanuel Macron finira par tenir toutes ses promesses même celles des autres!». Curieuse «Renaissance Européenne». Mon avis:
«L’idéal européen ne peut être incompatible avec la Liberté–Égalité-Fraternité» et même pas par inadvertance». Qu’on se le dise …
Les mots ont un sens.
./…
La lettre d’Emmanuel Macron à l’Europe vient d’obtenir un «avis favorable» de la part de Victor Orbán, leader d’Extrême-Droite de Hongrie. Le Salvini Hongrois vient de saluer l’initiative dans son homologue français Emmanuel Macron. Ce «blanc-seing» va bien au delà de la simple politesse après la Légion d’honneur française attribuée à Katalin Novák, membre du Gouvernement d’extrême-droite de Victor Orbán de Hongrie, secrétaire d’État à la famille, à la jeunesse et aux affaires internationales. Cette «convergence Macron -Orban», inavouée à Paris mais bien réelle dans les faits, porte essentiellement sur les questions migratoires (mais pas que). Résumé ès-titres de presse …
Le « Progressisme en France » est un nationalisme qui ne dit pas son nom. En Europe, les populistes s’affichent en adversaire pour masquer une convergence désormais évidente.
Il y a 30 ans mourrait Stephen Bantu Biko dit Steve Biko, l’autre «l’autre Mandela». Interrogé sur les circonstances du décès de ce militant acharné de la lutte contre l’apartheid en prison, le ministre de la justice sud-africain livra au monde cette réplique cinglante: « la mort de Steve Biko me laisse froid ». Il avait tort. La mort de l’initiateur du Black consciousness movement (Mouvement de conscience noire) fut un tournant dans l’intensification de la mobilisation sur « la question sud-africaine ».
Arrêté par la police le 18 Août 1977 puis torturé, Steve Biko meurt le 12 septembre en détention, officiellement des suites d’une grève de la faim (sic). Le prêche lors de ses funérailles est assuré par Desmond Tutu, futur Prix Nobel de la paix. Une mort dans d’horribles souffrances et d’éffroyables conditions de détention, objet d’une polémique internationale qui déboucha sur la condamnation du régime sud-africain. À l’ONU, le conseil de sécurité vote coup sur coup les résolutions 417 (31 octobre 1977) et 418 (4 novembre 1977) imposant un embargo sur les ventes d’armes à destination de l’Afrique du Sud. La suite de l’Histoire s’écrira avec la libération de Nelson Mandela des années plus tard.
Il a eté porté à l’écran en 1987 par Denzel Washington dans « Cry Freedom« (ou « le Cri de la Liberté »), un film qui retrace son meurtre et l’enquête entreprise par le journaliste Donald Woods. Non, l’Apartheid n’était pas un simple fait divers ou une révolte de banlieues. Utiliser ce mot à d’autres fins, c’est méconnaitre l’immense souffrance qui le définit: le crime de l’homme contre l’homme.
Bantu Stephen Biko./ Because ...
Marine Le Pen a trouvé un nouveau Papa: Jean-Luc Godard!. Évincé, Jean Marie Le Pen le Père biologique a écrit à sa fille pour lui proposer la paix...
Comme le dit si justement mon ami Nicolas « Faudrait pas vieillir« , on évitera. C’est un « mauvais film » qui cependant me permet d’affirmer sans crainte: « je suis fier quand je me compare (à Godard), humble quand je me considère (anti-fachos) ». Par politesse, on va rendre à Godard ce qui est Godard: Monsieur, «Si vous n’aimez pas la mer (la République), si vous n’aimez pas la montagne (la démocratie), si vous n’aimez pas la ville (la constitution)… allez vous faire foutre! » Non, pas d’insultes, je le cite, dialogue de « A bout de Souffle »(1960), c’est de lui.
Il est « A bout de souffle« , Jean Luc Godard, une Nouvelle mauvaise vague…
Le rituel du vote, je l’ai toujours respecté, à gauche, toujours. Ce matin cependant, à quelques mètres de mon bureau de vote (Lyon), la flèche de direction n’a pas déclenché chez moi cette envie qui me fait traverser la porte d’entrée de mon beau bureau de vote, ce bureau que je fréquente régulièrement avec mes enfants, pour les habituer au rituel du devoir citoyen, les éduquer…
Une curieuse angoisse me traverse, là maintenant, j’ai des doutes, malgré ce feu vert du panneau de signalisation, je marque un stop. Je ne pensais pas une telle chose possible, pas moi. Aussi, j’ai décidé de m’asseoir sur un banc, dans ce petit parc en face de l’école, pour faire le point sur cette chose curieuse: «l’angoisse politique de l’électeur de gauche». Plusieurs facteurs expliquent cet état d’esprit, il suffit de relire mes précédents billets pour se faire une idée, vous trouverez des éléments de réponse sur cette pathologie (politique), sur ce trouble électif…
Ne pas voter? Je ne l’imagine même pas car, j’ai le souvenir de tous ces dimanches où je me suis senti exclu de la vie de ma cité parce que je ne pouvais voter. C’était dans une autre vie, lorsque je n’étais (encore) qu’un simple «étudiant étranger», lorsque je regardais avec envie mes amis et voisins se diriger vers ces bureaux de vote qui ne m’attendaient pas, je pense à toutes ces fois où j’ai «voté par procuration» via ma chère et tendre qui laissait dormir une belle voix de gauche sur sa carte d’électeur, je repense à ces dimanches de «festins politiques» où je tapais l’incruste, toujours volontaire pour dépouiller les bulletins le soir des élections. Je ne compte plus les heures passées dans ces lieux, le nombre de fois que j’ai tenu un bureau de vote, les heures d’écriture pour faire signer les feuilles d’émargement. Mais aujourd’hui…
L’envie de voter ne m’a pas quitté, non, mon problème n’est pas de savoir «pourquoi voter», l’Europe ne mérite pas une telle offense. Ce qui angoisse l’électeur de gauche que je suis, c’est: pour qui voter, plus précisément, pour qui je dois m’abstenir. Pour la Gauche? j’y pense comme une réponse à cette «politique» qui ne m’incite pas à renouveler «ma confiance», une réponse à cette «drôche» qu’on m’a imposé après l’échec aux municipales malgré mon vote à gauche, une double peine. Au delà du vote «couleur politique» que je pense exclure pour cette fois, je suis tenté par une candidate très compétente qui a cependant un gros défaut: Elle est centriste, Sylvie Goulard (UDI-Modem), Députée européenne. Sacrilège? Possible… Ne pas faire le jeu de la droite? Oui mais, qui a commencé? Il me faut reconnaître qu’elle a des convictions européennes que je partage, qu’elle a fait montre d’une maîtrise de dossiers qui suscite l’admiration. Être infidèle à Papa Schulz? il n’a pas démérité, je partage son Europe, mais l’idée de payer ma «Dette Bayrou2012» me traverse l’esprit, oui. La gauche lui doit quelques % dans la victoire de Mai 2012, il avait appelé à voter F. Hollande après l’habillage extrême-droite de Nicolas Sarkozy, c’était courageux et républicain.
Mais…
[Je marque une pause, je rentre chez moi, pour en discuter avec ma femme pour y voir plus clair ((elle ne va pas voter). J’ai jusqu’à 18h00, voire avant pour me décider, je vous tiens au courant, Merci]. [Édit 16h40.]. Après trois heures de réflexion, une bonne bouteille et une petite sieste, j’ai réussi à franchir le seuil du gymnase-bureau-de-vote pour ensuite glisser mon bulletin dans l’urne, bref, j’ai voté.
Conformément à mes convictions et en toute liberté, j’ai payé ma dette. On va dire que j’ai voté bourré.
(Fait).
Partir, s’échapper du Stalag 13 pour la liberté, prendre la poudre d’escampette, vers une palme d’Or qui fête cette année ses 20 ans: Pulp Fiction...
Oui, la bande à Quentin Tarantino (Bruce Willis, Uma Thurman, Samuel Lee Jackson, John Travolta) est de retour sur la Croisette pour fêter les 20 ans du sacre de 1994. Sur le tapis rouge du Festival de Cannes, une image légendaire qui devrait plaire aux détenus affligés du Stalag. De l’air…
Pour finir et comme au cinéma, adaptons la célèbre réplique (culte) de Pulp fiction: La marche des vertueux, Ezéchiel 25, verset 17 …
« La marche des vertueux est semée d’obstacles qui sont les entreprises égoïstes que fait sans fin surgir l’œuvre du Malin. Béni soit-il l’homme de bonne volonté qui au nom de ses convictions se fait le berger des faibles qu’il guide dans la vallée d’ombre et des larmes, car il est le gardien de son frère et la providence des électeurs affligés. J’abattrai alors ma carte d’électeur d’une terrible colère, d’une vengeance furieuse et effrayante sur les hordes impies qui pourchassent et réduisent à néant les brebis égarées. Et tu connaîtras pourquoi mon nom est Électeur quand sur toi s’abattra la vengeance des urnes! » [Ezéchiel 25 verset Pulp fiction (politique)].
C’est d’une violence inouïe, mais comme toute œuvre cinématographique, ce billet est une fiction, Peuple fiction…
[A contre-courant]. À quelques heures d’une échéance électorale, les cheminots de la gauche s’activent pour raboter les quais de l’abstention, cet espace peuplé de voyageurs qui refusent (d’après les sondages) de monter dans les « TER Europe », on cherche déjà les coupables…
Le chef de gare Manuel Valls se décarcasse: » Ne faites pas le con! Ne pas voter (à Gauche), c’est faire le jeu de la Droite »... Il a raison, s’abstenir c’est livrer l’Europe aux extrémistes. Il faut reconnaître que ces derniers ne désertent jamais les urnes, ils honorent avec force et conviction leur abonnement électoral. Mais, malgré cette débauche d’énergie jusqu’aux terres catalanes, les électeurs de Gauche boudent le nouveau train, certains pensent que ce voyage européen est une nouvelle prise d’otage, une supercherie (politique). Le rose a perdu des couleurs…
Le problème des abstentionnistes, ce n’est pas l’Europe, mais la France. Le problème? c’est leur quotidien avec une Gauche qui s’est exilée à droite. Ma réflexion ne portera donc pas sur l’intérêt de l’Europe (que les abstentionnistes ne détestent pas, contrairement aux extrêmes), ni sur la sécurité qu’elle nous procure, ce point a été suffisamment abordé sur ce blog, aussi, on va s’épargner une redondance pour répondre à la question essentielle de la montée de l’abstention chez les électeurs de Gauche qui aujourd’hui ne se demandent plus pour qui ils vont voter, mais pour qui ils vont s’abstenir. Alors, S’abstenir c’est faire le jeu de la droite et des extrêmes? Ne pas voter, c’est faire honte à la France avec un score élevé des partis populistes? Oui et sans conteste, mais la vraie question serait plutôt la suivante: Qui a commencé à faire le jeu de la droite?
Quelques réponses…
Faire le jeu de la droite, c’est renoncer aux engagements validés par le vote du 06 mai 2012 avec ce virage politique basé sur la politique de l’offre, c’est à dire, celle dont on ne voulait pas sous l’ancienne majorité, avec les conséquences connues,
Faire le jeu de la droite, c’est instituer une niche fiscale pour le seul bénéfice des entreprises au nom de la sacro sainte «compétitivité», sans contrepartie, au détriment du pouvoir d’achat. Accepter une politique d’austérité en France et faire campagne contre l’austérité pour l’Europe, c’est une contradiction majeure, une incitation à l’abstention,
Faire le jeu de la droite, c’est gérer avec parcimonie les discriminations en France, avec acceptation d’une tolérance coupable sur certaines catégories de la population, et une capacité d’indignation aux abonnés absents,
Faire le jeu de la droite, c’est accepter, puis justifier l’expulsion d’une gamine de 15 ans après son arrestation lors d’une sortie scolaire, puis s’en féliciter au nom du « respect de la loi » au détriment de la morale,
Faire le jeu de la droite, c’est s’acharner lorsqu’elle cherche à revenir, dans ce beau pays qui l’a vu grandir, dans cette belle France qui peut faire d’un immigré son chef de gouvernement… etc.
Alors? Faire le jeu de Gauche? Oui, mais après vous, si vous voulez bien…
Ce billet est à contre courant des enjeux européens (comme le débat de ce soir essentiellement focalisé sur l’immigration, le nouvel enjeu européen, #DPDA) je le concède, c’est un raccourci, un tissu d’inepties me diront ceux qui savent pour qui je devrais impérativement voter, les ayants-droit de ma carte d’électeur qu’ils imaginent en copropriété. Je sais, je me trompe, je n’ai rien compris, peut être bien. Pour dimanche, j’ai une certitude, j’irai voter, pour qui? Je n’en sais rien…
—
Mieux qu’un simple enfumage dans LePoint.fr, une vraie info: le téléphone bis de Nicolas Sarkozy, alias Paul Bismuth, celui qu’il utilisait en cachette pour échapper à la surveillance des juges d’instruction. On a retrouvé l’image…
Il avait bien un deuxième téléphone, plus petit. L’info du jour…