«Le débat politique sur les internets n’est pas le meilleur endroit se forger une conviction» disait (..) personne. Mais on s’y intéresse, aujourd’hui plus qu’hier, mes amis et moi par exemple. A table on cause politique, ni vite ni lentement, Ed Sheeran dans le juke-box et tous les coups sont permis dans cette joute verbale: «Suivez les instructions! Tirez utile!», «A pourquoi faire?», «Bah, c’est votre projet guerre!». «Ah bon? Avec ou sans baïonnette? », «Sont plus avec nous Mortadel & Filemon?», «C’est pas ma guerre!» etc.
Médiaparty (politique), une musique qui tourne en boucle, ça ne dérange pas, on aime ça. Hier soir encore, drapés dans nos convictions & certitudes, nous étions devant le poste avancé, pour «refaire le match en direct». Dans quelques semaines, nous descendrons de la montagne pour la vallée de la vérif’, la transhumance approche. Remplir son sac de provisions, ne pas oublier l’assiette « bonne humeur». Puis, dans le taxi (politique) de l’après, on baissera le siège arrière pour s’étaler dans le coffre. Filer à l’anglaise. Et dans l’autoradio, ce reconnaissable « Shape of You» pour meubler nos conversations…
Certains «dans la tendance», d’autres « toujours dans la bonne direction», mais ensemble « la Rose en bandoulière». Demain encore. Billet « en mode PGildan », presque, fait.
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Extimités (politiques)... 