France: Faire un conclave pour la croissance [Jeu de paume]…

Congres_Versailles-salleSe cacher, s’enfermer, se concerter, pour quoi faire? Pour une sortie de crise. Faire le 115, appeler la croissance car il y a urgence. Notre maison brûle et nos regards sont tournés vers Rome…

C’est le judicieux conseil qui nous vient du Vatican en ce jour de début du conclave qui voit 115 cardinaux s’enfermer dans la chapelle Sixtine pour une nouvelle Lumière.

Sage décision.

Le peuple, dans une parfaite communion, attendra cette fumée blanche que la France attend aussi. Notre attente ne porte pas sur de nouvelles sonates de l’Église, mais sur une croissance, à même d’apporter, prospérité, pouvoir d’achat et espérance pour l’avenir. Elle attend, depuis 5 ans au moins, cette nouvelle fumée blanche, résolument capricieuse qui se refuse à elle, cette fumée désespérément bloquée dans les conduits de la cheminée…

Prévoir un nouveau ramonage car, de promesses en déceptions, la République perd ses fidèles. Désorientés, résignés, gagnés par les extrêmes, certains tournent le dos à la morale et s’enferment dans des bornes étroites d’une intolérance phénoménale. Les plaindre ou s’en inquiéter? Autant les taux de désespérance sont élevés au-dessus de la République, autant les voix de la république sont impénétrables…

Conclave Jeu de paume

D’autres, résolument debout s’interrogent, critiquent et interpellent nos consciences sur les causes de cette baisse de la foi, sur cette inertie du système économique et politique, incapable d’impulser une nouvelle espérance. S’interroger sur les causes semble tomber sous le sceau du tabou, du péché. Précipitation des uns, envie effrénée de changement pour d’autre etc. Le mal est profond, habitus, séquelles et réminiscence d’un passé récent que l’on s’obstine à vouloir oublier. Vite, trop vite.

Peut-être qu’un conclave

Oui, un conclave pour la république, pour une nouvelle donne comme ce 20 juin 1789 dans la salle du jeu de paume, à Versailles, qui vit jaillir la fumée blanche de la nouvelle république. Une hérésie? Déjà à l’époque…

1. Réunir en un lieu symbolique, sous la coupole de la République les élus du peuple, les députes et sénateurs, les hauts fonctionnaires, les cardinaux d’industrie, les curés des petites et moyennes entreprises, les plus grosses fortunes de la sainte république, les magistrats et autres corps constitués, pour un nouveau serment, pour un nouvel Evangile.

2. Sceller les sorties de cette chapelle pour un remake du jeu paume jusqu’à ce que fumée blanche s’en suive. A l’extérieur, sur la Parvis de la République, Faire circuler le texte des Écritures, de l’Evangile selon Saint François. Les familles les plus riches de l’Eglise seront à contribution pour une quête spéciale  « frais de bouche» durant le conclave.

3. L’écriture de nouveaux chapitres et versets économiques sur la nouvelle tablette de la république redonnera foi au peuple qui dressera la table pour un grand festin de la république dont la France seule a le secret. On expliquera au païen, l’exégèse de la croissance à partir du texte sacré de la crise, nouvelle initiation dans la vie de la République.

Conclave, jeu de paume, pour une nouvelle république.

 Ou,

Attendre que l’évangile selon Saint-François se fasse, et s’accomplisse.

Amen.

mediavoxBillet-édito publié sur Médiavox.fr
Guy-Alain BEMBELLY, 12 Mars 2013
Fait.

Fumée blanche à l’Élysée…

C’est quelque chose d’inhabituel. De la fumée blanche au Palais de l’Elysée! Inquiétude? Les pires supputations  alimentent les conversations. Que s’est-il passé? Quelques explications…

Dès mardi soir, ils se sont réunis en Conclave, dans la Chapelle-Sixtine de l’Elysée sous la direction des Saint-d’Esprit.

L’actuel Président, âgé de 57 ans, que l’on décrivait comme un Président de transition du fait des promesses non tenues lors de son élection en 2007 a crée la surprise en annonçant un  »Aggiornamento de la France », c’est-à-dire un grand Concil destiné à adapter la France au Monde moderne.

Elysée-II s’ouvre le 15 février 2012. Parmi les grandes réformes figurent le Sarkorendum, la disparition des corps intermédiaires au bénéfice des cardinaux locaux pour les offices élogieuses à l’attention de l’Élysée.

Dans l’usage français reconnu par le Concil de 1958, le terme de Président désigne l’Evêque de Paris, garant de l’unité de la France Républicaine, et non son chef et monarque temporel de l’État de l’Elysée, actuellement Nicolas1er.

Pour la circonstance et conformément au nouveau rituel, tous les cardinaux de France et de Navarre s’étaient parés des plus beaux oripeaux de la République pour ce conclave inédit.

Le Conclave de l’Elysée II n’est de ce fait que l’expression de ce choix divin et non celui d’un Référendum, expression païenne de la volonté du peuple.

Le Cardinal Fillon V de l’archevêché de-Beaucé, Monseigneur Raffarin du Poitou, L’Abbé Copé de Meaux, Le Cardinal Juppé de Bordeaux, la Mère Supérieure Boutin de la confrérie Petites-sœurs-des-pas-pauvres, La Grande Pucelle Nadine de-Morano, Le Père Morin du-débarquement-de-Normandie, le Cardinal Gaudin de Marseille, le Cardinal Guéant de la ville de Rrom, symbole de la civilisation à la main, L’archevêque Hortefeux l’Auvergnat, etc. Monseigneur Letchimy-de-Martinique était absent.

Tous, s’apprêtaient à communier en cœur sur ces paroles apaisantes de Nicolas1er

Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisi et qui vous ai établi, pour que vous alliez et que vous portiez du fruit, que votre fruit demeure, et que la France vous accorde ce que vous lui demanderez en mon nom.

(Jean XV,16).

Et d’ajouter

Chaque fois qu’il y aura blocage, je ferai trancher les français

L’élection du conclave n’est de ce fait que l’expression d’un choix de ses membres. Dire, exprimer, soutenir ou croire le contraire, est une hérésie.

Avant le Scrutin, un seul bulletin de vote est distribué aux cardinaux électeurs. Débute ensuite le scrutin proprement dit, les cardinaux électeurs ont à leur disposition ce bulletin unique de vote, rectangulaire, pouvant être plié en deux comportant sur la partie supérieure l’inscription « Eligo in Summum Sarkozy« , le Cardinal Copé  inscrit le nom de l’élu dans la partie inférieure.

Chaque cardinal se dirige ensuite vers l’autel de la chapelle Elysée où est placé un calice recouvert d’un plateau sur lequel il dépose son bulletin plié en deux. Il prononce alors la formule

Je prends à témoin Nicolas Sarkozy, qui me jugera, que je donne ma voix à lui que, selon Dieu, je juge devoir être Président,

Puis fait glisser son bulletin dans le calice. Dès que tous les cardinaux électeurs ont voté, on procède au dépouillement et au décompte des voix. Une fois dépouillé chaque bulletin est enfilé à l’aide d’un aiguille le long d’un fil. Pour être élu, il faut obtenir deux tiers des voix.

Si cette majorité n’est pas atteinte, les bulletins ainsi que toutes les notes des cardinaux sont brûlés dans le poêle de la Chapelle Sixtine de l’Elysée et un fumigène est adjoint pour donner une fumée noire et un nouveau scrutin est organisé. Le Cardinal Guéant est opposé à toute fumée noire, soutenu par le Cardinal Hortefeux.  Ils sont à l’initiative du vote à bulletin unique à un seul tour.

Si la majorité des deux tiers est atteinte,- c’est le cas- le cardinal Gaudin pose alors plusieurs questions à l’élu. Tout d’abord

Acceptez-vous votre élection canonique comme Souverain Président de FranceEt aussitôt qu’il a reçu le consentement, il lui demande: De quel nom voulez-vous être appelé? Il répond: NSII – Nicolas Sarkozy II –

Et comme l’élu n’est pas encore Evêque, il est consacré immédiatement. Jean Sarkozy II, Evêque de Neuilly.

Les bulletins de vote et les notes des cardinaux sont alors brûlés dans le poêle de la Chapelle de l’Elysée de façon à produire une fumée blanche. Le décompte des voix est ensuite conservé dans les archives de la bibliothèque de La-Rue-de-la-Convention, dans une enveloppe scellée qui ne peut être ouverte par personne, à moins que le Souverain-Président ne le permette expressément.

Le Conclave Elysée II prend fin aussitôt après que le nouveau Souverain-Président ait donné son consentement à son élection. Les Cardinaux ont l’interdiction de dévoiler des renseignements aux blogeurs sur le déroulement de l’élection sous peine d’excommunication du web. Puis, sur le balcon de l’Elysée Henri Guaino, Cardinal protodiacre annonce à la foule absente: Habemus Sarkozy!

C’est ainsi que se déroule le conclave (en 1 seul mot) Elysée II et la collégialité démocratique de ses membres. A l’extérieur, le peuple absent s’organise. Un mouvement spontané baptisé #SarkozyçaSuffit, encadré par le Père François-de-Corrèze a décidé de marcher sur l’Elysée au plus tard le 06 Mai.

A suivre.