Il était une fois (je vous laisse compléter cette intro) etc…
(…) Puis un jour, arriva sur le grand voilier qui battait Pavillon-Gauche, l’ami Duse, un corsaire originaire de la côte ibérique. Ce dernier décréta un nouveau cap, il saborda la boussole pour conduire l’équipage vers les terra incognita. Après deux ans de navigation, le beau voilier devenu simple radeau, perdait chaque jour un peu plus ses matelots qui souvent se jetaient par-dessus bord par dépit. L’équipage avait eu vent de l’avarice de l’Ami Duse le nouveau Vice-amiral d’Escrade. Courageux, un p’tit rat grincheux à poil noir, un des porteurs d’eau (d’où l’appellation rat-d’eau), s’écria:
* « Ah Merde! Alerte Capt’ain Géricault! (c’est le Quartier-maître, Gégé pour les intimes), un pirate à bord!, je répète, ici #RadioBord, m’aider!-Mayday-m’aider !!!!…
* « Personne ne quitte son poste, bande de feignasse, Au boulot! » lança Gégé, le chef des matelots, un mec « pas tibulaire mais presque »…
* « Euh… Capt’ain, mais il n’est pas des nôtres! je répète, individu inconnu au bataillon, c’est un détournement de voilier! il refuse de lever le mat Gauche, celui des vents qui viennent du Sud! on va se prendre une grosse vague bleue dans la tronche!!! » insista poil noir. Avec ses copains matelots, ils avaient œuvré des mois durant dans l’atelier FH2012, la grande fabrique de l’Amiral Pépère, Général d’Armée, et, ils désespéraient de ne plus voir le Grand-Mat-Gauche en action, celui qu’ils avaient peint en rose. Désormais le navire tanguait dangereusement à droite sous l’impulsion de « Galfetti l’ami Duse ».
Même par temps de grosse tempête, poil noir n’avait pas quitté le navire, un vrai con. Exaspéré par cette nouvelle feuille de route et par le silence des autres matelots apeurés sur ce navire qu’ils aimaient tant, il décida de quitter ce qui fut jadis le fleuron de la flotte Rose. Sur sa petite pirogue qu’il avait planqué dans la cale avec la complicité de « rat-jean » (très rageant aussi), Poil noir décida de partir, inquiet, il retourna pour un ultime appel à son capt’ain à peine visible sous la flotte salée qui déjà se déversait sur lui:
* Hé Gégé! fais pas le con, tu descends?
* A pourquoi faire?
* Heu… c’est pas ton destin!
* Bah (il soupir et lâche: « les rats quittent le navire« )…
Imperméable aux alertes d’un équipage plutôt au fait des échecs à répétition de Galfetti-le-corsaire, le valeureux Capt’ain Géricault s’accrocha néanmoins de tout son poids et de toutes ses forces à la barre de ce radeau ivre déserté par les copains, d’abord matelots, mais désormais à quai. Ils avaient traversé bien des tempêtes ensemble, c’était avant l’arrivée de l’Ami Duse et son erreur (404) lors du passage au Cap-honte, le 25 mai dernier, la sanction de la Marine fut terrible, un raz-de-marée, une lourde peine…
La morale de l’histoire? Y’ a pas, c juste le début d’un nouveau conte:
« Le rat-d’eau ayant bossé tout le temps se trouva fort dépourvu quand l’ami Duse fut venu. Puis un jour… »...
[une histoire sans fin]
À suivre: (« le Raton laveur »).
(…)