#EnMarcheArrière toute! Il croyait «bien faire» en remettant le «sujet colonisation dans le débat présidentiel»- pour capter la sympathie des *issus de l’immigration*. Mais, face à une « petite Manif FN à Toulon», le voila qui « présente ses excuses». On va le traduire et le compléter…
« Pardonnez-moi les gens car j’ai péché, par action et visée électorale pour m’attirer les voix des «opprimés de la colonisation», Pardonnez-moi mes frères de vous avoir fait mal, par le verbe, en reniant mes propos de novembre dernier, Je suis désolé de vous avoir blessés(…), je ne voulais pas vous offenser. Pardon, je ne voulais pas dire ça. Promis, je ne me soumettrai plus à cette tentation, et pour me délivrer de ce mal je propose – ça va vous plaire- la «déchéance de crime contre l’humanité», pour la colonisation, fini! Je vous ai compris, Love mes frères & sœurs. Amen! 🤗
A peu près. Oui, à moins de se renier, on ne s’excuse pas sur « ses convictions », pour l’avéré…
Qui imagine la France s’excuser auprès de l’Allemagne pour dénonciation de crime contre l’humanité? Qui imagine le Congo remercier la France pour ses atrocités lors de la construction du chemin de fer Congo- Océan en 1921?
Sans s’excuser, Aimé Césaire disait : « On me lance à la tête des faits, des statistiques, des kilométrages de routes, de canaux, de chemin de fer. Moi, je parle de milliers d’hommes sacrifiés au Congo-Océan. Je parle de ceux qui, à l’heure où j’écris, sont en train de creuser à la main le port d’Abidjan. Je parle de millions d’hommes arrachés à leurs dieux, à leur terre, à leurs habitudes, à leur vie, à la vie, à la danse, à la sagesse. Je parle de millions d’hommes à qui on a inculqué savamment la peur, le complexe d’infériorité, le tremblement, l’agenouillement, le désespoir, le larbinisme. » La colonisation, comme le soulignait le même Césaire est une « négation de la civilisation ». En cela, elle est un crime, une barbarie intolérable.
Tenez, je vous invite chez moi, le long de ce serpent de fer que nous empruntions en famille pour les vacances d’été, de Brazzaville à Pointe-Noire sur la côte –porte de la déportation vers les Amériques lors de la traitre négrière-. Retour sur un «crime contre mon humanité»
«Échange de culture»? Peut-être bien un « consentement » si l’on demande son avis à Laurence Rossignol. Soit, mais vous repasserez une autre fois pour les «les excuses-à-la-Macron Con» si vous voulez bien.
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