CAST-Orama [Robert] Ministre du bricolage, de la boîte à outils, du petit commerce et des ouvertures des magasins les dimanches.
CAST-Ro [Fidel] Ministre chargé de la protection des biens de l’Église car les .. Fidel Castro (ça c’est fait).
CAST-Aing [Valéry] Ministre des anciens Présidents de la République et des vieuxbriscards de la politique. Supervisera CAST-elNavet [ ] le secrétaire d’État chargé du reclassement des battus aux élections & des épinglés par Mediapart.
CAST-Rées [Marie-Joseph] Ministre d’Etat chargé des naissances & de la Famille.
CAST-ellane [Nôtre-Dame] Ministre du patrimoine et édifices religieux.
CAST-elbajac [Jean-Charles] Ministre de l’élégance -de et dans l’espace public-, chargé du déboulonnage des statues des négriers, esclavagistes et autres suprémacistes encore trop présents dans notre espace de vie.
CAST-ellabien [Cousin] Secrétaire d’État chargé de la Musique, de la jeunesse et des réseaux sociaux.
CAST-ête [ dit LeVrai] Ministre chargé de la réélection du président en 2020.
Le confinement n’est que suite de journées singulières et je n’ai pas tenu un « journal de confinement». Par principe, je voulais garder la liberté de ne point me fixer de contraintes. Écrire au gré de mes envies et de mes passions, une règle. Prendre des notes éphémères si nécessaire, les partager si besoin de vos remarques & observations. Égoïste? On peut le penser mais, faire l’éloge de la paresse présente quelques avantages. J’ai néanmoins pris des notes – que je vous ai épargnées -, des bouts de rien, certaines ont fait l’objet de paragraphes dans de récents billets, d’autres notes n’avaient pour seul intérêt que la description de l’ennui. Du confinement j’ai préféré lire le silence. Partageons l’inachevé…
Un arrêt relatif car les aiguilles du cadran ont tourné en rond, moi aussi. Oui l’horloge du temps, quand celle biologique battait la chamade avec la peur pour compagnon et l’incertitude pour maître des émotions. J’ai voyagé dans ma pensée, une joyeuse chevauchée dans mes souvenirs. Demain se dessinera au fusain? Avec des crayons de couleurs? Qui sait. Seuls ses contours sont connus, tracés à l’encre de Chine [vous l’avez ?].
De singulières journées je disais, sans cesse à l’identique et différentes à chaque fois. Des « journées rewind » en somme, la même, celle d’un monde qui découvre avec effroi qu’il s’apprêtait à sauter dans le précipice puis rattrapé de justesse par un harnais. Ouf ! Notre monde vient de se rendre compte que son « parachute » était défectueux, le choc. Je suis ce monde-là, et nous le sommes collectivement dans cette parenthèse machiavélique où « celui qui contrôle la peur des gens devient le Maître de leurs âmes». Les nôtres le sont. Peur de sortir le temps de la liberté autorisée, peur de ne plus être là, de partir avec certes la consolation de retrouver ceux qui nous ont précédés mais avec la douleur de quitter les présents. Oui j’ai pensé à mon épitaphe: «Ne pas déranger, il se repose». Ça m’ira très bien. Pendant le confinement, il nous fallait contrôler nos peurs, apaiser nos phobies pour être à nouveau maître de nous, c’est à dire, libres. C’est l’un des enseignements que je tire de cette parenthèse ou le mot confinement peut se définir par «faire le deuil de ses habitus». Le paradigme est devenu obsolète, un virus s’est installé, une mise à jour s’impose pour que demain soit sans venin ni stratagème. Bref, une période de rémission. Je ne sais pas ce qu’il y a de spécial chez l’humain, ce que je sais – me concernant – c’est de m’être jamais autant éloigné de celui qui ne m’a jamais quitté.
Accepter la solitude ou la refuser? Ici, entendre par solitude, ce moment où l’on est seul avec soi entouré ou isolé. Le refus de la solitude peut se lire comme acte de sociabilité, une volonté d’ouverture à autrui, «d’intégration» comme diront certains. J’en doute. Il n’est peut-être que simple refus de soi et besoin des autres, désir de compenser un manque, une dépendance. En effet, offrir à autrui ce que l’on se refuse à soi est un paradoxe. Aimer les autres c’est d’abord vaincre la phobie de sa propre personne, c’est pouvoir lire son reflet et s’assurer qu’il est conforme à celui perçu par les autres. Ce paragraphe est sans intérêt car chacun vit l’introspection avec sa boite à outils. Certains malgré eux, d’autres avec joie, voire avec délectation.
Des certitudes envolées. Dans ce temps suspendu, j’ai porté le parfum de mes peurs avec élégance – enfin, je suppose. Contraint et comme chacun d’entre nous, j’ai érigé l’égoïsme en norme sociale – distanciation sociale –, je me suis isolé pour sentir la fragrance de mes certitudes, etj’ai découvert l’aigreur de l’incertitude. Un vie goût pomme, cerise, framboise? Je dirais plutôt mangue, canne à sucre ou noix de coco. Un peu de chaque. Ma vie est un cocktail d’essences multiples, un mélange incertain. Il me faut ajuster les doses pour une alchimie parfaite mais je ne suis pas barman. Ma vie est ivresse je pense, elle est révulsion quand j’exaspère – ou quand je m’exaspère-, elle est vénéneuse dans l’adversité. Faite d’actes manqués, de doutes certifiés, de rendez-vous avortés, des certitudes envolées, elle est exaltation des passions. Une vie simple, douloureusement joyeuse, exubérante, ennuyeuse et excessive.
Ce dimanche 11h 00, pour me voir en « héros » comme le chante Kendric Lamar dans la bande annonce de BlackPanther, je suis allé au Ciné et j’ai vu. Dans l’obscurité de cette salle du Pathé Vaise et juste après le générique de ce blockbuster, j’ai traversé le grand écran pour une immersion totale dans ce «merveilleux pays imaginaire et imagé» qu’est le Wakanda. MarvelStudios m’a livré, pour 8,20 euros la séance, une réflexion que je vous propose. Viens chez moi, j’habite un culte désaffecté…
Une fois passée le prisme de la référence « clin d’œil au mouvement des BlackPanthers » pour les droits civiques des noirs américains, le film installe progressivement une réflexion inclusive sur l’Afrique, il détaille ce qu’elle est, disons, ce qu’elle aurait dû être sans la traître négrière et la colonisation. Dans l’obscurité de la salle, les imperfections sur l’Afrique s’estompent progressivement, et le film de nous interroger sur la relation de l’Afrique avec elle-même, c’est à dire, sa capacité à devenir matrice d’une diaspora éparpillée à travers le monde. De l’Exode, « à l’insu de son plein gré » d’abord, désormais pour bien d’autres raisons mais toujours «à l’insu de son gré» du partant. Passons. Le « Wakanda », cette Afrique « des racines et des ailes » où il est «difficile pour un homme bon d’être Roi», celle dotée de richesses infinies n’est pas que le fruit d’une imagination hollywoodienne, elle est et peut être un acteur majeur de sa propre émancipation.
S’opposent je disais, deux «Afrique»:1. Celle déportée vers les Amériques et incarnée avec talent par KillMonger, fils de l’exilé qui, dans sa déchéance et sa quête d’identité, griffonne au fil de sa vie un « cahier d’un retour au Pays Wakanda », celle de son père mort aux USA et au cœur d’un terrible secret de famille. Pour ce fils Kunta Kinté, toute une vie de discrimination et de rancœur, et une seule envie: Rentrer chez lui pour admirer les plus beaux couchers du soleil du monde, assouvir cette soif de vengeance et réaliser le rêve du Père, à savoir, mettre à disposition de ses «frères Toby» toute la puissance Wakanda pour sortir du cycle infernal, en finir avec l’éternelle humiliation. Sa philosophie de vie: « Plutôt mourir que d’accepter de porter les chaines de la servitude » comme le clamaient jadis les« esclaves NegMarrons » dans les Caraïbes.
2. L’autre Afrique, le « Wakanda »,puissante et insoumise (ne pas voir une référence à l’Ethiopie le seul territoire du continent qui a résisté aux invasions occidentales serait une maladresse), uneAfriqueriche et prospère grâce à sa matière première (le vibranium), une Afrique loin des tribulations du monde et nullement interventionniste, avec ses rites et coutumes, ses clans et tribus, sesscarifications Toposa des tribus Éthiopiennes ou du Sud Soudan (visibles sur le visage de W’Kabi, ou adroitement juxtaposés tels des trophées de chasse sur le corps guerrier KillMonger), une Afrique Bantoue ou Zulu dans ses intonations Xhosas (langue à clic « click Song« , Cf « les Dieux sont tombés sur la tête« ), une AfriqueBaoulé, Malinké, Dogon ou Soninké. Bref, un film patchwork sur une démocratie très codifiée où l’on découvre des rites de successions musclées, une Afrique guerrière, Kidjo, amazone et cœur du pouvoir. Autre allégorie et non des moindres, une « AfriqueShuri« , Mwasi,innovante, celle des fractales et du codebinaire en mathématiques (ce qui a donné naissance à l’ordinateur numérique d’aujourd’hui. Mauritanie, 10ème siècle -source–), sans oublier celle du savoir. Une « Afrique Suisse », neutre, fictive et non violente. Oui cette Afrique-là, ce camp d’été décolonnial et non-mixte(coucou!), celle qui s’offre aux regards des spectateurs sur les 2h15 mn du film existe encore, mais elle ne le sait pas. Elle s’ignore…
Et qu’on se le dise, #BlackPanther révèle avec talent et beaucoup d’approximations, la complexité du monde noir. C’est unecritique exaltée de l’Afrique sans dédain ni à priori, un film qui « l’héroïse »,l’interpelle et la rend belle sans pour autant masquer ses imperfections & aspérités.C’est unmiroir, un beau miroir, faudrait encore que « la valorisée Afrique » accepte de se refaire une beauté…
[Post Scriptum: Oubliez mon avis et filez au cinéma, vous verrez un autre « #BlackPanther », le vôtre et c’est tout ce qui compte. Sauf si vous avez peur du « noir »]. Oui,« Boma mwinda, misso étiko’yoka soni ».
Black Panther, film de : Ryan Coogler (USA), avec: Avec: Chadwick Boseman, Michael B. Jordan, Lupita Nyong’o, Danai Gurira, Daniel Kaluuya, Letitia Wright, Forrest Whitaker, Angela Bisset, Issac de Bankolé. Genre : Action, Science-Fiction, Aventure, Fantastique. Durée : 2h14
PS: Je vous mets mon billet que ça va faire un carton en Afrique, grave. Et du coup j’y retourne, au Ciné. À voir et à revoir.
Être #EnMarche et traverser le mur du çon à la vitesse-Pesquet, fallait le faire. Depuis le temps qu’on cherche une explication sérieuse sur l’abstention en politique, on vient de trouver, je crois …
«Avec le beau temps et les sondages», et «légitimement» en plus. Difficile de ne pas l’encadrer, en rouge.
«On peut assez légitimement penser que, avec le beau temps et les sondages, l’abstention de dimanche dernier était une forme d’adhésion».
Donc, théorème (politique),«Ne pas voter c’est adhérer à #EnMarche!» Ok. Bref, on les croyait installé dans le BusMacron, les voila dans l’espace à la vitesse de la lumière. On ne savait pas. Il ne manquerait plus que la #Gauche nous dise (dans ce dessin): « Nous sommes majoritaires car ceux qui auraient majoritairement voté pour nous se sont majoritairement abstenus ».
Ça se tient aussi. L’abstention, un « électorat caché » que tout le monde s’approprie. Mon avis?
« Sur l’abstention, vaut mieux s’abstenir de (…) »
« @bembelly, que se passe t-il donc? t’as beaucoup changé, je te sens en colère, acerbe, et comment t’dire … *radicalisé*! Dans tes écrits par exemple, fini le temps où tu prenais des gants pour arrondir les angles, tes billets sont de plus en plus directs, sans détours, cash. Je connais tes convictions et je les partage, et tu n’en fais plus mention, j’ai du mal à suivre. Que se passe t-il? ». Extrait -ou résumé- d’une conversation téléphonique que j’ai eu ce matin avec une amie du net.
Elle a raison. Oui j’ai changé. Vous avez changé, nous avons changé, c’est un fait. Vive la Liberté! Dans la vie comme sur le web, deux joues ça suffit la troisième n’existe pas.Comprendre. Que se passe t-il donc? A votre avis. Pour faire simple, je pense que le « Bronzé » Jean-Claude Duss résume assez bien le fond de ma pensée.
En France, les bronzés ne font pas du ski, on déteste ça, je crois – à vérifier-. Et je n’ai pas l’intention de descendre de mon télésiège, le Gusse n’est pas Duss, faut pas prendre lui pour bête. Suspendu et décomplexé je suis et j’y reste! Toute la nuit s’il le faut, en chantant! « Quand te reverrai-je, pays merveilleux ? Où ceux qui s’aiment, vivent à deux! ».
Trop de monde sur la piste noire, ne m’attendez pas je vais être en retard.
«Je me surprends à penser court, à penser radical, à penser expéditif». Un excellent billet qui résume très bien nos peurs, le ral bol face à ces tarés qui veulent nous dicter notre mode de vie. Un papier miroir de nos angoisses et reflet de nos tentations vers la « facilité », et qui se lit comme une espérance …
« il faut avoir les nerfs bien accrochés. Parce que je suis sûre d’une chose, à l’échelle de l’histoire, le radicalisme ne gagne jamais. Tous ces siècles n’ont oeuvré que pour la liberté, du moins une certaine forme de liberté progresse. Les statistiques sont là, inébranlables : pour l’instant, à l’échelle du monde, ça va mieux.Accrochons-nous… (…)… «
«Claude Guéant, bras droit de Nicolas Sarkozy condamné à 2 ans de prison avec sursis et 75.000 euros d’amende», c’est une info, ne pas en parler est une indélicatesse, l’ancien préfet et secrétaire général de la présidence de Nicolas Sarkozy, l’ex- ministre de l’Intérieur et de l’Immigration, mérite le respect lié à sa condamnation…
Oui, «avec sursis» certes, mais «coupable de complicité de détournement de fonds publics et recel» et condamné, c’est ce qu’il faut retenir. Il fera très certainement appel – comme d’hab -, il trouvera un arrangement pour éviter la taule – le sursis n’habite pas la banlieue pour ce genre de délit-. Bref, voila une première condamnation dans la sphère Sarkozy, les choses se précisent et se compliquent à la fois.
Pas forcement une «bonne nouvelle» pour la Gauche …
Après Claude Guéant, le «chef de la bande organisée»? Pas tout de suite espèrent certains à Gauche – au PS-, car Nicolas Sarkozy reste le meilleur allié de F. Hollande pour la présidentielle 2017comme l’écrit Bruno-Roger Petit, pas faux. Avec Nicolas Sarkozy candidat–UMP-des-Républicains en 2017, la Gauche a toute ses chances pour la prochaine élection présidentielle. Donc, la prière de Gauche peut être le suivante: «Messieurs les batards», merci d’attendre la fin de la présidentielle 2017 avant de le choper car ce n’est pas avec la «politique libérale de Manuel & Macron» qu’on risque de gagner en 2017. Oui, face à Alain Juppé, aujourd’hui plus à Gauche que Manuel Valls par exemple, de nombreux affreux-gôchistes ne refuseraient pas un p’tit verre de Bordeaux». Donc, pas forcement une «bonne nouvelle» pour la Gauche et pour son allié-involontaire Nicolas Sarkozy déjà bien affaibli en interne avec l’explosion de la digue Morano. Au delà de toutes ces considération, se réjouir de l’indépendance retrouvée de la justice depuis l’arrivée de François Hollande à l’Élysée. Bref, Claude Guéant is «the new mayor of Prison de la Santé – avec sursis- on 4square»des #Sarkozystes, mais…
Ah zut! Si près du but? c’est très frustrant en effet, de quoi avoir la moutarde qui vous monte au nez. Aussi, dans l’intérêt de la lutte contre le chômage, si quelqu’un connaît le nom de ce rustre qui l’a obligé de quitter son poste de Ministre du Travail pour la Mairie de Dijon, merci de transmettre. Oui, c’est pas sérieux (On va dire ça).
Cet après-midi, le téléphone de «Maman» a sonné comme souvent d’ailleurs, et c’était sa grande nièce au bout du fil, ça avait l’air sérieux.
– Allô? Vous savez quoi, j’ai reçu un coup de fil bizarre d’un monsieur qui m’a posé pleins de questions, il a trouvé mes coordonnées dans les « pages blanches » [elle a le même nom de famille que ma femme], il m’a dit qu’il a un sac avec des papiers importants, vos papiers et documents … [- Ah bon? Explique] – Oui, il les a trouvé vers votre parking, il était dans votre immeuble pour un boulot (raccordement fibre SFR) et en partant, le sac était sur le trottoir à côté de sa fourgonnette, personne n’a pu le renseigner, il l’a gardé et m’a contacté, j’ai son numéro de téléphone pour vous, c’est le 06…
Au téléphone, notre bienfaiteur nous donne son adresse, puis direction Vénissieux pour récupérer ces précieux documents égarés (par qui et comment ?). Arrivé aux Minguettes (Bd Lénine, la Darnaise) sous la pluie, on l’informe et il nous répond: Ok, je descends !
Deux minutes après, il était là, devant nous dans ce hall d’immeuble (accès digicode, sans tag ni graffiti), présent avec ce sac reconnaissable, le notre. La quarantaine passée, le visage fin, souriant, avec sa barbe permanente «d’une semaine», vêtu d’un bleu de travail qui apparemment avait bien servi, notre bienfaiteur prend le temps de vérifier notre identité (pour ne pas se tromper), avant de nous remettre le tout. En effet, j’avais de précieux documents dans la nature et je venais de remettre la main dessus (ouf!). Dans le lot, en plus des précieux docs (secret), des photos de famille, une copie couleur de ma pièce d’identité, un vieux carnet de chèques avec quelques feuillets dont un signé en prévision d’une dépense (scolaire), etc.… Une méchante inadvertance, certainement le fait de ce fichu «nettoyage de printemps» que je n’ai pas encore fini d’ailleurs, je ne vois pas d’autres explications, bref.
Je dois une fière chandelle à cet homme qui n’accepte que des remerciements par le verbe, et qui, disons le, affiche bien d’autres «qualités»: 1. Il se prénomme Rachid, pas facile pour manger à la cantinechez Ménard à Béziers avec un tel prénom, 2. Il est arabe, depuis tout petit et sur plusieurs générations déja, 3. Il est «musulman d’apparence» comme l’aurait dit Nicolas Sarkozy, et pour finir, 4. Il habite la banlieue! (la totale). Et pas une petite banlieue « tranquille avec pavillons » comme dans l’ouest parisien, non, une vraie, format «de l’autre côté du Périph’», avec une particularité: C’est historiquement l’une des plus célèbres de France, Oui, souvenez-vous, les Minguettes à Vénissieux, ses années «hachipé-hachopé» (ou Hip-hop si vous préférez), ses voitures brulées, le point de départ de la Marché des fiertés jusqu’à Paris, la réception à l’Élysée, etc.
Non, je ne découvre pas la « banlieue » et ses « qualités » car «je suis la banlieue», socialement parlant, bien entendu, j’étais dans le Vénissieux-nouveau, une « résidence urbaine » avec ses immeubles-pavillons le long de la ligne verte du tramway, ses tours rénovées de la Darnaise à l’Église en passant par la Rotonde, l’autre Venissy, centre d’activité. Et Rachid n’est pas une exception, Mamadou est tout aussi sympa, c’est le cousin d’Ali le taulier du très Sélect’ «Rosa Parks» à La Duchère (Lyon 9), je traine souvent par là (il y a le wifi, pratique pour bloguer les jours de repos). Bref, j’ai rencontré un mec «normal», pas Thenardier du tout, Que Dieu te garde, Barack Allah ou fik Rachid! Et comme aime le dire mon ami Ben Semmoun: « Une main en lave une autre ».
Entretien coup de poing et constat au vitriol d’ Emmanuel Todd dans l’OBS, un avis tranché, un réquisitoire contre cette nouvelle France pétrie de bonne conscience, inégalitaire, conservatrice et fermée, de Droite comme de Gauche.
Antisémitisme, « banalisation » du discours haineux en France (rapport de l’ONU), hystérie collective et imposture politique, certains ne vont pas aimer…